Unlucky Day [Pv Kimiyo]

[J’fais désormais le récit à la troisième personne, faut dire que je suis plus habitué]

La néko attendait le maître non loin de l’allée de gravier rejoignant le garage. Il recula la voiture et fit monter sa domestique avant de prendre la route pour le centre-ville. Bien sûr cela lui prendrait bien une bonne demi-heure pour conduire jusqu’à la mairie, le quartier Sud étant en retrait par rapport au cœur de la ville. Heureusement il y avait une voie rapide car il ne se voyait pas poireauter à chaque coin de rue pour respecter les priorités. Il en avait assez de la connerie des gens au volant, trop lents et empotés. Il en croisait tout le temps même sur la voie rapide. Il dut freiner soudainement alors qu’une autre voiture s’était rabattue bien trop tôt devant lui et avait brusquement réduite son allure. Fushigi se senti bouillir de rage à l’idée qu’un avorton ai osé lui faire une queue de poisson comme ça. Maugréant quelques jurons dans sa langue maternelle (rappelons qu’il est britannique), il appuya à fond sur l’accélérateur, s’inséra dans l’autre voie pour percuter le côté arrière gauche de l’automobile qui l’avait doublé, cette dernière ne tardant pas à se crasher dans le terreplein central. Il soupira et continua sa route.

Mais quelle bande de glands… on reprendra un autre chemin pour le retour.

Plusieurs kilomètres après ce fâcheux contre temps, il prit la sortie de la voie rapide pour arriver dans la circulation urbaine. Et malheureusement pour lui, c’était bien là qu’il y avait beaucoup de circulation en ville, dont des embouteillages. Ceux-ci ont allongé la durée du trajet, et il prit au moins une bonne heure avant d’arriver à la mairie, bien qu’il dut se garer plus loin et payer l’horodateur pour une heure. Bien sûr payer ne lui posait nullement problème au vu de ces ressources financières assurés par son travail à risques. Mais les désagréments comme arriver en retard ou se garer plus loin l’exaspérait au plus haut point, n’étant pas doué d’un caractère fort patient. Fort heureusement il n’était dans une zone fréquentée par la racaille, un ennui de moins. Il se gara, coupa le contact sorti et fit sortir Kiyo de la voiture avant de la verrouiller. Il fallut un peu de marche avant d’arriver à la mairie. Il passa la porte d’entrée et se dirigea vers l’accueil où une secrétaire aux lunettes carrées était.

Où est le bureau d’administration de la gestion des néko ?

Premier étage à gauche, troisième porte après l’ascenseur.

Merci.

Suivant les consigne de la femme, il était monté au deuxième étage et avait trouvé cette salle, il devait alors patienter qu’un maître termine la procédure. Il prit un siège dans le couloir et s’assied, faisant mine à l’hybride d’en faire de même.

Peut de temps après, Kimiyo vit son maître arriver et ils entrèrent dans la voiture. Ils sortirent du long chemin qui les séparait de la rue et la s'engagèrent sur celle-ci. De là, le chemin allait être long...et calme ! La neko ne disait rien. Elle regardait les arbres défiler, ainsi que les minutes. Puis, elle se souvint de ce qu'avait dit Mr Kurai avant de monter à l'étage. Elle décida donc de lui répondre. Le hic, c'est qu'elle ne savait pas quoi dire. Elle resta donc muette le temps de trouver les mots justes. Quelques minutes plus tard, la jeune fille fut secouée quand la voiture freina brutalement. Un homme avait volé la priorité de son maître, et celui-ci, apparemment énervé, lui rentra dedans avant de continuer sa route.

"Mais quelle bande de glands… on reprendra un autre chemin pour le retour."

La neko regarda derrière elle : la voiture de l'homme venait de se crasher au milieu de la route. Kimiyo baissa les yeux et se ré-installa normalement. Le temps continuait de passer, puis, la neko engagea la conversation :

"Tout à l'heure, vous m'avez demandé pourquoi j'avais choisi de rester chez vous... Voici ma réponse : Je suis heureuse d'avoir un toit raisonnable où vivre, ainsi qu'un lit pour dormir. Ayant habituée à m'occuper de la maison, ça ne me dérange pas. Et si je retourne à l'animalerie, je ne sais pas ce qu'il peut m'arriver. Ce sont les principales raisons."

