Nouveau départ. [PV Hiruko]

Voilà le soleil qui se lève. Encore un nouveau jour, un nouveau jour à ne pas savoir quoi faire, à erre sans but, en espérant trouver quelque chose à se mettre sous la dent. L'humain que j'avais rencontré il y a presque un mois, qui trempait dans des affaires de mafieux, est décédé, tué par un ennemi de sa famille. C'était donc le retour à la vie de rue pour moi, comme avant. J'avais néanmoins pris soin de récupéré l'argent dans son appartement, ainsi que l'arme. Arme qu'il avait d'ailleurs souvent braqué sur moi. Il n'était pas très net, ce type. Pas étonnant qu'il est finit par se faire assassiner. J'avais dépenser une partie de l'argent dans de nouveaux vêtements. J'avais brulé les anciens, me trouvant finalement pitoyable avec. Les short trop courts, des hauts de latex couvrant seulement la poitrine.. En y repensant, je me dégoute. Ces vêtements portés uniquement dans le but d'attirer les regards, dans le but que quelqu'un me remarque et me vienne en aide. C'était finalement ça que je recherchais, une main tendue vers le haut pour m'aider à sortir de cette vrille infernale qui me déchirais un peu plus chaque soir. Je mis fin à ma prostitution. Ça non plus, je ne le supportais plus. Je souhaitais oublier ce passage de ma vie, aller de l'avant. Gagner de l'argent honnêtement, même si avec mes attributs de félins cela me parait impossible.

Je me levais enfin du banc sur lequel j'étais confortablement allongé. Le ciel se tintait de couleur flamboyantes, accompagné de beaux rayons de soleils et d'un léger vent frais. Je levais mes yeux rubis vers le ciel. Depuis combien de temps je l'observais ? J'avais l'impression de le connaître par cœur, ne comptant plus les heures passé à l'admirer. Mes mains se logèrent dans les poches de mon pantalon, avançant finalement vers le centre ville que je connaissais sur le bout des doigts. Ce centre ville … Il s'y ai passé tellement de choses. Chaque rue me rappelle quelque chose, plus ou moins joyeuses. J'y arrivais, et comme tout les jours, je toisais les différents humains qui passait à mes cotés.. J'avais peu être arrête la prostitution, mais il m'arrivait parfois de voler une bourse ou un porte-feuille, la tentation était trop grande. Alors que je fixais les humains, l'un d'eux posa sa main sur mon épaule. Mes sourcils se froncèrent instinctivement et je me retournais d'un geste rapide. Je reconnu Tarô. Cet ancien client qui s'était pris d'affection pour moi, et qui avait finalement pris les dernières séances simplement pour discuter avec moi, prendre un verre, sans avoir d'attouchement sexuel. Je l'apprécie pour ça. Un sourire apparu sur mon visage fatigué.

« -Tiens, que fais-tu ici ? Tu vas à ton travail ? »

« -Oui ! Cela faisait un petit bout de temps, ou étais-tu passé ? Je commençais à m'inquiétais. Te voir aujourd'hui me rassure, j'avais fini par croire que quelqu'un t'avais tué. »

J'eu un petit rire ironique, posant ma main droite sur ma hanche droite. En effet, j'avas failli me faire tuer plusieurs fois, mais j'étais toujours là. « -Ne t'en fais pas pour ça, j'ai juste pris une pause. J'étais hébergé chez quelqu'un. » L'homme haussa un sourcil. « -Quelqu'un ? Tu aurai pu venir chez moi, je te l'avais proposé ! Qu'est ce que tu fais maintenant ? Tu as suivis mes conseils ? » Mon sourire s'agrandit. « -J'ai arrêté d'avoir des clients. C'est toujours difficile d'avoir de quoi me nourrir, j'ai décidé de chercher un travail … Seulement, avec ma nature, je ne sais pas si c'est possible. » L'humain posa à nouveau sa main sur mon épaule avec un sourire tendre. J'analysais ce sourire, constatant que c'était sans doute parce qu'il était vraiment rassuré et content que j'ai finalement arrêté de vendre mon corps. « -Je connais un café, ou un bar restaurant qui viens tout juste d'ouvrir en ville. Il s'appel «Neko's Touch. Peu être que la ou le patron embauche justement des êtres comme toi. Tente ta chance. » J'enregistrai le nom du bar, et appréciait cette petite aide. « Là je dois filer au travail, mais tiens moi au courant. » Il me tendit sa carte, que je pris et après un coup d'œil enfonça dans la poche de mon pantalon. «Tu peux m'appeler à ce numéro. Et ne disparais pas comme la dernière fois, Judikaël ! » Dit-il en me dépassant. D'un geste de la main je lui disais au revoir, un léger sourire sur mes lèvres. Neko's Touch ? Le nom me paraissait étrange, mais n'ayant rien à faire de la journée je décida de finalement tenter l'aventure. Qu'avais-je à perdre ? Qui ne tente rien n'a rien.

