Home sweet home [pv. Kimiyo]

Cela faisait quelques dizaines de minutes que l'on roulait. Et puis, l'homme arriva dans une impasse assez longue, et l'air abandonnée, les arbres étaient morts et les chauves-souris s'étaient emparées des plantes ou des animaux qui vivaient encore. Après une trentaine de mètre, le chemin menait sur une énorme maison apparemment, assez vielle. Après s'être arrêté et avoir fait sortir la neko de la voiture, l'homme à ouvert la grande porte qui donnait sur un long couloir. Après l'avoir traversé, le maître l'emmena au premier étage.
Elle pouvait voir à droite, un bureau, et à gauche, une salle de bain. Il l'emmena encore plus loin. Dans une petite pièce qui lui servirait apparemment de chambre. Un lit, un bureau à côté, une fenêtre, et à sa gauche, une armoire. Sur le bureau, Kiyo se réjouit de voir un carnet et des stylo.

"Voilà ton nouveau chez toi. La salle de bain est à gauche des escaliers, le bureau en face est le mien, l'étage d'au dessus ainsi que le sous-sol me sont réservé, t'aura pas à y mettre les pied... donc, mis à part si je te l'ordonne, tu n'y a pas accès. Au reste, il me reste de vieux uniformes de domestiques de ma famille que j'ai mis dans ton placard. Je crois que cela te suffira, au pire je pourrais toujours en acheter plus tard. Pour l'instant, je te laisse te reposer, reviens me voir quand tu saura te tenir sans vaciller sur tes deux jambes..."

Pendant que on maître parlait, la neko se concentra pour ne rien oublier

*La salle de bain à gauche des escaliers, le bureau en face est le sien, donc, sûrement pas y aller, pas aller non-plus au sous-sol et à l'étage au dessus, ou la la, tout ça c'est compliqué...*

Merci monsieur Kuraï dit-elle simplement. Elle se souvenait du nom du chasseur de nekos.

Kimiyo avait du mal à se concentrer, sans doute à cause des évènements de tout à l'heure.
Quand son maître eu quitter la pièce, la jeune fille se coucha sur son lit et écrivit les renseignements nécessaire sur le petit cahier qui trônait sur le bureau. Après cela, elle s'endormit quelques minutes. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dormi sur un vrai matelas. Au moins quelques années. La dernière fois, quand elle s'était réveillée, elle se trouvait dans une caisse dans la rue.... Mais aujourd'hui, elle dormit très bien, si bien, qu'elle dût dormir plus longtemps que son maître ne pourrait le supporter. Dés qu'elle se réveilla. Elle se dépècha d'enfiler la tenue de domestique et de descendre les escaliers sans un bruit.

Arrivée en bas, elle se recoiffa, respira un bon coup et entra dans le sal... la cuisine. La neko n'avait apparemment pas bien regarder. Kiyo se retourna donc et entra dans le salon. Elle ne trouva pas directement l'homme et resta au milieu de la pièce sans bouger. Son regard se posa sur la bibliothèque. Des dizaines de livres étaient soigneusement posés sur les étagères. Elle détermina qu'il devait les avoir depuis longtemps vu la poussière qu'il y avait dessus. Elle devrait sûrement nettoyer ça un jour ou l'autre....

Kimiyo dû attendre deux ou trois heures, debout devant la bibliothèque. Son mâitre ne s'était pas montré, mais elle obéissait aux ordres et ne bougeait pas. Le soleil rayonnait déjà dans le ciel. Il devait être six ou sept heures du matin. Puis, la neko entendit un bruit qui descendait les escaliers, elle se retourna et observa son maître qui entrait dans la cuisine. Après une minute, il arriva dans le salon, et dit simplement :

"Prend l'habitude de prendre un plateau pour me servir mon thé le matin. Je t'ai peut-être interdit le dernier étage et le sous-sol, mais si tu n'es pas maladroite rien ne t'empèchais de chercher un peu..."

Kiyo hocha la tête et s'apprettait à entrer dans la cuisine, quand, après un temps de réflexion, monsieur Kuraï dit :

"Au fait... Quel expérience as-tu comme domestique?"

La neko se concentra un peu pour réfléchir à ses compétences. Elle savait servir le thé, nettoyer, en faisant extrèmement attention, vu qu'elle était très maladroite. Mais après, que faut-il savoir faire pour être une bonne domestique ? Ah oui, cirer les chaussures !

"Je sais servir le thé, je me débrouille assez bien en cuisine et je fais le ménage. Je peux aussi cirer les chaussures. Hum, pour le reste, je pourrais apprendre. Et si vous le désirez, je peux faire les courses."

Kimiyo fit un signe de la tête, et sortit du salon pour se diriger vers la cuisine. Cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas sortit autant de mots à la suite des autres. Elle n'eut pas de difficulté pour trouver une tasse, et mit de l'eau dans la bouilloire. Elle en profita pour poser un sachet de thé de la boîte qui était posée à côté de celle-ci. Le plus dûrs était de trouver le plateau. Se trouvait-il dans la cuisine ? Après avoir un peu cherché, elle en trouva un qui se trouvait dans une armoire où étaient posé un très beau service en argent. Il valait mieux ne pas être maladroite sur ce coup là...
Un petit bruit signala la neko que l'eau était chaude. Elle trouva du sucre et en posa deux cubes dans la tasse avant de verser l'eau bouillante. Kiyo sortit de la cuisine et posa le plateau à côté de son maître.

"Votre thé monsieur Kuraï"

Après cela, elle se recula en attendant de recevoir un ordre. Derrière elle, il y avait une fenêtre. Le temps était assez calme, un grand soleil, avec quelques nuages. Ce qui donnait un ambiance très spéciale dans la pièce.

Kimiyo regardait toujours le paysage. De là où elle était, elle pouvait légèrement voir les voitures passer. Même en pleine journée, le chemin qui mène à la rue semblait toujours très effrayant. Après quelques minutes, la neko se retourna pour voir si son maître appréciait son thé. Tout d'abord, il le mélangea, et puis, après avoir un peu soufflé dessus, le bu. La température avait l'air bonne. Après l'avoir terminé, il reposa la tasse sur le plateau.