Elle se tut, puis, tourna la tête vers son maître, curieuse de voir sa réaction. Mais celui-ci ne fit rien? Peut-être encore en colère... Après avoir parcouru encore du chemin. (elle avait arrêté de compter à 32 minutes et ils avaient encore roulé un certain moment), ils arrivèrent finalement à la mairie. Mr Kurai mit des sous dans une machine et fit sortir sa neko. Ils se dirigèrent vers la grande porte. L'intérieur du bâtiment était très sobre. De grandes portes, des murs blancs, néanmoins des machines perfectionnées qui juraient avec le style "gothique" du lieu. Il n'y avait pas énormément de monde. Le maître de la neko avança vers une dame et lui demanda :

"Où est le bureau d’administration de la gestion des néko ?"

La dame répondit directement, comme si elle avait appris un texte par coeur :"Premier étage à gauche, troisième porte après l’ascenseur. "

"Merci." fit-il avant de suivre ses indications.

Ils prirent donc un ascenseur (lui aussi jurant avec le style) et entrèrent dans une pièce marquée "bureau d'administration de la gestion des nekos". Homme était déjà occupé avec des documents. Mr Kurai s'assit sur une des chaises et fit mine à Kiyo de faire de même. Elle obéit et observa son maître. Il portait la même veste qu'à son habitude, bien qu'elle ne le connaissait pas depuis très longtemps, et ses lunettes cachaient des yeux rouge sang. Elle, avait enlevé son tablier, mais avait toujours sur elle le seul vêtement qu'elle possédait : une robe avec un haut ressemblant à une chemise et plusieurs couches pour le bas. Au moins, elle n'avait pas froid.

Spoiler:

[désolé autant pour moi]

Fushigi ne savait que faire pour s'occuper, il n'avait jamais supporté ce genre d'attente. Il se frotta les paupière dans l'espoir de soulager ces yeux amplis de fatigue, causée par ces nombreuses insomnies. Il en maudissait la raison bien trop explicite mais cela ne le guerri point. Il regarda alors Kiyo qui l'observait, il regarda ensuite du coin de l'oeil les alentours. Les couleurs absentes furent à son goût, une architecture gothique supposant l'idée de grandeur qui gardait toute sa sobriété dans surface rugueuse de la pierre et la couleur ternie des murs sans laisser trop l'impression de l'érosion.
Les gens sortaient rarement de leur bureau et plus rare fut d'en voir marcher dans les couloirs comme s'ils se cachaient de leur supérieur... Il pouvait les comprendre, vu qu'il était son propre patron il n'avait pas de problèmes mais il s'était souvent imaginé employé dans l'administration. Cela comme à l'habitude le dégouta rien qu'en pensant au fait que la vie y serait morne et trop répétitive. Trier chaques fichiers de comptes, les examiner dans les moindres détails, envoyer une réponse à un courrier ne répondant pas aux normes... tout cela apparaissait assomant aux yeux du tueur, il pouvait supporter un rapport quotidien à remplir et quelques paperasses concernant son assurance et son compte en banque, mais le subir comme un métier et non une nécessité relevait pour lui du suicide mental. Certes le métier d'homme de main au plus offrant n'était guère bon pour sa conscience mais en avait-il encore une? Assez pour pouvoir en faire l'éloge de son métier. Le cri de ces victimes, le craquement des os et la détonnation des armes à feu... tant de sonorités qui lui rendait la vie surprenante, même passionante. Son travail était un art, et lui cherchait sans cesse la perfection de cet art si subtil qu'est le crime parfait. Parfaite antithèse. Il n'existe guère de crime parfait, car dans ce cas personne ne saurait que ce crime ai exister... ainsi comment pourrait-on savoir combien fussent auteur d'un crime parfait?

Il fixa de nouveau Kimiyo qui l'observait toujours. Il reposa alors sa tête contre son poing droit, accoudé à sa jambe.

Qu'est-ce que tu essaies d'observer depuis tout à l'heure?