Après avoir demandé mon chemin plusieurs fois, avoir tourné en rond pendant une trentaine de minutes, je me stoppais enfin devant un bâtiment. L'affiche annonçait bien que c'était le bar en question. La première impression que le bar me donna … « Cette endroit est bien trop beau pour que je puisse y travailler. » Mon visage se pencha sur le coté, déglutissant nerveusement. Je ne m'étais jamais lancé dans une démarche comme celle-ci, et je n'avais aucune idée si ce bar recherchais du personnel ou non, et s'il serait apte à travailler avec des nekos. J'ouvris alors ma veste noire, laissant voir un une chemise simple et blanche. D'un regard perçant j'observais l'intérieur du bar. Ma queue de félin montrait bien ma nervosité, se balançant nerveusement de droite à gauche, mes oreilles se tournant rapidement vers l'arrière, puis à nouveau vers le bar, captant le moindre son. Le tension me gagna et finalement je soupirais. Je n'avais pas le courage. Je m'avançait pour m'assoir sur l'une des chaises du bar, m'adossant au dossier en croisant les bras avec un air grave. Que devais-je faire ? J'étais rempli de doutes. Fronçant les sourcils je me relevais d'un coup brusque, mes genoux frappant contre la table qui se souleva, tombant, et mon élan faisant tomber également la chaise en arrière. « Merde ! » Ralais-je. Je redressais la table en maudissant ma maladresse. Si le patron était dans les parages et qu'il m'avait vu faire, j'étais fichu. Je remis la chaise comme il fallait, avant de sortir de cette terrasse en traversant la rue. Je me retournais, m'adossant au mur en contemplant ce nouveau bar, puis me laissa glisser contre le mur. L'optimiste me quittant, je m'imaginer déjà finir mes jours à faire la manche, assit sur ce trottoir.

Je ne comptais plus les multiples questions se bousculant dans mon esprits. Le vent devient un peu plus frai encore, soulevant mes cheveux ébènes désormais en bataille. Je passais ma main droite entre les mèches qui me cachait la vue, observant la plupart des clients sortir du bar dans lequel je venais de me faire honte. Puis ce fut au tour d'un homme aux cheveux cendrés de sortit … de traverser la rue … Pourquoi il se met devant moi ? Je fronçais légèrement les sourcils, puis engloutis ma mauvaise humeur habituelle. C'était peu être le patron du bar qui venait se plaindre du raffut crée plus tôt. Plutôt plaisant à regarder, je l'analyser de long en large avant d'entendre sa voix. Voix qui allait parfaitement avec son physique, en passant. Mon oeil gauche cligna en ce recevant une goute d'eau, alors que l'humain me prenait par le poignet, me tirant vers l'avant m'obligeant donc à me relever et à le suivre. Je sentis que cet homme avait une force physique non négligeable, et je n'allais pas le repousser alors qu'il avait traversé la rue pour m'embarquer dans le bar, même si je ne savais pas pourquoi il l'avait fais. Ma queue féline s'agitait rapidement sous l'eau, eau qui ne me dérangeait aucunement. J'avais pris l'habitude de ne pas rechigner contre quelque chose contre lequel je ne pouvais rien y faire.

J'étais enfin sous un toit, et mon regard glissa immédiatement sur la surface de la salle, par peur de représailles de certains clients. Par chance, ils étaient déjà tous partit. Mes oreilles se dressèrent en sentant un poids doux sur mon crâne, tournant mon regard rubis vers l'humain, intrigué. Que voulait-il ? Et qui était-il ? Je posais en silence mes mains sur mon crâne, le frictionnant en couchant mes oreilles en arrières, passant habilement entre. Je ne cessais d'observer cet humain, qui n'avait pourtant pas l'air d'une nature solidaire et douce. Sa voix résonna à nouveau dans la salle et je laissais glisser la serviette humide sur mes épaules. Je ne répondis pas, plutôt méfiant. Il posait des questions, alors qu'il ne s'était pas présenté, ni dis quel était son statut dans ce bar. Ma main droite vient passer dans mon dos, vérifiant que mon arme était toujours là. D'une fine caresse je fus rassuré. Non pas que l'humain représentait peu être une menace pour moi, mais on ne sait jamais comment une conversation peu finir.. Et je le savais que trop bien. Mon regard suivait le moindre de ses gestes, désireux d'apprendre la moindre information sur sa personne. Je basculais mon corps vers lui lorsqu'il allât près de l'extérieur. Je m'avançais enfin vers lui, après avoir déposé la serviette donnée par l'humain sur le rebord d'un siège.