"Très intéressant."

Après quoi, il se leva. Il regarda la neko, pensif, et dit simplement en s'éloignant :

"Lave moi ce service pendant que je vais chercher quelque chose."

Kiyo reprit donc le plateau, et en prenant garde à ne pas le faire tomber, le ramena jusqu'à la cuisine. Elle posa le service sur la table et s'occupa premièrement de la tasse. Elle vida dans l'évier les restes de thé. Ensuite, elle pris du savon qui se trouvait sur l'évier et nettoya la cuiller qu'elle posa à côté de celui-ci. La neko mit de l'eau dans la tasse et frotta soigneusement pour ne pas la griffer. Après avoir fait cela, elle la posa à côté de la cuiller.
Et puis, il lui restait une dernière chose à faire avant de sècher le tout. Sûrement le plus compliqué. Le plateau. Il fallait le rincer pour enlever les traces de tasse, mais sans qu'il perde son éclat. Elle versa donc un peu d'eau sur un essuie et frotta très lentement le plateau en argent. Quand les traces furent parties, elle le rangea l'armoire. Et sècha la tasse et la cuiller, qu'elle remirent également dans l'armoire. Kimiyo se lava les mains et rejoint son maître au salon. Il venait d'arriver et posa un objet sur la table. Comme la neko ne l'identifiait pas, elle s'approcha et remarqua une arme. Une...arme ?

*Pourquoi une arme ?* Se demandait-t-elle*Est-ce donc si dangereux de vivre avec un chasseur de neko ?Hum... c'est vrai, la question ne se pose même pas, mais de la à m'apprendre à utiliser une arme à feu ?!*

Avant même que Kiyo pose la question, son maître répondit :

Faire les courses tu as dit... bref sortir d'ici. C'est légitime que je te laisse prendre de l'air par moment... mais je ne serais pas toujours derrière toi et vu le comportement des maîtres à l'égard des nékos, mieux vaux ne rien laisser au hasard. Pour l'instant il n'est pas chargé, je te donnerais les balles quand tu en auras besoin, là pour l'instant tu n'en a aucun besoin...

Monsieur Kuraï avait quand même raison, mieux fallait être très prudent. Et puis, apprendre à tirer lui fera un peu de distraction. De plus, cette arme ne sera à utiliser qu'en extrême urgence ! Après tout, ce n'était peut-être pas si mal ?

Monsieur Kuraï se rassit dans son fauteuil et réfléchit un moment. Kimiyo ne cessait de regarder l'arme. Elle essayait de ne plus y penser, mais à chaque fois qu'elle y arrivait, elle se félicitait d'avoir réussi, et donc, y repensait. Après, son maître se releva et prit l'arme :

"Je vais la ranger dans ta chambre. Remplir la paperasse me prendra la journée alors écoute attentivement pour éviter de me déranger d'accord?:
- Profite un peu pour explorer la maison mais n'en sort pas.
- A neuf heures, tu devras avoir préparé un bol de lait chaud, légèrement sucré, avec deux tartines finement beurrées et un verre de jus. Ce déjeuner tu l'apporteras au sous-sol, la porte au fond, tu l'ouvrira grace à la grosse clé sur le meuble de l'entrée.
-Mon jardin commence à être négligé, les outils sont dans le garage.
-Tu me prépareras quelque chose pour midi trente pour que cela me fasse gagner du temps.
Après quartier libre mais non hors de cette maison... je t'apprendrais à te défendre plus tard..."

Encore une fois, Kiyo se répètait tout pour ne pas oublier *explorer, préparer un bol de lait chaud avec du sucre, deux tartines beurrées et un verre de jus d'orange pour 9h. Au sous-sol, la clé est sur le meuble. Faire le jardin, et je dois lui préparer à manger pour midi trente. C'est noté !*

Mais quelque chose attira son attention, pourquoi une est-ce que je devais apporter à manger dans un sous-sol ? Il avait une victime ? Ou, c'était comme ça qu'il gardait les nekos agressifs ? Une foule de question similaires se cognaient dans sa tête. A neuf heures, elle pourrait répondre à quelques unes des questions, mais avant, il valait mieux ne pas en poser. Elle se contenta de répondre.

"Bien monsieur Kuraï"

Ensuite, il se dirigea vers les escaliers, mais s'arrêta. Il se retourna vers la neko et dit :

"Au fait... lorsque tu serviras le déjeuner à la personne dans la salle du sous-sol: Je t'interdit formellement de retirer le baillon qui couvre ces yeux. Ne la laisse juste que t'appercevoir... et je te jure que ton appartenance féline ne sera que bien peu comparé à ce que je te ferais..."

Cela laissa Kimiyo encore plus perplexe, c'était donc bien un otage ! Par contre, elle n'avait pas compris la fin de la phrase "Et je te jure que ton appartenance féline ne sera que bien peu comparé à ce que je te ferais..."

*qu'est-ce qu'il va me faire !!* De nouveau, Kiyo eu un petit moment de panique.

Bon, maintenant, pas de rigolade, il devait être huit heures du matin et la jeune fille avait, des repas à cuisiner, une maison à visiter et un jardin à nettoyer. Elle commença par visiter les pièces de la maison auxquelles elle avait accès. Tout d'abord, le premier étage. La salle de bain, elle était assez jolie, pas très grande, mais proche de sa chambre. Des toilettes, pas très intéressant. En retournant vers l'es escaliers, elle entendit des cliquetis. Sûrement le bureau de son maître. La porte du jardin n'était pas très compliquée à trouver, une porte pas très loin de la cuisine, elle sortit de la maison, d'abord par l'avant, et pris un sécateur, la tondeuse à gazon et un arrosoir dans le garage. Ensuite, elle repassa par l'intérieur pour arriver au jardin. c'était un grand jardin. L'herbe était haute et les fleurs, abîmées. Il y avait du boulot. Kimiyo commença tout d'abord par tondre la pelouse, ce qui lui prit une petite heure, sans compter les divers arrêts pour vider le sac dans le compost. Cela faisait déjà beaucoup plus propre ! Ensuite, la neko s'attaqua aux haies. Ce fut un travail difficile car elles étaient très hautes, et Kiyo, très petite, mais une heure plus tard, elles ressemblaient à quelque chose au moins. Et pour terminer la neko pris l'arrosoir et s'occupa des fleurs.