La neko le regardait encore. Consciente de l'impolitesse qu'était de regarder quelqu'un pendant autant de temps. Elle n'en faisait rien? Submergée par cette émotion qu'elle ressentait quand elle regardait son maître. Une émotion indescriptible mélangée entre la peur, la curiosité,le respect aussi. Combien de temps avait passé ? Une minute ? Quinze peut-être Aucune idée. Kimiyo se demandait ce qu'il allait se passer lorsque Mr Kurai aurait signé les papiers. Aurait-elle besoin de porter un collier ? D'être tenue en laisse comme un vulgaire chien, forcée à travailler jours et nuits sans repos. Devrait-elle encore jouer les appâts. Une image lui revint. Celle du visage sanglant de son maître cette nuit là. Elle n'avait pas eu peur en présence de son maître. Seulement quand elle état attachée à l'arrière de cette voiture. Quand elle a failli être violée. Pas quand il a tué cet homme. Pas quand l'homme en noir a sortit son arme. Juste quand elle était seule. Sans défense. Pourquoi n'avait pas peur avec lui ? Alors que c'est certainement son maître qui pourrait lui faire le plus de mal. D'un coup, une idée folle parcourra l'esprit de Kimiyo. Et Mr Kurai, lui arrivait-il seulement d'avoir peur ? Sûrement pas. Ca devait être une de ses nombreuses qualités de tueur à gage... Alors que ses yeux revenaient vers le visage de son maître, celui-ci se tourna vers la neko et dit :

"Qu'est-ce que tu essaies d'observer depuis tout à l'heure?"

Elle sortis de mes pensées, revenant au monde réel et le regarda dans les yeux. Que répondre ? Kimiyo se rassit convenablement et jeta un regard furtif à l'homme qui signait les papiers d'adoption. Il devait avoir presque fini. Heureusement. Ou pas... Elle recommença à regarder son maître. Cherchant en vain une réponse.

"Je...Rien Monsieur Kurai." Elle dressa les oreilles et continua "Que va-t-il se passer lorsque vous aurez signé les papiers ? Je vous servirai encore d'appât ?"

Il valait mieux être claire. Kiyo en avait marre de perdre un temps précieux à tourner encore et encore autour du pot, essayant de chercher la réponse autour d'elle. Jouant la neko parfaite. Et pourtant elle ne savait faire que ça. Mais si ce n'était plus la peur qui l'empêchait à se rebeller. Qu'est-ce que ça pouvait bien être ?

La petite néko voulait savoir ce qui l'attendait. L'humain la regarda fixement, sans ciller de l'oeil. Il lui fit signe de s'approcher. Une fois proche il lui chuchota dans son oreille féline, plus sensible. Il n'avait pas de raison de lui cacher ce qui allait lui arriver vu que cela ne lui échapperait guère.

Je te dépucellerais, ensuite je t'apprendrais à te défendre... et à abattre. Tu sera la gardienne du secret que je cache dans ma maison... rien ni personne ne doit la trouver.

Il se redressa. Un homme sorti alors de la salle avec son néko au visage dépourvu de toute émotion. A vrai dire, Fushigi n'avait pas prété d'importance particulière bien qu'il lui avait été aisé de cerner le personnage. Dire aux maîtres comment s'occuper de leurs nékos ne lui servait à rien dans la mesure où personne ne l'écouterait et que son image semblerait inciter le contraire. Il concidérait à vrai dire, les hybrides comme une race bien plus supérieure aux humains... et lorsque les hybrides en auront conscience... l'humanité se retrouvera à son tour confronté aux mêmes conditions qu'un esclave néko à cette époque. Il réside dans chaque être se désir de prendre à autrui son bien pour en profiter d'avantage. Dans l'humanité ce vol prit bien vite le terme de "Vengeance" où un parti dérobé d'une autre faction tentera à tout prix de récupérer de quoi combler leur vide dans la faction adverse. Certains élargissent cette faction à toute une société, les plus illuminés au genre humain tout entier.

Il prit la main de la néko et l'emmena avec lui dans le bureau où un homme en habit soigné les attendait. Les cheveux grisonnants et courts, ramenés vers l'arrière. il avait des lunettes aux verres rectangulaires, pesant sur ces rides déjà profondes et fixa à tour de rôle le maître et le néko.

Je viens pour inscrire ma néko au registre des néko adoptés.

Nom?

Fushigi Jonathan William Kurai.

