retour au point de départ [pv ezio]

Léa était assise dans le fond de la cage. Depuis qu'elle était arrivée, elle n'avait rien dit. Son regard doré semblait survoler ce qui se trouvait autour d'elle sans s'y poser. Elle connaissait déjà cet endroit, c'était aussi là qu'elle s'était retrouvée la dernière fois.
Pourquoi on l'avait revendue ? Elle n'en savait rien. Et elle ne se posait pas la question, puisque de toute façon c'était fait.
Le responsable entra dans la boutique, tirant par les chaines un néko récalcitrant. La jeuen femme croisa le regard chargé de colère et de rage de celui ci. Elle ne dit rien.
Ils durent s'y mettre à trois pour le faire entrer dans la cage.

Puis l'humain s'approcha de la sienne :

"Toi, viens. Tu vas en boutique aujourd'hui."

Il défit ses chaines sans crainte, mais non sans vigilance. De toute façon, Léa ne chercherait pas à fuir. Elle suivit l'humain sans un mot ni résistance.
Elle se demanda comment serait son prochain maitre.
Juste une question de routine.

Age : Dix-neuf ans.
Discrète, aptitudes nombreuses.
Parfaitement dressée.

Le chiffre affiché au dessous de l'écriteau était assez élevé.
Les gens passaient. S'arrêtaient. Hésitaient. Repartaient. Léa ne bougeait pas. Sauf l'extrémité de sa queue, au poil lustré et argenté, qui battait doucement la mesure d'une musique inconnue. Inaudible. Peut être celle de son coeur ?
Lui serait-il son prochain maitre ? Non, il contina son chemin sans même ralentir vers une autre cage.
Et elle, serait-elle sa prochaine maitresse ?
Léa repoussa du bout des doigts une mèche de cheveux d'argents derrière son oreille.
Et lui ?
...




HJ/ ça te va ? ^^

[H.S : oui beaucoup ! Pardon si je prend ton vendeur pour le mien, lors de ma première adoption, mais c'est histoire de faire 1 pierre 2 coup]