*je devrais peut-être penser à lui demander d'en acheter de nouvelles...* se dit-elle en voyant leur état désastreux.

Le travail était presque terminé. Il fallait juste brosser la terrasse. Après quoi, elle rangea les outils dans le garage. Il était déjà onze heure trente. Kimiyo commença alors le dîner de son maître. Elle fouilla dans le frigo et trouva des oeufs, des épices dans les armoires et du pain. Si elle encore trouver de la laitue, le dîner serait parfait. Après un peu de recherche, elle en trouva une grosse donc la majeur partie était en piteux état. Du moins, il en restait assez pour un repas. Elle saisi donc trois oeufs et les cassa dans une poêle à feu doux. La neko les mélangea pour en faire des oeufs brouillés. Pendant ce temps, les tartines chauffaient dans le grille-pain. Quand les oeufs furent prèts, elle les laissa dans la poêle, mais en coupant le feu. C'était maintenant au tour de la salade. Kimiyo la lava et enleva les feuilles in-mangeables. Elle les déposa dans une assiette et rajouta de l'huile d'olive, du sel, et des tomates. Quand la jeune fille eût mélangé la salade, elle sortit les toast du grille-pain et les beurra. Après, elle rajouta des épices tel que du romarin, du sel, ainsi qu'un peu d'ail, du poivre, et un soupçon de basilic. Kimiyo prit ensuite le plateau en argent, et y déposa soigneusement les trois assiettes, un verre d'eau, et un verre de jus d'orange .Le repas était prèt et il était midi-vingt, quel timing ! La neko monta ensuite les escaliers. Arrivée en haut, elle frappa à la porte du bureau déposa le plateau garni sur le bureau. Après avoir quitté la pièce, il lui restait du temps pour s'occuper, Kiyo retourna donc dans sa chambre dormir un peu. Elle rêvait que son frère était revenu d'Espagne et venait la chercher. Malheureusement, il ne continua pas longtemps, parce que la neko fut réveillée par la pluie. Il tombait des cordes dehors ! Elle descendit donc voir l'heure. Seize heure. Comment passer le temps. Kiyo eût une idée. Elle prit un livre dans la bibliothèque et commença la lecture. Quand elle l'eût finit, il était déjà huit heures et quart.

*Woaw ! Je n'ai pas vu passer le temps, encore 45 min, et je connaîtrai l'iddentité de la personne au sous-sol* se dit la jeune fille enthousiaste mais effrayée.

Elle se rendit dans la cuisine et toasta deux tartines. Prit un verre et une assiette dans une armoire et les déposa sur un autre plateau. Elle versa du lait dand une casserole et y plongea deux sucres. Ensuite, elle beurra les tartines et rempli le verre de jus d'orange. Quand le lait fut enfin chaud, il était déjà neuf heure moins quart. Elle le mit dans un bol et descendit au sous-sol. Après avoir trouvé la clé, Kiyo ouvrit soigneusement la porte. Dans la chambre, une jeune fille était assise. Elle portait bien un bandeau. Elle était assez petite. Habillée d'une robe, la fille était très calme. Mais, ce qui étonnait le plus la jeune fille, était qu'elle aussi portait des oreilles. Une neko ?

"Bonjour..." Dit Kimiyo perplexe "Je vous apporte le repas"

Elle referma la porte et s'avança vers la neko. Et là, de nouveau, la question apparu dans son esprit. "Pourquoi ne fallait-il son aucun prétexte enlever le bandeau de la jeune fille ? " Est-elle malade, aveugle, où agressive ?

L'heure était passé si vite que je n'avais rien vu venir, et il me restait encore du travail en retard. J'avais entendu le bruit de la tondeuse, Kimiyo s'était occupée du jardin, je le verrais bien plus tard. Reprenons, dossier après dossier. Je constatais que certains paiements n'avaient pas été effectué vu que mes relevés bancaires étaient quotidiennement à jour sur le site de la banque. Soudain il y eu un bruit à la porte. Lorsqu'elle s'ouvrit, je pus voir Kimiyo qui m'apportais mon déjeuner... Mine de rien elle est douée, j'avais droit à des oeufs brouillé avec de la verdure et du pain. C'était simple, bon d'accord je n'arrivais pas à le faire si distingué, mais pourtant c'était vraiment bon. J'avais beau manger à la hate j'arrivais néamoins à apprécier un grand nombre de saveur... alors que serait-ce si j'eu pris tout mon temps? J'avais terminé de manger en peu de temps tout en ne négligeant pas mon travail et en ne salissant pas mon bureau, tout ces documents étant importants. Je reprenais aussitôt... mieux vallait ne pas prendre de retard.

Voilà quelques jours que je n'étais pas sortie en compagnie de Fushigi. Celui-ci avait tant à faire dehors. Il mettait chaque fois sa vie en danger... et moi je reste toujours dans cette pièce. Fushigi. Il dit toujours le monde "fou et dangereux", dépourvu de toute humanité au final, lui qui craint en être la première victime, pourtant il aurait pu me tuer et me laisser seule dans la nature, là où je n'aurais sûrement pas vécu bien longtemps. Mais ces gens sont-ils aussi cruels qu'il l'affirme? Je ne sais pas, je ne peux que lui faire confiance. Lorsqu'il me fait sortir c'est pour marcher dans la cour, je ne m'en plaignait pas, au contraire... nous parlions enssemble alors que nous marchions main dans la main, la sienne guidant mon chemin, celui que je suivrais éternellement s'il devait en être ainsi. Après tout, il m'avait sorti d'un enfer inmaginable, celui d'être recluse et méprisée de son propre père, de tout les êtres qui vivait dans l'East End et les riches gens de la West River. Il était mon seul contact vers l'extérieur... bien que je n'avais personne hormi lui pour parler. Mais il me l'avait promis, je suis sûre qu'il trouverait quelqu'un... mais en fait je préférais qu'il trouve d'abord quelqu'un qui le changerais lui. Chaque fois qu'il me racontait sa journée, il avait peine à me dire les évènements réels vu le milieu où il travaillait: pour des criminels contre d'autres criminels, le pire de ce qu'il pouvait exister à la surface. Et leurs descriptions ne faisait que confirmer les dire de mon frère sur une société esclavagiste et inégale. Mais ne perdons pas espoir... Peut-être qu'un jour on arrivera à inverser cette tendance et vivre sans conflit entre nékos et humains... entre l'abomination et le créateur vereux qui l'a conçu.