«-L'homme chez qui j'ai vécu durant près d'un mois s'est fais abattre par des personnes qui ne l'aimaient pas beaucoup … Voilà pourquoi je suis de nouveau à la rue. Quand à la police, ils me connaissent maintenant, et savent très bien que c'est inutile de s'arrêter pour moi. »

Je m'adossais contre l'autre bord de porte d'une épaule, les bras croiser. Mon regard qui fixait la pluie se tourna sur l'humain, accompagné d'un visage sans expression. Durant quelques secondes je l'observais, la cigarette me rappelant avec nostalgie mon ancien faux maître. Puis l'humidité de ma veste me gêna et je restais face à l'humain pour la retirer, oubliant dans ce moment que mon pistolet était soutenu entre ma chemise et mon pantalon. Je la pliais brièvement en la posant sur mon avant bras et je les croisaient à nouveau sur mon torse. La nervosité était passé, et j'avais déjà plus de facilité à lui parler.

« -En vérité si je suis entré dans ce bar ce matin.. C'est parce qu'une connaissance que j'ai croisé aujourd'hui m'a parlé qu'ils recrutaient des employés …. » Sa voix baissa d'un ton. « Bien qu'avec ma race je doute qu'on soit capable de faire autre chose que de se prostitué... » Je me redressais en déglutissant, m'adossant à nouveau, relevant mon regard flamboyant sur l'humain. « J'étais venu pour voir le patron de ce bar, et de lui proposer ma candidature, aussi pitoyable soit-elle. J'ai besoin d'argent, et d'un milieu stable.»

J'ignorais totalement à qui j'avais à faire, mais parler avec quelqu'un m'arrivait rarement, me manquait terriblement. Ma main droite se crispa sur mon bras gauche, avant que j'entende une porte derrière moi s'ouvrir. Mes yeux se tournèrent vers le bruits, fronçant les sourcils en voyant apparaître un deuxième humain, plus jeune que celui avec qui je parlais déjà. Je devinais qu'il devait s'agir d'une arrière boutique … L'humain me dévisagea de haut en bas, puis je vis la surprise sur son visage et il vient se mettre derrière le bar d'un pas rapide. A quoi jouait-il ? Je le fixais, la réponse à ma question arrivant d'une manière étonnante.

« -Monsieur Hiruko attention ! Il a une arme, dans son dos ! »

J'haussais les sourcils de surprises, ma main droite se plaçant instinctivement sur mon arme alors que mes oreilles se couchaient. La sonnette d'alarme était tirée. Ma queue avait stoppé tout mouvement, et je gardais les muscles de mon corps tendu, prêt à bondir si les choses se gâtaient. Je ne savais pas qui était le patron ici, mais là, c'est sur, je n'aurais pas le poste.

Un humain venait d'entrer dans la boutique, criant garde à l'arme que je portais dans mon dos. Je régis mal, un peu trop méfiant et sur mes gardes, ne connaissant pas du tout les réactions que pouvait avoir l'humain en face de moi, malgré le fait qu'il semble avoir un calme à tout épreuve.. Ma main se crispait sur la cross de mon pistolet, les sourcils froncés et mes yeux rubis passant d'un humain à l'autre. Néanmoins la tension baissa rapidement en moi rien qu'en observant l'attitude d'Hiruko; il resta parfaitement calme, tapotant sur sa cigarette afin de faire tomber la cendre. Ce geste, je l'avais déjà vu des millions de fois .. Je lâchais finalement mon arme, avant que l'humain réponde au stagiaire. Je fronçais légèrement les sourcils en me redressant, la nervosité me quittant totalement. Mes yeux rubis scrutait à nouveau le moindre de ses gestes, remarquant la montre, et le fais qu'il se frotte un doigt en particulier. Maladie ? Tic ? Démangeaison ? Je n'en savais rien, et cela ne m'apporterais rien de la savoir, mis à part ma curiosité obsessionnelle de vouloir constamment tout savoir. Ma queue de félin dansait à nouveau derrière moi.

L'humain à le chevelure de reflet de lune reprit la parole. J'observais le stagiaire qui paraissait totalement aux pieds de l'homme. J'en déduis donc que c'était lui, le gérant. Gérant à qui j'avais déjà fais les plus grosses gaffes. Mon regard se tourna un court instant vers l'extérieur. Il pleuvait toujours autant. J'entendis la porte s'ouvrir puis se refermer. Je dépliais puis repliais ma veste, légèrement anxieux, avant qu'Hiruko ferme la porte. Mes yeux rubis se tournèrent donc vers l'humain « Hiruko », mes oreilles se couchant légèrement vers l'arrière suite à la réplique qu'il dit. En effet, je le savais, que j'avais peu de chance d'être embauché, surtout qu'apparemment il avait aussi des stagiaires comme aide. Je baissais presque de honte les yeux, je savais très bien que je n'avais pas le profil pour avoir un job trop sérieux. Je suivis le gérant, m'asseyant à l'endroit indiqué en prenant soin de relever ma queue féline, la passant ensuite autour de ma jambe gauche. Je tenais toujours ma veste humide, alors que mes cheveux avaient déjà finit de sécher, modelé par le vent je me retrouvait avec une coupe en bataille. Mes oreilles tressaillaient doucement, gardant une expression froide alors que l'ont pouvait facilement discerner une nervosité naissante.