Nom de l'hybride?

Kimiyo "Kiyo" Kayase.

Attestation d'adoption de la néko.

Fushigi sorti alors une feuille qu'il avait signé à l'animalerie le jour où il avait acheté Kiyo. Au fur et à mesure que le maître avait parlé, l'employé avait pianoté sur son clavier les informations reçues. Au bout d'un moment et d'un clic de souris il se leva et s'excusa demandant de patienter un instant.

Tu auras un collier... je préfère ça plutôt qu'à te marquer au fer blanc.

[désolé j'ai pas des masses d'inspi sur ce coup X_X]

Après la question posée, la neko attendait une réponse. Quelques secondes à peine plus tard, l'homme lui fit signe de se rapprocher et elle obéit. Une fois à une dizaine de centimètres de son visage, Mr Kurai porta sa bouche à l'oreille de Kiyo et dit, d'une manière qui lui parut très lente :

"Je te dépucellerais, ensuite je t'apprendrais à te défendre... et à abattre. Tu sera la gardienne du secret que je cache dans ma maison... rien ni personne ne doit la trouver."

L'homme avait parlé en toute franchise, impassible à la réaction de sa neko. Une seconde, Kimiyo regretta sa décision, bien qu'elle savait pertinemment à quoi elle devait s'attendre. Elle essaya de rester la plus neutre possible face à cette réalité. La neko s'écarta lentement de son maître en le regardant droit dans les yeux. Son regard fut ensuite détourné vers un homme qui marchait vers la porte, en compagnie d'un neko, qui semblait vidé de toute émotion. Très certainement violé, battu, épuisé, par son maître. Kiyo le regarda et baissa machinalement ses oreilles en signe de compassion. Le neko tourna la tête et la regarda. Le jeune homme aux cheveux gris portait une veste et un pantalon abîmé. Il y avait une lueur dans ses yeux indescriptible. Oh, non, c'était loin d'être de la peur. Le neko ne semblait pas avoir peur. Il y avait de la tristesse, mais quelque chose d'autre. C'était le visage d'un enfant qui désirait plus que tout quelque chose qu'il ne pouvait pas acquérir. La neko le regarda s'en aller, tiré hors de la pièce par le bras.

Aussitôt, c'est celui de la neko qui fut prit, l'entraînant avec lui. Mr Kurai avança avec Kimiyo vers le guichet. celle-ci regarda l'homme attentivement avant de jeter un oeil sur son maître, puis de nouveau sur l'homme. C'est Mr Jurai qui prit la parole :

"Je viens pour inscrire ma néko au registre des néko adoptés."

"Nom?"

"Fushigi Jonathan William Kurai."

Nom de l'hybride?

"Kimiyo "Kiyo" Kayase."

"Attestation d'adoption de la néko." Ensuite, son maître sortit une feuille et l'homme au guichet s'excusa de partir un instant.

"Tu auras un collier... je préfère ça plutôt qu'à te marquer au fer blanc."

Elle hocha la tête. A vrai dire, porter un collier autour du cou de l'enchantait pas vraiment, mais Kiyo était bien obligée, si elle ne voulait pas se retrouver en cage, une fois sortie seule. La neko jetai un regard sur la feuille sortie par Mr Kurai. C'était sûrement le document signé le jour de sa sortie des barreaux.

Spoiler:

L'homme revint au bout de quelques minutes, un collier et un dossier vide en main. Il prit le papier et le mit dedans. Ces décharges n'avaient souvent aucune importance et n'étaient nullement obligatoire pour garder le néko. En fait, la majorité des maîtres n'avaient pas ce genre de suivi et gardaient leur hybride clandestinement. Cela ne gènait guère les autorités qui étaient occupé à traquer des crimes bien plus graves. Du côté des manifestants pour la liberté des droits des hybrides... leurs voix furent bien faible pour influencer les sinus bouchés d'idiots qui se dirigeait inéluctablement vers le gouffre. Fushigi le prédisait bien qu'il ne le criait pas sur les toits: les nékos auront un jour le pouvoir et réduiront la population humaine à l'esclavage. Les esprits les plus fins sauraient faire tourner la société de la même manière que les humains, peut-être même plus performant. C'était bien pour cela qu'il pensait que ce combat n'était guère le sien, il était l'arme du plus offrant, causant des dégats collatéraux quelque soit sa cible.