Des bruits de pas approchaient... je l'entendais mais l'odeur n'était pas celle de Fushigi, qui était-ce donc? Surement pas un ennemi... je sentais le lait, le jus et les tartines, le plat que Fushigi me préparait tout le temps. Cela devait-être un domestique qu'il avait du ramener à la maison. Je me levais et me concentrais sur l'odeur pour me repérer avec ce foulard sur les yeux. Je me tournais là où l'odeur était la plus fort. J'entendis alors un cliquetis, celui de la serrure de ma porte. Le domestique entra... non la domestique vu la voix féminine qui m'était donné d'entendre. Je marchais sur ma droite tirant un peu la petite table et la chaise qui allait avec. Je mis la chaise de façon, je l'espère, d'être face à la porte. Je m'inclinais en signe de salutation et présentait la table.

Merci de me l'avoir apporté. Pourriez vous le poser là? J'ai bien peur d'être sujette à quelques maladresses... n'ayez pas peur approchez vous.

[Le texte bleu est le texte qui concerne le récit de Sophie et non de Fushigi]

Kimiyo remarqua que la jeune fille devait être habituée au bandeau. Quand Kiyo avait dit qu'elle apportait la nourriture. La neko avait hoché la tête et présenté sa table mise un peu en oblique par rapport à la porte. Ce qui fut sourire Kimiyo. La petite neko lui dit :

"Merci de me l'avoir apporté. Pourriez vous le poser là? J'ai bien peur d'être sujette à quelques maladresses... n'ayez pas peur approchez vous."

Kimiyo s'avança donc vers la petite table posée à côté du lit. Elle en profita pour observer une nouvelle fois la pièce. Il y avait un grand lit au milieu. Contre le mur du fond. A droite, une pièce cachée par un draps rouge et au plafond, un lustre. La jeune fille assise sur la chaise, elle était assez petite. Elle portait une magnifique robe de nuit. Elle possèdait de belles mains. Une voix très douce. Et un visage fin. Elle ressemblait un peu à monsieur Kuraï. Kiyo trouvait ça bizarre.

*Est-elle de la famille de Mr Kuraï ? Pourtant, c'est une neko....Et, elle est enfermée dans le sous-sol...Je saurai plus sûrement dans quelques jours.*

Bon appétit

Dit-elle avant de s'en aller. Elle ferma la porte à clé et la déposa sur le meuble. Remonta les escaliers et retourna dans la cuisine pour ton nettoyer. Kimiyo se demandait si elle devait rechercher le plateau de son maître. Peut-être le dérangerait-il ? Après avoir nettoyer la poêle et la casserole, elle se décida quand même à y aller. La neko monta les escaliers très lentment et frappa à la porte de son maître. Elle entra doucement et récupéra le plateau de nourriture. En quittant la pièce, elle remarqua que le plateau était vide.

*Il a apprécié mon plat.*

Se réjouit-elle. Après avoir tout nettoyé. Elle se fit un petit plat en cuisant deux oeufs et en préparent de la salade. C'est vrai que c'était bon. Il était déjà presque dix-heures. Alors, Kiyo remonta dans sa chambre et enleva sa tenue de domestique. Elle remarqua qu'elle n'avait pas de vêtements pour dormir. En fait, elle ne possèdait que sa robe.

*Il faudrait peut-être que j'ai le courage de demander à mon maître du tissus, ou du moins de nouveaux vêtements....*

Ensuite, elle décida de dormir un peu, car il était déjà passé dix-heure. La journée avait été longue et celle de demain le promettait aussi.

Kimiyo s'était endormie vers dix-heure du soir. Pendant la nuit, elle faisait souvent des cauchemards. C'est ce qui arriva cette nuit là. Elle revit ses parents et ses deux soeurs monter dans le bateau. Ce jour là, il faisait beau. Elle était avec son frère. Ils ne pouvaient pas partir. Puis, quand ils ont apprit que le bateau avait sombré. Fox, son frère, à trouvé un boulot. Mais un an plus tard, il à laissé sa petite soeur chez des amis qui l'ont adoptée parce qu'il avait été transféré en Europe. Ce jour-là, il a promis qu'il reviendrait.

"Il l'a promis !" Criait La petite neko dans son sommeil "Il l'a promis..."

Elle se réveilla en sursaut. Elle transpirait. Kimiyo se mit à pleurer pendant de longues minutes avant de s'endormir de fatigue. La fin de la nuit se passa beaucoup mieux et le matin, elle se réveilla de bonne heure et en pleine forme. Tout d'abord, elle enfila sa tenue de domestique et descendit dans la cuisine. en passant devant les fenêtres, elle se dit qu'elles auraient bien besoins d'être nettoyée. La neko regarda l'heure. sept heure trente. Elle avait le temps de les nettoyer, du moins, celles du rez-de-chaussée. Elle trouva des chiffons et une raclette dans la cuisine. Kimiyo s'attaqua aux vitres de la cuisine. Puis, à celles du couloir, et enfin le salon. tout en chantonnant un petit air gai, elle ouvrit les fenêtre et lava l'autre côté. Après avoir nettoyé chaque carreaux. Kiyo se lava les mains et fouilla dans le frigo pour trouver de quoi préparer un petit déjeuner respectable. Elle grilla une tartine dans le grille-pain et en attendant, pris le plateau qu'elle avait utilisé la veille sortit deux assiettes et un verre qu'elle rempli de jus de pomme cette fois.