« - Je m'appel Judikaël … Death. Pour le logement je.. les bancs des villes me suffises. Pour l'hygiène je vais aux douches collectives quand c'est fermé, ainsi je n'ai pas de problèmes avec les humains. Mais je n'ai pas d'endroit ou stocker mes affaires .. » Je déglutissais, détournant les yeux un bref instant, avant de les redresser dans le regard glacial de mon interlocuteur, reprenant un peu d'assurance. « J'ai vraiment besoin de se travail, au moins pour avoir un peu d'expérience et partir pour un autre restaurant si je ne vous conviens pas. » Je vouvoyais rarement les humains, je n'aimais pas vraiment cela, j'avais l'impression que vouvoyer quelqu'un signifiait que je lui était inférieur. Pourtant, je le faisais avec lui. Il m'inspirait le respect sans que je m'en aperçoives, et je voulais vraiment ce poste. « Prenez moi en période d'essai, comme l'autre humain, en stage. Si je ne conviens vraiment pas je partirai sans un mot. Je ferai tout pour ne pas vous décevoir. J'ai vraiment besoin de ce travail, et je suis motivé … Certes j'ai encore quelques efforts à faire, peu être être plus souriant, pour accueillir les clients.. » Je serrais mes mains l'une dans l'autre, je me forçais à garder mes yeux fixé dans ceux d'Hiruko. « Si je vous cause le moindre problèmes je partirai. » Mes oreilles félines se redressaient. « J'ai une bonne endurance physique, et de la force. Je ne me plaindrais pas pour les tâches, même si il sagit de faire du ménage … Je serais au contraire heureux d'être à vos cotés, vous m'inspirez confiance. » Que m'arrivait-il ? Je n'avais jamais été aussi bavard, jamais je n'avais dis une chose pareil à quelqu'un, encore moins un humain que je connaissais seulement depuis une quinzaine de minutes. J'enfonçais légèrement mes griffes dans la peau de mes mains, mon corps s'emparant d'une chaleur de stress. Néanmoins je faisais attention à toujours garder un regard déterminé dans les yeux de l'humain, et je trouvais les secondes interminables.

[Petit poste … ]

Je déballais un nombre de mots impressionnant. Je me surpris moi-même à être aussi bavard, moi qui parlait que très peu en temps normal. Je pense que si je l'étais autant, c'était parce que je sentais que la personne en face de moi m'écoutait vraiment, qu'elle ne se fichait pas de mes mots, qu'elle me témoignait un minimum d'attention. Lorsque je me tus enfin, une bouffée de chaleur me pris par le stress. En quelques secondes j'avais tout dis, et pourtant l'attente d'une réponse m'angoissait, les secondes paraissant beaucoup trop longue. Mes oreilles félines se penchait légèrement vers l'arrière, mais mon regard, lui, ne le fuyait pas. J'en voulais, j'étais motivé bien qu'intimidé. Je ravalais ma salive anxieusement, et je me perdais dans la couleur envoutante des yeux de l'humain. Sa voix résonna enfin. Mes oreilles se redressèrent vers Hiruko, buvant littéralement ses paroles. Je sentis mon cœur s'emballer à une allure folle lorsqu'il m'appela par mon prénom. Peu de gens le faisais, mais que ce soit dans ce contexte et que ce soit peu être mon futur patron qui le prononçait me fit ressentir quelque chose en particulier. Quelque chose d'indescriptible. Ce dernier m'annonça que je pourrais loger dans l'arrière boutique. Mes yeux s'ouvrirent plus grand sur la surprise, allait-il finalement prendre le risque d'embaucher quelqu'un comme moi ? Il laissa un petit temps, laissant un suspends que j'avais du mal à supporter. Mon cœur battait déjà à tout rompre, et il fallait qu'il rajoute du sadisme de me faire attention encore plus. La pointe de ma queue féline s'agitait nerveusement, alors que je déglutissais, encore.

Le verdict du chef tomba enfin. Un sentiment de soulagement mêlé à de l'excitation pur me traversa le corps. Avais-je bien entendu ? Hiruko m'acceptais ? Je ne pu contrôler les muscles de mon visage, qui s'étiraient pour laisser voir un sourire sincère sur mes lèvres, bien que faible. J'avais un peu de mal à extérioriser les sentiments autre que la colère et la haine. L'humain se pencha un peu plus sur la table, prenant un air grave, et je me calmais aussitôt. Ma mâchoire se crispa en entendant ses deux phrases. Jamais je n'avais été séparé de mon arme, et un sentiment d'insécurité se lisait dans mes yeux, rien qu'en imaginant que j'allais devoir faire face à des humains sans protection. Je détournais un court instant les yeux, peu être intimidé par le regard glacial et pourtant si attirant qu'il me lançait. Ce n'étais pas permis d'avoir d'aussi beaux yeux.