Voilà bien quelques semaines, déjà qu'Ezio Ichimaru avait adopté un première néko. Une semaine d'enfers où ils arrêtaient pas de se battre pour ci et ça. Ezio avait fait une bonne partie de son boulot pour éviter à la supporter plus longtemps avec son fort caractère un peu pénible et usant avec le temps.
Alors ce dernier finit par prendre le journal, puis passer une page ou deux du journal dans une machine qui aussitôt la traduit en braille. Après quoi, le maître commence à faire la lecture tranquillement, alors qu'il avait prit soin d'enfermer Cold dans une pièce. C'était tombé sur les toilettes pour qu'elle sache un peu sa douleur. Au moins, l'aveugle est gentil, il la laisse pas sans avoir de l'eau. L'eau des toilettes oui !
Enfin bref, cette néko l'énervait depuis et il n'avait pas prit contacte avec son paternel pour lui annoncer de ses nouvelles.
Lors de sa lecture, ce dernier finit par s'arrêter net, en découvrant qu'une nouvelle néko était mise à prix et pas au bas prix. C'était exactement au même magasin qu'auparavant !
Sans plus attendre, l'homme se leva de la chaise dans la cuisine, puis dépose le papier en braille avant de finir par prévenir Cold, qu'il sort.
Ce dernier se guida donc seul jusqu'à sa chambre, puis ouvrit la porte avant d'aller prendre une nouvelle chemise. Une chemise noir et à l'intérieur du colle la couleur violet.
Sans plus attendre, il attrape en chemin son chèque, puis les clefs de l'appartement avant de sortir et de fermer le tout à double tour.
Avec l'aide de sa canne, Ezio la fait bouger de droite à gauche, puis gauche à droite comme pour étudier le sol et espérer ne rien rencontrer en chemin comme un rochet, ou bien un feu.
Ezio Ichimaru traverse quelques routes avec précaution et en écoutant attentivement les feux qui annonçaient quand il fallait traverser. Encore un autre, puis Ezio le maître tourne à droite et s'arrête en sentant l'odeur des néko dans une boutique. Ce dernier entre donc, puis referme la porte derrière lui. La clochette au dessus de la porte résonne doucement, d'un bruit agréable quand c'est court à entendre. Les yeux fermés ce dernier appuie sur un bouton se trouvant autour et à hauteur de ses doigts, comme les parapluies automatique après tout ! Directement, sa canne d'un mètre et quelques, se rétracte d'elle même, ne laissant donc plus qu'une taille plus petite... Comme les matraques des policiers. Ezio connait bien la boutique, grâce à son intelligence pour savoir combien de pas fallait-il pour passer de l'entrée jusqu'au comptoir. La largeur, lui laissait encore quelques difficultés, mais pas grand chose de mal.
L'aveugle demande alors un vendeur pour pouvoir lui acheter une néko sans plus tarder, sans même venir jusqu'aux plaques pour les toucher du doigt pour lire l'identité des nékos.
-Bonjour... Je voudrais une néko.
C'est alors que le vendeur le fixa, puis se rappela de lui, car au son de sa voix, le vendeur semblait comme... surprit de le revoir.
-Oh ! Monsieur Ichimaru... Je suis heureux de vous revoir. Comment va votre néko la petite sauvage Cold ? Que puis-je pour vous également ? Une néko ? Quel genre de néko cette fois ?
Le maître Ezio sentit une main comme prise de son gré pour être serrer par le vieille homme quand il vient s'approcher de son client. L'aveugle lui répondit alors sur un ton plutôt neutre que la néko se porte bien, malgré qu'elle l'énerve beaucoup et change de sujet pour passer à sa santé qui va très bien et qu'il a l'adresse de son appartement à lui passer.
-J'ai mon adresse à vous passez au fait... Vous vous souvenez j'espère ?! Voilà, j'habite au dessus du bar de la ville, au nord.
Aussitôt le vendeur ne répondit point, surement en train de s'imaginer devant le bar par la pensée avant d'exprimer sa joie, d'une façon... Soudaine !
-Oh, mais oui, où avais-je la tête !! Bien sûr, oui oui je vois où c'est Monsieur Ichimaru. Mais à quel étage vivez-vous donc ?
-Le 3ém étage monsieur. répond brièvement Ezio l'aveugle avant de finir par se taire tout comme le vendeur un moment, puis soudain de nouveau, vient par lui proposer tout plein de néko en les citant par catégorie dans l'ordre de l'alphabet. Ezio l'écouta donc parler d'une oreille très attentive !

HJ/ non ça ne me dérange pas du tout, mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre vous, donc si quelque chose ne va pas dit le, j'éditerai ^^
Ou pour tout autre chose aussi d'ailleurs xD




Un nouveau client. Un nouveau visage. Il avait l'air d'être un habitué... Léa ne l'avait jamais croisé encore. Elle s'en serait souvenue : taille moyenne certes, mais cheveux de neige malgré son jeune âge, et...
Aveugle.
Toujours immobile, la jeune femme regarda d'un air indifférent le vendeur présenter ses nouveaux produits :

"Nous avons justement quelques magnifiques spécimens arrivés récemment !"

Lorsqu'il finit par s'arrêter devant sa cage, il lança à Léa un regard presque rempli d'orgueil. Comme si elle était le clou de son spectacle :

"Léa, arrivée ce matin. Dix-neuf ans. Son précédent maitre a précisé qu'elle savait tout faire ! Et qu'elle n'avait jamais refusé un ordre ni désobéi ! Une perle rare, si vous voulez mon avis ! Et aussi jolie, en plus !"

Semblant se rendre compte que ce dernier argument ne signifiait pas grand chose en cet instant, il repartit sur une description plus pratique et administrative, ventant les qualités de son produit, et insistant sur le fait que le prix n'était finalement pas si élevé que cela !
La néko, elle, resta sans réaction. Et totalement silencieuse. La cage aurait pu être vide sans que cela ne change grand chose ! Seul ce petit bout de queue qui ondulait, et le son d'une respiration inaudible dans le bruit ambiant de la boutique pouvait affirmer qu'un être vivant se tenait bien là.