*Ting !!*

Le petit bruit strident affirma que les toast étaient chaud. Kimiyo les beurra et les déposa dans l'assiette. Ensuite, elle prépara le thé. Posa une cuiller dans la tasse ainsi que deux sucres et le petit sachet de thé. Après, elle mit de l'eau dans la bouilloire et en attendant que celle-ci chauffe, déposa un couteau et de la confiture dans le plateau, au cas où le beurre serait trop léger. L'eau était chaude. La neko la versa dans la tasse. Maintenant, il fallait juste attendre que son maître descende. Pour conserver le tout au chaud, elle posa un objet pour recouvrir les aliments.

Kimiyo retourna dans sa chambre et descendit avec son petit cahier. Elle commença àà dessiner la jeune vie qu'elle avait vue hier. Elle n'avait pas pu l'observer attentivement, mais il lui restait tout de même quelques détails qu'elle avait remarqués. Son bandeau, sa robe, son visage, ainsi que ses mains. La neko se demandait si tout à l'heure, elle pourrait retourner au sous-sol. Kiyo pourrait alors en savoir plus sur l'inconnue demoiselle...

(Déso, assez court, il faudrait peut-être trouver un moyen pour qu'il y aie de l'action)

Kimiyo dut attendre 1h avant que son maître n'arrive. Heureusement, le repas était encore chaud. Elle rechauffa juste un peu le thé pour qu'il soit à la bonne température. La neko retourna dans le salon et apporta le déjeuner de son maître. Elle se prépara le sien aussi. Une tartine avec de la confiture et un verre de lait. En retournant dans le salon, elle entendit la question suivante:

"Rien d'important depuis que je suis parti dormir?"

"Non, j'ai apporté le souper de la jeune fille et j'ai laissé le plateau au sous-sol. J'ai eu le temps de faire le jardin mais les fleurs sont très abîmées."

Après cela, elle retourna dans la cuisine pour tout ranger. Après, elle chercha la buanderie. Il devait sûrement en avoir une. Tant pis. Elle demanderait tout à l'heure où elle se trouve. En attendant, Kimiyo se demandait se qu'elle pouvait bien faire. Son maître mangeait son petit déjeuné et ne lui avait encore donné aucun ordre. La neko commençait à croire qu'il n'était pas si méchant que ça. Enfin, elle l'avait vu tuer un homme sanguinèrement, puis, une vingtème de personnes comme si de rien n'était, mais chez lui, il était différent. Calme. Comme une personne normale. Kimiyo prit le temps de bien l'observer. Il avait les cheveux noirs, mi-long. Des lunettes qui cachaient des yeux rouges sang. Apparemment, il venait de prendre sa douche. Ses cheveux étaient mouillés et une serviette avait été jetée sur le divan. Kiyo allait sûrement devoir la nettoyer. Il était neuf et demi à l'horloge, l'heure de commencer les tâches ménagères. Comme son maître ne semblait pas lui en donner, elle monta pour se refraichir dans sa salle de bain. Elle se lava et trouva de quoi se brosser les dents. Après, elle nettoya une brosse à cheveux qui se trouvait dans l'armoire et se les brossa. Cela faisait très longtemps. Ils n'avaient pas été aussi soyeux depuis un bon bout de temps ! Kimiyo ala ensuite dans sa chambre et fit son lit. Elle ouvrit la fenêtre et respira le bon air frais de la nature. Aujourd'hui, il faisait très chaud et aucun nuage ne parcourait le ciel. Kimiyo commença à sourire pour la première fois depuis assez longtemps. Après, elle referma la fenêtre et retourna en bas. Son maître devait avoir finit de manger. Elle avança jusqu'au salon et s'arrêta à côté du maître, les mains croisées dans le dos.

Quand son maître eut fini son petit-déjeuner, Kimiyo prit le plateau et le ramena à la cuisine pour tout nettoyer. Après, elle remarqua que mr kuraï avait quitté le salon et se dirigeait vers le jardin. Elle espèrait qu'il apprécierait le travail accompli par la neko. Quand la cuisine fut propre, elle Kiyo remonta dans sa chambre et s'assit dans son lit. Le mystère de la jeune neko du sous-sol la tracassait toujours. Pourquoi était-elle enfermée. Etait-ce le sort réservé aux domestiques mal-élevées. Ou bien le "jouet" de son maître quand il s'ennuyait. Kimiyo se demandait si elle la reverrait ce soir. Après quelques minutes, elle se releva et ouvrit la fenêtre. Il faisait chaud et le vent était très faible. Cela lui rappelait les heures passées à jouer dehors dans le jardin avec ses frères et soeurs. Tout le temps, même sous la pluie. Tous les souvenirs passés remontaient au cerveau de la neko. Des images dont elle ne se souvenait même pas. Kiyo eut un petit vertige et posa sa main contre le mur pour ne pas tomber. Elle respira un grand coup pour reprendre le dessus. Elle en avait assez de vivre dans le passé et la peur. Assez de se plaindre de son sort. La vie était comme elle était et ne changerai pas.

*Assez, assez ! Je dois vivre dans le présent et affronter l'avenir pour avancer !* se dit-elle

La neko ferma la fenêtre et descendit les escaliers. Arrivée en bas, elle remarqua que Mr Kuraï était toujours dehors. Elle voulu récupérer la serviette mouillée mais son maître cria:

"KIYO! Viens dehors et ammène ton arme!"

Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pa appelée comme ça. Très longtemps ! La dernière personne à avoir prononcé ce mot était sa mère avant de quitter le port. Encore des souvenirs remontaient !

*Assez ! * se répètait-elle

La neko reposa la serviette et monta en vitesse les escaliers pour récupérer son arme. Elle fouilla dans l'armoire et la trouva. Après l'avoir prise, elle fila vers le salon et ouvrit la porte qui menait vers l'extérieur. Elle y retrouva son maître qui avait installé des objets sur les branches. Son premier cours était sur le point de commencer. Kimiyo vit Mr Kuraï s'approcher d'elle pendant que la jeune fille tournait son arme entre ses mains.

"Bon vu que je n'ai pas eu l'habitude d'enseigner à quelqu'un comment se servir d'un flingue... T'as des questions avant de commencer?"

Kimiyo en avait des tas mais elle se retint d'en dire quelques unes. Après avoir fait le tri, il ne restait plus beaucoup de questions à poser. Et de toute manière, elle connaissait déjà la réponses de la plupart. Cela réduisait encore le choix. Elle dit simplement :

"En quelles circonstances devrais-je utiliser mon arme, et... devrais-je, simplement, les blesser ou... ?"