La pression baissa totalement, et je me sentais maintenant plus rassuré. Enfin, enfin j'allais pouvoir travailler honnêtement. Mon regard glissa un court instant sur les lèvres d'Hiruko alors qu'il me disait qu'un uniforme allait m'être remis et que je débuterai mes journées à sept heure le matin. De toute manière, dès que le soleil se lève, je suis réveillé. Cela n'allait pas être trop difficile pour moi de respecter ses horaires. Et puis, j'étais trop heureux en ce moment pour trouver quelque chose à redire. Je fixais toujours ses lèvres lorsque l'humain sourit, et je haussais un sourcil avant de relever enfin mes yeux de braise dans ses yeux de glace. Je remarquais le passage de sa main dans ses cheveux. Cheveux qui avait l'air si doux et agréable au toucher. D'ailleurs, comment avait-il eu des cheveux d'une telle couleur ? Ils paraissent si naturels, ainsi. Et s'accorde si bien avec la couleur de son regard. Je tressaillis avec légèreté, entendant à nouveau le son de sa voix. Des choses que j'aurais oublié de mentionner ? Des ennuis .. Certes, des ennuis j'en ai déjà eu, et pas des moindres. Mais si je commençais à m'étaler dessus, il y en aurais pour une journée. La seule chose récente et qui pourrait avoir encore des répercutions sur le présent serais …. Je ne répondis pas de suite, laissant un blanc s'installer entre lui et moi. Je tournais mes oreilles en arrière, entendant que les bruits de la pluie avait disparue. A nouveau le propriétaire du restaurant me regardais dans les yeux, avant d'avoir un rapide sourire en s'installant un peu mieux dans le fauteuil. Alors que plus tôt j'avais parlé pendant près de deux minutes sans m'arrêter ou très peu, là je restais complètement muet. Il m'informa son nom que j'avais entendu auparavant de la bouche du stagiaire, m'annonçant en bonus que j'étais son tout premier employé. Je ressentais une légère satisfaction personnelle.

Je me disais que c'était à son tour d'être aussi bavard. J'eus droit à ce que j'appel un compliment, bien qu'il disait simplement que je convenais, et que j'avais l'air « assez fort ».. Cet humain m'encourageais déjà, sans avoir vu de quoi j'étais capable, et ces mots me rassurer, m'enlevais tout le stress et le doute que j'avais ressentis jusqu'ici. Mes yeux rubis se baissèrent sur les mains de l'humain dès que ce dernier les bougea, et je penchais légèrement le visage sur le coté gauche en observant le frottement qu'il faisait sur son doigt, ce doigt en particulier. Je me posais à nouveau la question sur l'origine de ce geste, avant de relever les yeux vers lui. Je fronçais les sourcils sans méchanceté, et très peu, seulement le fais de dire que je suis un « humain » pas normal m'intriguait. Non, c'était eux qui n'étaient pas normal. Puis je repensais à ce qu'il m'avait dis plus tôt, ce lui dire si je pourrais apporter des ennuis au bar. Étant plus confiant que précédemment, je me lançais, posant ma main gauche crispé sur la table, grattant inconsciemment cette dernière, baissant légèrement les yeux. « -Concernant votre question de tout à l'heure... » Je relevais ensuite les yeux, plantant mon regard brûlant dans ses yeux gelés.

« -J'ai été prostitué pendant des années. J'ai arrêté il y a quelques semaines, mais je trainais toujours dans le coin, alors peu être que si des clients viennent et me reconnaissent … Mis à part ça, je ne pense pas que ceux qui ont abattu mon ancien faux maître me recherchent. Je ne trempais pas dans ses magouilles, je lui ai simplement pris un peu d'argent et son arme. Non, la seule chose qui pourrait vous ennuyez serait .. Que je suis un ancien gigolo. »

Étrangement je ressentais le besoin de me montrer sûr de moi, montrer à Hiruko que malgré le fais que j'ai été prostitué j'avais besoin de passer à autre chose. De remonter dans ma propre estime, et d'avancer dans ma vie d'une meilleure façon. De.. remonter la pente. J'étais certain que maintenant, grâce à cet homme, j'avais déjà fais un gros pas en avant. Je le remerciais intérieurement d'être revenu me chercher sous la pluie et d'avoir accepté de me prendre comme employé, malgré les mauvais coté que j'ai pu lui montrer quelques minutes plus tôt.

[Ho non, j'aime ta façon d'écrire .. Pourquoi pas faire rentrer quelques clients ?]