Pourtant Léa avait planté son regard d'or sur l'humain. Même si elle savait que lui ne pouvait la voir. Un regard perçant, brulant, direct et inébranlable parce qu'impassible. Sans aucune émotion. Juste une question. A moins que, par un quelconque sixième sens, cela soit une affirmation :
Alors c'était lui, son nouveau maitre ?

[H.S : comment tu peux voir les yeux d'Ezio dans ta description alors que je lui fais toujours fermer ses yeux ? xD t'es forte pour voir à travers les paupières mdr. C'est pas grave, mais pense-y bien la prochaine fois.
PS : petite note important dans la vrai vie... Un aveugle garde toujours les yeux closes, pourquoi ? Car s'il les ouvre, ça perturbent les gens et ils se sentent mal vie à vie de leur handicape et c'est pas ce que les aveugles recherchent vraiment en irl.]

Ezio Ichimaru écoute attentivement le vendeur, qui lui propose diverses nékos avant de finir sur une néko plutôt très obéissante, qui n'avait pas encore trahit la confiance de son maître. Toutefois une question le laisse perplexe... Pourquoi cette néko était de nouveau en vente alors qu'elle était surement la plus fidèle des néko ici présent ? C'était curieux...
L'aveugle qui avait la tête un peu sur le côté, s'exprima d'une voix sûr de lui-même.

-Non merci, je sais ce que je recherche. Je veux justement une néko qui serait "différente" de l'autre si vous voyez ce que je veux dire. Mais une qui soit capable de s'activer et pas une dormeuse.
-Oui, je vois. Alors la petite et belle Léa devrait vous satisfaire pleinement !! Soyez tranquille, c'est elle qui vous faut. répond le vendeur tout en lui posant sa main sur son épaule. C'est alors qu'Ezio tourne sa tête en sa direction, puis dans un silence lourd, qui semble en dire beaucoup de choses mal, ce dernier n'avait pas à parler que le vendeur comprit et ôte sa main très vite. C'était pas son pote aussi !!
L'aveugle finit alors par s'approcher d'une première cage, puis doucement passant sa main libre sur les plaque en fer, qui décrit son identité. C'est alors que doucement Ezio lui demande...
-Euuh... Dans quelle cage est-elle ? dit-il sur un ton un peu perdu et amusé quelques peu.

HJ/ exact, je suis désolée, j'ai édité. surement parce que ce détail dans ta description m'a marquée, et que je me suis dépêchée de faire ma réponse avant de partir... ^^"
bref là je devrais avoir le temps de la faire, mais demain je ne sais pas T-T
ah et, qu'est ce que c'est les 'avertissements' ?




Il ne savait pas où elle était.
Mais finalement, ce n'était pas étonnant, elle était capable d'égorger quelqu'un en plein jour sans que sa victime ne se rende compte de ce qu'il lui arrivait avant de rendre l'âme !
Toutefois la jeune femme fit un léger mouvement, à peine remarquable pour les autres mais qui indiquerait très certainement sa position à l'aveugle.
Si dépourvu de vue il était, elle ne doutait pas que ses autres sens soient d'autant plus aiguisés.

Le vendeur lui trouva une réponse plus directe et, quelques instants plus tard (le temps de trouver la clef dans sa poche) ouvrit la cage.
Il aboya un 'Sort !' un peu plus fort que nécessaire.

Ses muscles fins jouant sous la peau claire, Léa sortit de la cage d'un mouvement feutré. Elle se plaça devant le client, à un peu moins d'une longueur de bras de lui. Assez proche pour qu'il puisse la toucher. Assez loin pour qu'il ne la cogne pas par inadvertance, mais aussi et surtout par politesse.
On entre pas chez les gens sans y avoir été invité.
Cependant, un de ses maitre lui avait aussi dit que parfois, cela était autorisé. Cela s'appelait un proche. Et, enfant, Léa avait alors rêvée d'être elle aussi assez proche pour l'embrasser. Ce qui n'était jamais arrivé, la vieille femme étant morte peu de temps après être entrée en sa possession.
Un rêve bridé bien rapidement. Mais Léa avait depuis longtemps trouvé la solution pour éviter cela : plus de rêves.