Bien tout est en ordre monsieur Kurai, veillez à ce que votre hybride sorte avec un collier, car celon l'article 741: tout néko sans collier ou identification sera considéré comme fugitif et capturé par la fourrière. La réclamer vous couterait 1200£ d'amende. N'oubliez pas de la faire suivre médicalement et...

Vous avez déjà eu une néko?

Non, mais je...

Alors je vous remercie, se sera tout.

L'assassin avait parlé d'un ton sec et définitif, sous les yeux ébahis et coléreux du vieil homme. Fushigi mit les affaires dans sa malette et passa le collier autour du poignet de l'hybride, trouvant non esthétique de l'affubler d'un accessoire animal. Il aurait préféré mille fois mieux lui attacher un ruban au cou pour faire ressortir d'avantage l'aspect de mignonne petite soubrette. Il se leva en même temps que Kiyo et ils prirent le chemin de la porte alors qu'ils furent arrêtés par une remarque de l'homme. Fushigi ne se retourna même pas.

Un collier est censé se mettre autour du cou...

Je l'ai mis en évidence non?

Effectivement mais...

Fushigi se retourna brutallement et dégaina son arme.

J'ai été assez patient, répètez une seule fois "mais" ou alors refaites moi une remarque à la con et votre protection sociale ne pourra rien contre la balle qui vous traversera le cerveau!

Le vieil homme s'était enfin tut, restant alors terrifié par l'épée de Damoclès situé au dessus de sa calvicie. Le maître rangeat son arme et sorti du bureau, faisant signe au suivant que c'était son tour. Il vérifiait si Kiyo la suivait. Il marchait, descendant les escaliers au lieu de prendre l'ascenceur dont il avait aucune confiance. Une fois sorti de cet ennuyeux bâtiment, Fushigi respira à plein poumon l'air polué de la ville. Il regarda sa voiture où une bande de zonars était, convoitant la berline noire. Il soupirait et avança alors qu'il désactivait l'alarme, la petite bande de cinq gars baraqués tous armés avancèrent semblant vouloir faire pression.

Jpense que t'sais c'que tu nous dois mec.

Kiyo... rentre dans la voiture le temps que je discute.

Il attendit que la néko rentra, de l'autre côté, le petit leader n'avait guère apprécié l'attitude lassée de l'homme en rouge. Un simple signe de tête et deux hommes se ruèrent sur le maître, armés tout deux de batte et de barre métalique. Il esquiva les coups jusqu'au moment où il calla la barre de fer avec son avant bras. Il ne broncha pas et saisi le bout de la barre. Les autres le regardèrent effrayé, cette attaque aurait du lui briser le bras et en toute logique il ne serait pas capable de lever le bras... Or Fushigi n'était pas n'importe quel homme, souffrir était facile à faire, le tuer était une autre paire de manche. Il tira la barre de faire, entrainant son adversaire avec lui alors qu'il fut bien plus grand et plus musclé. A bout portant il écrasa sa semelle contre le thorax de l'homme. Il se pencha et lacha son arme alors que Fushigi lui lança un coup de barre métalique en pleine tête. Il fut gisant sur le sol. Il s'occupa alors de son ami à la batte qui connu le même sort. Il planta alors violemment la barre de fer dans le coup du chef. Un de ces subordonnés saisi son colt et le pointa sur Fushigi qui laissait apparaitre un sourire. Il était paniqué, le tueur fut ravi. Il fallut une fraction de seconde pour balancer un coup de barre dans le poignet de l'homme et faire voler l'arme, puis l'assomer comme les autres. Le chef, ayant alors un trou béant dans le cou, se vidait rapidement de son sang, vacillant déjà. Le flingue retomba, Fushigi le rattrapa et tira une balle dans la tête de l'agonisant alors que le dernier courrait à toute jambe. Il fouilla la dépouille et sorti un paquet de clopes. Il rentra alors dans la voiture, la démara et sorti de la. Il prit le paquet, sorti une cigarette, la pris en bouche, baissa la vitre et l'alluma alors que la berline roulait dans la ville.