Je sentais que ma vie prenait un nouveau tournant, que je montais une marche, la première marche d'un escaliers vers la sortie du trou dans lequel j'étais tombé au fond. Le simple fais que cet humain à l'allure si froide m'accepte en tant qu'employé réussit à faire remonter un peu d'espoir en moi, espoir que j'avais depuis longtemps tassé au fond de mon cœur. Je ne vis aucun signe de dégout sur le visage de l'humain, malgré que je venais de lui avouer que durant des années mes soirées étaient occupé à me faire utiliser par un bon nombre d'inconnu en échange d'argent. Je ne su pas vraiment quoi penser, peu être le cachait-il, son dégout, ou peu être était-il vraiment quelqu'un de bien. Ma queue féline se balançait lentement, avec grâce et souplesse, alors que je suivais du regard l'humain qui se relevait pour aller rouvrir la porte. Je savais que l'eau avait arrêté de tomber, et je laissais glisser mes yeux sur le corps complet de mon patron, détaillant le moindre plis de ses vêtements. Certes je m'étais calmé sur mon coté pervers, mais je restais tout de même un homme. Et je me demandais comment il était fait en dessous de ces vêtements.. Je relevais rapidement les yeux lorsque je le vis se retourner, me faisant signe de venir vers lui. Je me levais en faisant attention à ne pas faire tomber la chaise, cette fois, puis marchait vers lui.

Hiruko me disait que j'allais tout de suite commencer. J'éprouvais une certaine excitation. Je préférais commencer de suite plutôt que de repartir pour le reste de la journée et de patienter à l'extérieur jusqu'au lendemain matin. Je n'aurais pas supporter l'attente, et je voulais lui montrer dès maintenant que je pouvais être capable d'obéir et de faire en sorte que tout ce passe bien. Comme il me l'avais dis, je me dirigeais vers l'endroit ou me changer. Je pris le dernier casier par rapport à la porte, celui près de la fenêtre et l'ouvrit, déposant en premier ma veste puis mon arme, que je cachais entre les plis de ma veste. J'entrepris de défaire ma chemise, déboutonnant les boutons assez rapidement, avant de la poser un peu en vrac dans le casier. Mon regard scanna la pièce du regard, trouvant en face des casiers une espèce d'étagère en métal ou était posés des vêtements dans des sacs plastiques, soigneusement plié. Était-ce les fameux uniformes ? Je m'en approcha, souleva un paquet plastifié puis en pris un. Devais-je les prendre dès maintenant, ou devais-je juste prendre une chemise et non l'uniforme complet ? Ce choix pourtant simple apparaissait comme un dilemme pour moi. Si je ne choisissais pas la bonne réponse, Hiruko aurait une moins bonne impression. J'avalais ma salive, optant finalement pour prendre l'uniforme complet. Dans le pire des cas, je pouvais toujours dire que je ne savais tout simplement pas quoi faire. Je retirais alors mes chaussure et mon pantalon, remettant par la même occasion correctement mon boxer noir avant de retirer les vêtements du plastique et de passer sur moi la chemise ainsi que le reste de l'uniforme. Apparemment j'avais pris la bonne taille, car je me sentais plutôt à l'aise dedans. Une glace se trouvait dans cette pièce, et j'en profitais pour passer un rapide coup de mains dans mes cheveux pour les arranger, même si ce ne fu pas réellement un succès; à peine avais-je franchis la porte pour ressortir qu'un courant d'air les remis comme ils étaient.

Un mélange de parfum féminin arriva jusqu'à mes narines, me faisant froncer les sourcils à peine étais-je rentré dans la salle. Je repérais rapidement trois femelles que je n'avais pas vu venir et ma mâchoire se crispa. Ha, ça .. J'avais complètement oublié de mentionner à Hiruko ce problème .. Pourquoi ça n'existait pas, les bars ou seuls les hommes pouvaient rentrer. Mes poings se serrèrent, rien que les entendre parler entre-elles m'agaçait fortement, et une réaction de chair de poule se forma sur ma peau. L'une d'entre-elle glapie et je fronçais d'avantage les sourcils, avant de me rendre compte que j'étais resté planté là durant quelques secondes à les fixer d'un air furieux. Je tournais mes yeux vers Hiruko qui me fit signe de venir le rejoindre, ce que je fis en vitesse. J'oubliais un court instant les femelles, écoutant attentivement les consignes donné par mon patron, bien que ma queue s'agitait brusquement et que mes oreilles étaient tournés vers les femmes assissent. Mes yeux scrutait le plateau munit de trois tasses. Cela avait l'air simple, et j'avais assez bonne mémoire. Mon regard rubis se releva ensuite sur l'humain, je ne pu empêcher un léger rougissement d'apparaitre sur mes joues. Jamais personne de m'avais dis une chose pareille. Non, les autres étaient plus du genre à complimenter simplement les lèvres pour les gâteries que je leurs faisaient ou mon postérieur … Son sourire m'apaisa, et je répondit par un petit sourire. J'entendis quelques autres clients entrer alors que je m'emparais du plateau à deux mains, me dirigeant à contre cœur vers la table ou trônait les trois femelles humaines.