La jeune femme regardait toujours son futur maitre sans ciller. Car elle en était certaine à présent, il l'achèterait.
Quel genre de maitre serait-il ? Elle avait compris à ses paroles, écoutées avec attention, qu'il avait déjà une néko, au caractère apparemment difficile. Qu'attendrait-il d'elle ?

Ezio Ichimaru qui était debout, face à une cage d'une autre néko, demandait où Léa se trouvait. C'est alors que la néko fut plus rapide que le vendeur et vient alors par faire quelques bruits contre le métal froid de sa cage pour se faire entendre. Deux coups résonnent donc avant que le vendeur s'approche de la cage de la néko pour lui demander sur un ton sec de sortir. Un peu trop sur l'aveugle, mais il ne dit rien. C'est alors que le maître fit un quart de tour, puis attendit que la néko sorte et qu'il sente sa présence. Pour tout dire, ezio le sut rapidement grâce à son odorat développé. Chaque humain, chat, chient et néko qui nous entour, évacue sa propre odeur naturel. certain serait un parfum, d'autre serait la vanille, tout comme d'autre sera l'odeur de l'orange ou bien de la transpiration. une néko pouvait sentir un peu de tout et dont même l'odeur naturel de son prédécesseur. C'est un peu comme la fabrication d'un parfum où l'on varie les ingrédients avec soit une ou plusieurs goûtes d'un produit mélangé avec un autre, ou bien un autre tout à fait différent.
Le jeune homme sentit donc sa présence, qui était comme... petite. Est-ce parce qu'elle est timide ou bien est-ce sa taille tout simplement ? Ezio ne savait pas. Et le silence se fait sentir plus pénible quand personne ne parle.
C'est alors que doucement, Ezio se penche vers elle, sa canne dans son dos, puis avec un mince sourire, ce dernier se présenta.
-Bonjour.. Je m'appelle Ezio. J'aimerais te demander quelques choses si tu es d'accord bien sûr... C'est pour des connaissances si je puis dire. s'exprime l'aveugle avant de finir par lui demander enfin d'une voix douce.
-J'aimerais savoir si tu accepte bien de vouloir "être mes yeux", me guider dans des endroits inconnus pour ne pas me retrouver par exemple au beau milieu d'une forêt... Acceptes-tu ?.. Si t'as réponse est oui, alors va à l'arrière boutique, trouve tes affaires personnels et reviens ici.
dit enfin Ezio Ichimaru avec un sourire plus grand et sincère. C'était sûr à présent, cette néko n'allait pas se rebeller, mais au moins, Ezio aurait une compagnie de plus qu'agréable avec lui que Cold. Ainsi, le maître n'aura pas trop de mal à se défaire de Cold, si elle vient à fuir de la maison. Après tout, cette néko rebelle est une tête brûlée et pourtant... Ezio aurait grand besoin d'une âme tranquille chez lui qui pourra le calmer.
Et puis, comme tout les êtres humains, Ezio Ichimaru n'aime pas se mettre hors de lui et surtout, devoir montrer sa colère pour éduquer une néko comme Cold.
C'est alors que soudain, pendant ce temps-là, dans le silence, le vendeur lui adressa la parole.
-Je vous l'ai dit, cette néko obéit à toutes sortes d'ordres ! Ne vous inquiétez pas M. Ichimaru, tout ira très bien.
-Je ne doute pas de son obéissance, mais c'est ma façon de faire pour ne pas "etre" encore victime d'une arnaque ! Beaucoup de personnes s'amusent à tromper les aveugles vous savez ?! dit fermement ezio au vendeur, tout en se redressant, puis même pas se tourner vers lui. Comme si c'était pas intéressant en fait.
-Me traitez-vous d'être l'un des leurs ?! Je n'aime pas votre ton... se rebelle le vendeur en levant d'avantage la voix. Soudain soudain Ezio soulève sa main et la place sous les yeux, grande ouverte comme pour le faire taire avant de le rassurer à sa façon avec un sourire quelque peu amusé.
-Monsieur... Si j'ai dis du mal sur vous, alors vous faites erreur. je ne vous ai pas insulté d'être l'un des leurs, mais comprenez juste ma situation. Une personne faible comme moi à première vue, qui est aveugle, donc facile à avoir. C'est un peu comme vous, si vous étiez face à un voleur qui vous demande de lui donner votre caisse en vous pointant un fusil à pompe, prêt à faire feu. Comment vous sentirez vous ? Impuissant ? Et bien c'est exactement ce que l'on se dit quand on est aveugle.
-Oui... Oui, je comprends Monsieur. Pardonnez moi si je me suis montré agressif envers vous. comprit alors très vite le vendeur qu'il avait fait une erreur en s'emportant un peu à la va vite. C'est alors que surement, l'homme s'inclina doucement par respect face à Ezio. L'aveugle n'en savait rien, mais pouvant le supposer car il entendit un léger frottement entre tissues avant que le silence retombe de nouveau. Doucement mais un pas sûr, le jeune maître s'avance vers le comptoir en compagnie du vendeur et lui adresse ses quelques derniers mots.
-Et si nous passions aux papiers pour signer que j'ai bien adopté Léa ? demande celui-ci en souriant l'air satisfait d'adopté la jeune et obéissante Léa