La deuxième question demandait une réponse moins évidente, c'est pourquoi, elle jugeait utile de la poser.

Kimiyo écoutait son maître avec attention. Il avait l'air fatigué. La neko tournait toujours l'arme entre ses mains. Le fait qu'elle l'utiliserait un jour la terrifiait. Elle n'aimait pas faire du mal aux gens, alors se défendre avec une arme... Kiyo faisait semblant d'être tranquille sur ce fait car elle ne pouvait pas lui montrer la peur. Après un petit temps de réflexion, Mr Kurai répondit :

Si quelqu'un a dans l'objectif de te faire du mal, quelqu'en soit la forme, tu tires. Tu le tue, tu l'épargnes qu'importe, du moment que tu te ramène ici sans que j'ai à venir te chercher."

Kimiyo fut assez surprise par la réponse, il se fichait du sort des autres personnes. Quand il avait dit qu'il fallait ramener son agresseur à la maison, vivant, ou pas, la neko s'était posé plein de questions.

*Il faudrait qu'il soit inconscient... Personne ne devra nous voir, je devrai donc me cacher ou trouver une solution, et si je tire alors que la personne ne me veut pas de mal, si tout le monde me voit et qu'on me met en prison ! Reste zen, ce n'est pas souvent qu'on t'agresse en rue Kimiyo, il ne faut pas s'inquièter...*

Ensuite, il prit une arme et la montra à Kimiyo. Il fouilla un peu dans une malette et sortit un objet plus petit. la neko en avait déjà vu quelque part, mais ne se souvenait plus du nom. Son maître le lui montra aussi. Il semblait pouvoir rentrer dans l'arme, mais impossible de se souvenir du nom exact.

Ceci s'appelle soit un chargeur, soit un magasin. Dans mon cas c'est un chargeur car je dois placer cette pièce dans l'arme.

Un chargeur, c'était ça ! Et il se plaçait bien à l'intérieur. C'est ce qu'il fit. Ensuite, il posa son arme sur la petite table et pris celle de Kimiyo. Il fit glisser une pièce. L'intérieur était vide, comme si il y avait la place pour y ranger quelque chose.

*Sûrement un chargeur* Conclut-elle

On appelle le magasin cette partie vu que tu n'a pas de chargeur mais des balles à y placer toi-même...prend celles dans la malette qui comportent l'inscription FB234, tu les verras sous la cartouche...

Apparemment, elle avait tord. C'était donc ça un magasin. Elle comprit enfin que dan un chargeur, les balles sont déjà dedans, et dans le magasin, il faut les mettre soit même.
Elle regarda la mallette. Son maître y pris une balle et la lui montra bien avant de la ranger lentement dans l'arme. Kimiyo retint bien cette action pour pouvoir la reproduire seule plus tard. Après, Mr Kurai lui rendit le pistolet que la neko pris soigneusement.

Bon je t'ai mis la première balle... charge le complètement. Le magasin a une capacité de neuf balles sur ce modèle, il t'en reste donc huit à mettre.

La jeune fille prit donc une balle dans la mallette et la posa dans le magasin. Elle répéta l'opération encore 7 fois et regarda son maître. Il avait l'air convaincu. Maintenant, elle allait devoir apprendre à tirer. Ce qui n'allait pas être une mince affaire vu qu'elle était très maladroite.

Je la regardais mettre les balles dans le magasin. Sa va elle avait assimilé ce que je lui avais dit pour le moment. Cela peut peut-être paraître assez cartésien comme enseignement... mais mieux valait que je lui enseigne le vocabulaire des armes pour éviter les mauvaises surprises. Imaginez que j'aille un jour lui demander un chargeur ou quelqu'autre partie d'une arme. Je serais dans de beaux draps si elle prendrait du temps avant de trouver. Bon, maintenant que le flingue était chargé, me restait plus qu'à l'apprendre à tirer. Ce qui n'allait pas être une mince affaire, vu que je n'ai pas l'habitude d'apprendre aux autres mes propres aptitudes. En fait, les gestes parlent plus que les mots et c'est en cela que l'on est capable d'assurer une certaine habitude dans la-dite action, voir le perfectionnement de celle-ci. Cependant pas tout le monde n'est capable d'une tel réflexion et leurs limites est définie celon certains critères. C'est pour cela que j'avais choisi cette arme pour elle. Plus légère que la normal et un magasin réduit pour alléger l'arme. La longueur du canon permettrait alors une portée du coup à plus d'une centaine de mettre à vitesse constante... bien sûr cette fabrication personnelle demeure sous le sceau du secret. C'était une bonne arme pour commencer, bien sûr resterais à bien viser et à maîtriser l'effet du recul de l'arme... mais ça, seul le temps l'enrichira d'expérience. Je pris mon propre flingue et tenait mon arme dans une position assez peu confortable pour moi, vu l'habitude que j'avais eu à tirer d'une main et même "canon sur bras" dans mes débuts où mon arme me paraissait encore lourde. Je tenais cette fois-ci l'arme de la main droite, étant droitier c'est normal, alors que ma main gauche venait appuyer ma main droite. Je commençais à viser une des bouteilles vides que j'avais accroché sur l'arbre en guise de cible. Mon doigt demeurait sur le protège détente.

Voilà comment tenir un pistolet: tu dois rester bien droit, ton bras tendu, ta main doit venir appuyer légèrement vers le bas celle qui tiens l'arme, ainsi tu anticiperas le recul de l'arme, et ouais, quand ce truc crache des balles, celui qui l'utilise sent le coup partir aussi. Alors pour pas que ton flingue parte dans tout les sens au moment de la détente, c'est ce que je te conseille pour le moment... ton doigt sur le protège-détente... la gachette est sensible sur tout type d'arme, il serait idiot que tu tires malencontreusement sur quelqu'un juste pour avoir pressé par mégarde cette gachette, n'y pose ton doigt que lorsque tu as la cible en mire. Pour viser c'est simple, la petite pièce de métal au dessus du canon doit te servir de guide, évite de fermer un oeil, sa t'aidera pas pour viser, approches en juste un..."