«-Bonjour …»

Disais-je sur un ton incertain, évitant leurs regard. Néanmoins j'avais réussis à crisper mes muscles en un sourire. Un faux sourire bien hypocrite, certes, mais c'était un sourire. Non mais vraiment, je n'avais pas de chance de tomber sur des femelles dès la première table. Je déposais les différents objets sur table en les donnant respectivement aux bonnes personnes avant de frôler l'épaule de l'une d'elles. Mon corps entier se crispait soudainement, ma queue féline se relevant toute droite en l'air. J'avais déjà lâché la tasse et heureusement, sinon je l'aurais faites tomber sur la femelle. J'esquissais un sourire des plus crispé avant de vite me reculer de cette table, portant le plateau verticalement de la main gauche en retournant d'un pas rapide vers le bar ou se trouvait mon patron. On voyait bien dans mon regard que quelque chose n'allait pas. Je décidais d'y aller franchement avec lui, de lui avouer tout de suite que je ne supportais pas d'approcher une ou plusieurs femelles à moins d'un mètre. Je déposais alors le plateau sur le bar. J'entrouvrais les lèvres prêt à l'appeler … Mais comment l'appeler ? J'eus un blocage, n'en ayant aucune idée. Je me souvenais alors comment mon ancien faux maître appelais son supérieur.

«-Boss, il y a quelque chose que j'ai omis de vous dire ...et je n'y avais pas pensé avant de voir les clients ..» Je me stoppais un court instant, ne sachant pas vraiment comment le lui dire. C'était quelque chose qui paraissait des plus étrange et ridicule pour un bon nombre de personne. «Je ne peux pas m'approcher des femelles.» J'étais à nouveau nerveux. «Elles me dégoutent, me répugnent, me donne la chair de poule et j'ai toujours un ressentit de haine en en voyant une.» Évidemment, ça aurait été trop beau que tout ce passe naturellement bien. Mes oreilles se plaquèrent sur mon crâne, je craignais réellement la réaction que pourrais avoir Hiruko.

[Je n'ose pas aller plus loin, pour laisser agir ton perso >_< Désolé, ça me fais un post tout naze du coup.]

Un léger bruit de fond se créa dans le bar, une petite quantité de clients venaient de faire leur apparition, et parlant entre-eux donnait un peu d'ambiance à la salle. J'étais revenu au bar assez tendu, et fais par de mon rejet obsessionnel envers les femelles à Hiruko, qui avait eu l'air surpris du surnom que je lui avais donné. Il m'écoutait tout en s'agitant pour crée la commande d'une autre table, et lorsqu'il se redressa enfin pour me répondre je remarquais le léger agacement dans son regard. Je baissais alors les yeux sur le plateau ou quatre nouvelles boissons étaient posées dessus tout en l'écoutant, mes oreilles se baissant peu à peu de me faire gronder. J'enregistrais en même temps à qui était les tasses, avant d'hausser un sourcil en relevant des yeux surpris lorsqu'Hiruko me parla de plante verte. Les transformer en.. plante verte ? Je ne savais pas si je devais rire ou le prendre vraiment au sérieux. Je gardais cette idée dans un coin de mon crâne en déviant mon regard sur la table près de la vitre qu'il venait de m'indiquer. Mes oreilles se redressait, la petite fâcherie de l'humain m'avait calmé. Il me demanda si j'avais autre chose à lui dire qui pourrai compromettre mon travail dans le restaurant. J'eus un rapide moment de reflexion avant de dire, bien plus honteux que pour l'affaire de la prostitution et des femmes. Je prenais donc le plateau en premier, avant de dire d'un ton fuyard.

« -Je ne sais ni lire … ni écrire ...ni compter plus de cent.»

Disais-je avant de me retourner aussitôt partant en direction de la table de quatre. Hiruko allait surement regretter d'avoir embauché un employé avec si peu de ressource. Tout ce que j'avais comme mérite était peu être ma force physique et mon endurance. Je n'étais même pas capable de faire autre chose qu'une addition, et il me fallait du temps, comptant sur mes doigts. Et encore, j'avais appris à le faire tout seul ! Alors niveau qualité … J'arrivais sur la table et en me concentrant en premiers sur les deux hommes je leurs offris un sourire, déposant sans verser une seule goutte les deux tasse de café sur la table, puis jetant un rapide coup d'oeil aux deux femmes en leurs déposant leurs boissons. L'une d'elle me sourit.