Un maitre aveugle ? Elle n'avait jamais eu. Etre ses yeux ? Si elle pouvait essayer de deviner, elle ne savait pas réellement en quoi cela consistait. Acceptait-elle ? Ça ou autre chose...
Léa s'inclina en répondant sans intonnation particulière :

"J'apprendrai."

Parce que les gens se trompaient : Léa ne savait pas tout faire. Mais elle savait apprendre. Et les humains ne l'appréciaient non pas parce qu'elle ne faisait aucune erreur, mais parce qu'avec elle, une erreur ne se répétait jamais.
Avec Léa, il n'était jamais nécessaire de répéter deux fois la même chose.

La jeune femme partit prendre ses affaires de son pas léger et silencieux.
'Personnelles' était vite dit, il ne s'agissait que d'un change : La même robe noire de service, simple et pratique, que celle qu'elle portait à cet instant. Plus quelques sous-vêtements, et une brosse à cheveux.
Rien de personnel là dedans, son ancien propriétaire les avait juste fournis en même temps que la néko, parce que lui même n'en avait plus besoin.

Léa revint vers le comptoir, ses affaires sous le bras. Elle s'arrêta à quelques pas de son nouveau maître, et attendit patiemment qu'il finisse de régler les papiers.
Ezio.




HJ/ je ne sais pas si tu as une idée particulière (de mon côté non ^^"), donc je te laisse guider le rp... x)

Ezio Ichimaru et le vendeur laisse la néko s'incliner devant son nouveau maître, puis aller à l'arrière boutique pour reprendre ses affaires. Pendant ce temps-là, le jeune maître et le vendeur, passe au comptoir, puis le vendeur commence alors à lui sortir quelques feuilles qui dessus est écrit les droits et devoir que le commerçant s'engage à faire envers son client, puis une autre feuille expliquant les droits et devoir du maître envers sa néko et la dernière de la néko envers son maître à faire. Ainsi, que des parties à compléter et à signer pour officialiser que Léa est bien sa néko.
Le jeune homme lui dicta son identité avec donc son nom, son prénom, sa date de naissance, le numéro de telephone, bien que pour un aveugle c'est inutile, ainsi que son numéro de faxe pour lui écrire en cas de soucis et son adresse. Une partie était réservée pour le commerçant qu'il remplit alors en silence.
Seul le bruits des autres cages et des nékos osent perturber le silence. En même temps, que demande de plus ? Une explosion ? Ça serait affreux.
Ezio Ichimaru attend alors dans le silence avant que le vendeur donne un coup de tampon sur une feuille, puis de les lui remettre en mains propres tout en lui expliquant la suite.