Mon doigt quittait le protège détente pour aller se placer sur la gachette que j'appuyais peu de temps après. La détonation de ce flingue résonnait toujours aussi forte, même si les balles que j'y avais mises étaient moins meurtrières, la puissance de projection de se flingue rivalisait aisément avec les snipers les plus performant, juste que moi je tirais à bout portant avec des balles au calibre un peu moins élevé. Le bruit de la détonnation n'eu pas le temps de s'estomper que la bouteille au loin explosa en mille morceaux.
Je reposais mon arme sur la table et laissait place à la néko.

A ton tour.

Après avoir installé toutes les balles dans le magasin, Kiyo tourna de nouveau la tête vers son maître. Il prit son arme sur la table avant de commencer un long discourt expliquant la façon dont il fallait tenir son arme pour tirer. Une fois encore, la neko prit soin de tout se répèter dans sa tête :

"Voilà comment tenir un pistolet: tu dois rester bien droit, ton bras tendu, ta main doit venir appuyer légèrement vers le bas celle qui tiens l'arme, ainsi tu anticiperas le recul de l'arme, et ouais, quand ce truc crache des balles, celui qui l'utilise sent le coup partir aussi. Alors pour pas que ton flingue parte dans tout les sens au moment de la détente, c'est ce que je te conseille pour le moment... ton doigt sur le protège-détente... la gachette est sensible sur tout type d'arme, il serait idiot que tu tires malencontreusement sur quelqu'un juste pour avoir pressé par mégarde cette gachette, n'y pose ton doigt que lorsque tu as la cible en mire. Pour viser c'est simple, la petite pièce de métal au dessus du canon doit te servir de guide, évite de fermer un oeil, sa t'aidera pas pour viser, approches en juste un..."

*Bras bien droit et moi, tendue. Non, non, c'est pas ça, je dois rester bien droite, et mon bras, tendu. Ma main, la gauche, vient appuyer légèrement sur le bras qui tient l'arme... Mettre son doigt sur le protège détente pour pas partir dans tous les sens à cause de la balle qui sort. Poser le doigt seulement quand j'ai la cible bien en mire. Ne pas fermer un des yeux et bien s'aider de cette petite piece en métal* Elle posa un oeil sur son arme pour la voir. *Ok, c'est facile en faite. On utilise ses deux mains, doigt, tout d'abbrd sur le protège détente, utiliser ses deux yeux. Et tirer, seulement quand on a la cible bien en mire.*

Ensuite, Mr Kurai visa une bouteille attachée sur l'arbre et tira. Le bruit résonna tellement fort, que Kimiyo recula d'un pas, et manqua de tomber, avant de se rattraper à la table. Heureusement, celle-ci ne bascula pas et la mallette resta bien en place. Quelle chance que pour une fois, Kiyo n'ai pas été trop maladroite. Elle aurait pu y laisser la vie, vu qua son maître tenait une arme chargée en main, et n'hésiterais sûrement pas à s'en servir.

Avant qu'il ne se retourne, elle se releva et observa la bouteille éclatée en mille morceaux *Qu'elle devrait sûrement ramasser plus tard* dans le jardin. Son maître se tourna vers la neko avant même d'avoir vu que le bouteille avait explosé. A croire qu'il savait déjà exactement la beauté que c'était de voir des millions d'éclat de verre voler dans le ciel, avant de s'écraser dans l'herbe. Il dit simplement :

"A ton tour."

La neko se tourna encore une fois vers Mr Kurai, et hocha la tête avant de prendre place sur le bord de la terasse et de tendre le bras vers les bouteille. Elle visa celle qu'il était la plus proche et regarda à l'intérieur de la petite pièce avant de tirer. Kiyo fut attirée vers l'arrière et ferme les yeux. Quand elle les rouvres, elle voit la balle partir et s'enfoncer dans le tronc de l'arbre. Kiyo tourna la tête encore une fois vers son maître un peu honteuse d'avoir raté son coup

"J'y...j'y était presque...Je suis sûre que je peux réussir cette fois-ci..."

Elle reprit son arme en main et visa encore une fois les bouteilles. Cette fois, elle se concentra encore plus, avant de tirer, et ne fut plus surprise par le choc. La balle atterit en plein dans la bouteille qui explosa. Elle ne put s'empêcher de sourire, mais ne se retourna pas pour qu'il ne le voie pas (son sourire).

*J'ai...j'ai réussi !*

Tout d'abord, elle était très heureuse, puis, elle perdit son sourire.

*Pourquoi est-ce que j'ai réussi ! Ca veut dire que je vais devoir tuer des gens !!!*

Kimiyo restait face à l'arbre et commençait à trembler. Pourquoi avait-il fallu qu'il l'adopte. Il allait faire d'elle une criminelle. Elle baissa les bras et lâcha l'arme. Jamais elle 'avait été si heureuse, et si triste à la fois. Kiyo commençait à douter. Qu'est-ce qui était le mieux ? Vivre dans une cage, ou... Apprendre à tuer et vivre comme domestique pour quelqu'un dont c'est le boulot de supprimer des vies sans scrupules ?

Kiyo se sentait ridicule. Elle reprit ses esprit en se demandant pourquoi elle faisait tout un drame. La vie était dure et elle préfèrait savoir se défendre le moment venu. Elle ne savait pas pourquoi elle avait perdu le contrôle, mais ne voulait pas donner à son maître une image de mauviette, sinon, il ne la laisserait peut-être pas sortir de temps en temps. Savoir tirer sur une bouteille était une chose, mais se défendre en temps réels en était une autre bien plus compliquée. En s'essuyant les yeux, elle entendit la voix de mr Kurai :

Que t'arrive-t-il Kiyo? Pourquoi flipper ainsi, tu développe une phobie des armes où quoi?