« -Alors tu es nouveau ? Comment ça ce passe, tu as déjà travaillé dans ce genre d'endroit ? »

Je me crispais légèrement, mais fit l'immense effort de la regarder dans les yeux en gardant un sourire déjà moins hypocrite que celui donné à la table constitué uniquement de femelles. « -J'ai débute aujourd'hui … Je n'ai pas beaucoup d'expérience, alors ne m'en veuillez pas si quelque chose vous déplait, mademoiselle, bien que pour le moment ça ce passe bien, merci. » C'était fou comme le fais de m'être fais recaler par mon patron pouvait me faire accomplir des miracles. Un sourire, un « mademoiselle » et non « sale femelle » ainsi qu'un remerciement; je m'étonnais moi même. « Veuillez m'excusez je dois m'occuper d'autres clients.. »

Disais-je finalement, alors qu'elle me rendit mon sourire. Je m'éloignais de la table pour aller vers celle près de la vitre, deux garçon. Je me sentais tout de suite bien plus à l'aise, et je me penchais sur leur table pour y déposer la note après un sourire. Je sentais que j'allais avoir des crampes au visage à la fin de la journée, si il fallait sourire bêtement à chaque fois que l'on voit quelqu'un que l'ont connait même pas. Mais bon, je n'allais pas râler déjà. Je rembarrais donc moi même ma mauvaise humeur et me retournait pour repartir vers le bar, faisant virevolter ma queue inconsciemment. Cela du amuser l'humain, car je sentis sa main me la caresser en douceur, mais sans aucune discrétion. Je fronçais légèrement les sourcils en me forçant de ne pas lui en coller une et je retournait contre le bar. Je jetais un rapide coup d'œil sur la pendule accroché sur le mur derrière le bar. Bientôt midi .. Je savais parfaitement que c'était dans ses eaux là que le plus de clients affluait. Même sans avoir déjà travailler dans un restaurant, il suffit de passer quelques jours à se balader en pleine ville pour le remarquer.

Je venais d'avouer à mon patron que je n'avais aucune capacité fiable pour ce travail. Les femelles me dégoutes, je ne sais pas lire, ni écrire, et très peu compter. Il n'avait finalement aucune raison pour qu'il me garde cependant j'espérais qu'il me permette de rester ici. Il y avait un peu plus de monde dans le restaurant et le rythme était un peu plus soutenu, mais le travail s'effectuait sans problème. J'avais eu un petit coup de stress en voyant autant de monde rentrer, me disant que j'allais pas pouvoir tous les servir, et finalement si, j'y suis arrivé, m'accordant sur la même onde d'Hiruko tout ce passait correctement. Dans l'élan du travail je ne distinguais plus vraiment les hommes des femmes, et ça m'aida à rester concentrer. Pour une première fois je n'avais encore rien fais tomber. Le restaurant se vidait peu à peu une nouvelle fois, et je chercha mon patron du regard. Je venais de finir d'apporter des boissons à deux jeunes, sans doute étudiant, et je retournais au bar en voyant le signe d'approcher.

J'arrivais à sa hauteur et déposant le plateau désormais vide sur la table, relevait mes yeux rubis dans les siens. Je me crispais en l'entendant revenir sur le sujet de la lecture et de l'écriture, mes yeux se baissaient également, honteux. Mes oreilles se redressèrent rapidement en entendant la fin de sa phrase. Il allait m'aider à apprendre à lire, écrire, et compter ? Ha, donc cet humain avait un fils … Je me demandais quel âge il avait. Je ne supporte pas les enfants, je peux approcher de quelqu'un dès qu'il a plus de dix-huit ans.... Sinon, il m'agace automatiquement. J'eus pourtant un petit sourire, comme pour répondre qu'en effet je suis très motivé et que ça ne me faisait pas peur. Il reprit rapidement la parole, me disant que je n'aurais pour le moment qu'à apporter les boissons et les additions, ainsi que rapporter l'argent au bar.

« -Je suis désolé de vous causer déjà des ennuis .. Je n'ai jamais eu d'éducation. » Je détournais un instant les yeux, pour observer les deux étudiants qui apprenait sagement leurs cours. Je posais ensuite mes avants bras sur le bord du comptoir, plongeant mon regard de braise dans les yeux neigeux de mon interlocuteur. « Quel âge a votre fils, si je peux me permettre ? » J'eus une légère pensée pour mon propre passé, mais aucune peine se retranscrit sur mon visage. Je ne regrettait pas mon geste. Je n'avais d'ailleurs jamais revu cette femelle depuis. Je sortais de mes pensées pour m'attarder une nouvelle fois sur le physique fort plaisant de celui qui m'avait embauché. Serait-il bisexuel, par hasard ? Je ne dirais pas non à une soirée coquine en sa compagnie. Ma queue fouetta le bar d'un claquement sec, et l'un des étudiant tourna son visage vers moi, intrigué. Certain nous considérait simplement comme des bêtes furieuse, prêt à sauter sur n'importe qui. Mes yeux rouge croisèrent ceux de l'étudiant et mes lèvres s'étiraient en un sourire séducteur. Vieille habitude. Cela me perdra.