Je crois qu'on va se planquer un jour à l'hôtel, le temps que les choses se calment. On continuera l'entrainement là-bas.

Lorsque l'homme fut revint quelques minutes plus tard. Il tenait en main mon nouveau collier et un dossier. Kiyo les observais sans rien dire. Ce collier était à la fois un signe de soumission et d'appartenance à une personne, et ce qui pourrait lui permettre de circuler tranquillement, seule, dans la ville. L'homme remplit donc deux ou trois choses et la neko pus constater que c'était bientôt fini. Ils pourraient donc retourner tranquillement dans le manoir. Heureusement.

Bien tout est en ordre monsieur Kurai, veillez à ce que votre hybride sorte avec un collier, car celon l'article 741: tout néko sans collier ou identification sera considéré comme fugitif et capturé par la fourrière. La réclamer vous couterait 1200£ d'amende. N'oubliez pas de la faire suivre médicalement et...

Vous avez déjà eu une néko?

Non, mais je...

Alors je vous remercie, se sera tout.

A ses mots, Mr Kurai remplit sa mallette des documents. Ensuite, il prit le collier et le passa autour du poignet de sa neko. Kimiyo fut un peu surprise et regarda son bras en esquissant un léger sourire. Ils se levèrent en même temps et se dirigèrent vers la sortie quand l'homme les arrêta :

Un collier est censé se mettre autour du cou...

Je l'ai mis en évidence non? Fushigi avait toujours cette voix sèche et fatiguée de devoir se justifier.

Effectivement mais...

Puis, soudainement, Mr Kurai se retourna vers l'homme, son arme à la main. Kiyo, qui le regardait, fit de même et, perplexe, plongea son regard dans celui de son maître dont la franchise l'étonnait. Etait-ce un moyen pour intimider la victime ? Certainement. La phrase qui suivit confirma ses hypothèses :

J'ai été assez patient, répètez une seule fois "mais" ou alors refaites moi une remarque à la con et votre protection sociale ne pourra rien contre la balle qui vous traversera le cerveau!

Quand l'homme se tut, le maître de Kimiyo se retourna et, après avoir fait signe aux suivants, ils repartirent par les escaliers. Après être descendus, ils quittèrent le bâtiment, à cette heure là, presque vide. La neko regarda autour d'elle. il y avait encore moins de monde qu'à leur arrivée. Lorsque qu'ils sortirent, elle aperçu quelques hommes baraqués autour de la voiture de son maître. Ils ne cachaient pas les armes qu'ils portaient. Kiyo jeta un regard vers son maître qui semblait, au contraire de sa neko, assez détendu. Un des hommes prit la parole :

Jpense que t'sais c'que tu nous dois mec.

Kiyo... rentre dans la voiture le temps que je discute.

Elle écouta et exécuta les ordres sans broncher, sans jeter un regard sur les hommes. Lorsque qu'elle fut installée dans la voitures, ils avancèrent vers son maître avec des barres métalliques et autres. M Kurai réussi à esquiver les coups et remonter les armes à son avantages. Kimiyo, elle, était accrochée aux sièges, témoin direct de cette bagarre violente. Ensuite, l'homme en profita pour tirer l'ennemi vers le sol, et la neko ne pu pas voir, par chance, ce qui se passait. Elle fut juste tenue au courant par des cris et des bruits de douleur. Les mêmes horreurs arrivèrent aux autres hommes. Tout se passa très vite et la neko n'était même pas sûre de comprendre ce qui était en train de se passer. Des femmes criaient sans doute à la vue de ce désastre, une foule se formait. Du sang. Beaucoup de sang. La neko ferma les yeux, incapable de regarder plus longtemps toujours agrippée aux sièges de la voiture. Soudain un bruit plus proche et moins flou la surpris. Mr Kurai venait de rentrer dans la voiture et tenait une cigarette à la main. Il démarra en trombe avant de l'allumer. La jeune fille restait la sans bouger, alors que son coeur reprenait une allure à peu près normale.

Je crois qu'on va se planquer un jour à l'hôtel, le temps que les choses se calment. On continuera l'entraînement là-bas.

Kimiyo hocha la tête lentement, sans tourner la tête vers son maître. Du temps, il lui faudrait simplement du temps pour s'habituer à sa nouvelle vie...

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