Il commença à lui tourner autour en la regardant. Kimiyo en la regardant comme s'il s'appretait à lui sauter dessus au moindre mouvement. La neko voulais répondre mais mit un temps assez long avant d'enmagasiner la question de son maître. Trois en fait. Réponse une : voilà ce qu'elle pourrait répondre : Non, rien, ça va. Assez simple. Deuxième réponse : Je pensais à quelque chose, mais ça va. Réponse trois : Pas du tout. J'ai eu peur, mais je vais mieux. En réalité, les trois question revenaient au même : ça va. C'est ce que Kimiyo pensait du moins. Après encore un temps, elle entendit son maître soupirer et retourner à côté de la table en lâchant dans un souffle :

On va arrêter là pour aujourd'hui...

*C'est trop bête d'arrêter. Il faut qu'il me fasse confiance pour pouvoir aller jusqu'en Europe. Et une arme ne serait pas de refus*

Cette fois-ci, la jeune fille ne perdit pas bêtement du temps. Mr Kurai venait de ranger la mallette et s'appretait déjà à rentrer à l'intérieur mais Kiyo l'en empêcha. Elle se retourna et dit :

"Non, ça va très bien. J'ai eu un moment de stress pour rien, je veux reprendre l'entrainement. Je suis vraiment désolée. Ca n'arrivera plus, je vous le promet Mr Kurai."

Elle se baissa et reprit son arme par terre avant de viser une fois de plus vers l'arbre et après un long souffle, elle mit un pied en arrière pour avoir plus d'équilibre et appuya lentement sur la gachette. A partir de là, tout se passa très lentement. Kimiyo pouvait presque voir la balle partir et tracer une ligne imaginaire dans l'air avant de toucher une des bouteille en verre et de l'exploser. Une nouvelle fois, la magnifique spectacle des débris de verre qui s'envolent de le ciel se montra et la neko se retourna vers son maître les oreilles bien droites.

C'est courageux de ta part... mais quand je prend une décision, je n'y reviens pas dessus, cela peut te sauver la vie... et puis on reprendra plus tard, j'me sens pas traque alors range ton arme et va me servir un verre de scotch, y en a dans le grenier.

Dis monsieur Kurai en soupirant. C'était vrai que Kimiyo était déterminée, mais cette fois-ci, elle n'aurait pas du. Elle hocha donc la tête et sourit, regardant son maître partir dans le salon. La neko se dirigea donc vers sa chambre pour ranger son fusil. Elle quitta sa chambre pour aller dans le grenier. Elle devait y trouver du scotch. Après avoir un peu cherché, elle tomba finalement sur une bouteille ronde marquée "The dimple Pinch" (http://www.topnews.in/files/Scotch-Whiskey.jpg). Elle se dit que ça devrait être bon, et retourna dans la salon la bouteille en main. La neko posa la bouteille sur la table pour prendre un verre. Quand Kiyo retourna dans le salon. Son maître y était et fumait une cigarette. Elle s'approcha pour lui donner sa boisson. La jeune fille remarqua qu'il était pâle. Il ne devait pas se sentir bien. Elle dit :

"Vous voulez que je vous apporte quelque chose d'autre ?"

Le regardant, elle se plongea dans ses yeux. Ils étaient rouges sang. Kimiyo le regardait sans bouger, la bouche légèrement entre-ouverte. L'image de son maître tuant le propriétaire du magasin lui revint à l'esprit. Ce soir là, le rouge de ses yeux paraissait encore plus vif. Comme s'il profitait de son travail pour se venger. Comme s'il prenait un réel plaisir à voir la peur sur les visages. A ce moment, Kimiyo se souvint de la raison de son adoption. Elle n'était qu'un appat qui occuperait le vieil homme assez longtemps pour que Mr Kurai puisse le tuer. Mais, alors, Pourquoi ne l'avait-il pas tuée à son tour quand il n'avait plus besoin d'elle ? Aurait-il encore besoin d'elle ? Et...pourquoi fallait-il qu'elle soit vierge ? Kimiyo Baissa les yeux et recula d'un pas et se dirigea vers l'escalier. Oubliant qu'elle avait posé une question à son maître.

/Je m'excuse d'avoir mis autant de temps pour finalement te montrer un post si court. je me rattraperai la prochaine fois/

La néko revint avec un verre de dimple Pinch, de quoi me réchauffer un peu et de m'oter toutes ces idées de la tête. Rien de tel que l'alcool pour vous débarasser des soucis, rien de tel pour vous en causer. Je pris ce verre et me délectait de fines gorgées, laissant à l'alcool le temps de bien imprègner mon corps, liquide savoureux me réchaufant et me divertissant, mettant tout mon corps dans un état particulier, celui de l'ébriété... une gente dame qui m'inviterais sensuellement et subtilement sous sa couche. Tels fut ma réception à l'alcool, chaques alcools différents apparaissant comme une figure différentes de mes idéaux féminin: du vin consomé dans la plus grande sobriété et apprécié à sa classe exacte et renommée de princesse ou de reine jusqu'aux rhums des plus ardentes nuit pleines de musiques et d'ébats... l'alcool aux multiples facette, il m'aurait fallu écrire un livre et me reconvertir en oenologue cependant je n'avais pas le feeling de l'emplois. Alors buvons, profitons de nos années tant qu'il est temps, car ce verre en main ne puis garantir la vie éternelle, à l'évidence la fontaine de jouvance et le calice éternel furent bien des romans pour les gamines complexées... D'ailleurs je verrais mal un humain ou un néko supporter l'humanité au rythme où ils se plaignent.

"Vous voulez que je vous apporte quelque chose d'autre ?"

Je la regardais, son expression changeait peu à peu pour me montrer au final une mine perdue dans ces pensées. J’étais alors indifférent juste observateur de cette mystérieuse évolution. Je la regardais détourner son regard avant de se diriger vers les escaliers, avant même que je n’ai pu me prononcer. L’intervalle d’une seconde me semblait alors interminable et le décor vacillant autour de moi. Pour une fois ce ne fut pas l’ivresse, pas ce doux état où mes folies étaient justifiées… mais bien l’état de trouble et de doute qui m’horrifaient pour ne pas avoir assez connu ces sentiments. Je bu le fond de mon verre cul sec pour éliminer tout tremblement présent dans mes mains et posait le verre sur la table.

Il y a bien quelque chose en quoi tu pourrais m’éclairer…

[désolé du retard, moi aussi j’excelle pas, et la rentrée lundi va considérablement limiter ma présence sur les fow =o]