-Et voilà Monsieur Ichimaru. Comme toujours, ces papiers sont importants en cas de problèmes. Gardez les bien, car sans ça e nfait on vous reprend pas de néko, c'est simple. lui dit le vendeur l'air ravis de savoir sa néko partir avec son nouveau maître.
Ezio Ichimaru quant à lui, sourit aimablement avant de sortir de l'argent et le lui donner avant de prendre les papiers, puis d'attendre le retour de sa néko Léa. Très vite, sa satisfaction fût garantie, car rapidement, Léa revient avec ses affaires personnels. C'est alors que l'aveugle Ezio plia les feuilles en deux, avant de les ranger quelque part sur lui. Il chercha une poche et dans sa veste évidemment, il y en avait une. Il les range, puis tendit sa main vers la néko en lui proposant d'y aller.

-On y va ? Tu veux passer avant, faire un magasin de vêtement pour que je t'offre quelque chose de jolie à porter ?
en réalité, Ezio Ichimaru l'imaginait dans une tenue des plus banales. Une sorte de chemise de nuit grise très sale, comme un peu la tenues des ouvriers qui travaillent sans relâches dans la saleté. Et encore, avec des chaussures, mais sans marque, qui sont des plus ridicules. C'est alors, dans le silence, qu'Ezio attendit sa réponse l'air joyeux.

Léa leva les yeux sur son nouveau maître, avant de poser sans autre expression sa main dans la sienne. Elle ajouta d'un ton neutre :

"Ce que je porte n'est pas élaboré, mais laid non plus. Il s'agit de la robe noir de travail que je portais pour servir. Elle est simple mais de bonne facture, aux manches courtes, de col rond, et s'arrête aux genoux. Je n'ai passé que deux jours dans le magasin, donc elle est peu sale."

D'ailleurs, aucune mauvaise odeur ne se dégageait de la demoiselle... Quoiqu'elle ne dirait pas non pour une petite toilette !

"Je dispose d'un change. Je porte également une paire de ballerines noires vernies, elles aussi de bonne qualité."

Une description générale qui lui permettrait surement d'imaginer la chose. Si en plus il venait à toucher le tissus, il verrait au contact léger et doux qu'elle n'avait pas se plaindre ! L'hybride avait eu la chance de servir un homme aisé, pour qui l'image était importante.
Léa reprit après un petit silence :

"Si vous souhaitez me fournir d'autres choses, je m'en remettrai à votre volonté."

Le début n'était jamais facile, avec un nouveau maitre. Il fallait découvrir son caractère, ses attentes, ses humeurs. Il est difficile de suivre des règles que l'on ne connait pas encore !

La description ne sembla satisfaire son nouveau maitre, et décision fut prise de modifier quelque peu sa tenue ! Léa prit pour la première fois son rôle d'yeux et ils sortirent donc bras-dessus, bras-dessous, en direction des galeries. Léa découvrit lors du trajet toutes les petites difficultés auxquelles Ezio était confrontées en tant qu'aveugle, et apprit rapidement à les lui éviter.

Un vêtement de domestique de maison ? Un tablier blanc s'ajouta à la robe noire, noué dans le dos. Blancs aussi étaient les bas, et noires étaient les chaussures à fine semelle et petits talons. Le serre-tête maintiendrait ses cheveux.
Une panoplie de serveuse comme la néko en avait l'habitude. Et une tenue qui, à vrai dire, lui allait bien, marquant sa taille fine, ses longues jambes, et mettant en valeur sa petite poitrine. Peut être était-ce pour cela aussi qui beaucoup la lui faisaient porter ? Mais non, pas dans le cas présent, puisque Ezio ne profiterait certainement pas de la vue...
Une dexième tenue, du même genre que la première mais légèrement différente : une courte jupe bleu sombre, une chemisette blanche, un petit tablier volanté et de hautes chaussettes sombres.

Un léger bracelet vint compléter le costume, et marquer sa présente appartenance à Ezio Ichimaru.




HJ/ voilà, débrouille-toi avec ça ! x)