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 Run with the nekos [PV Milly Crimson]

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Milly Crimson
Neko Rebelle
Neko Rebelle
Milly Crimson


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Date d'inscription : 08/06/2011

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MessageSujet: Re: Run with the nekos [PV Milly Crimson]   Run with the nekos [PV Milly Crimson] - Page 2 EmptyJeu 10 Nov - 16:42

Le boss n’en revenait pas, il tremblait comme une feuille à voir comment je venais de descendre tous ces sous-fifres. Fushigi non plus semblait très étonné, tout comme moi d’ailleurs. J’ignorais totalement comment je venais de faire ça, mais cette sensation de liberté, ce flou comme s’il n’y avait soudainement plus aucune limite à quoi que ce soit, plus aucune barrière. C’est dingue, c’est sublime, mais qu’est-ce que c’est ? Je vis du coin de l’œil l’assassin rouge courir rapidement derrière moi, qu’importe. J’étais bien trop fière de moi sur ce coup, je me mettais même à me regarder avec des grands yeux et un large sourire. Me mater la main tenant cette arme de mort, remontant lentement jusqu’à mon épaule, puis sur ma poitrine, redescendant le long de mes fesses jusqu’au bout de mes pieds. D’accord, ça n’a absolument pas le moindre intérêt, c’est même certainement ridicule et inapproprié au moment présent, mais quand même. Qu’est-ce que je suis belle … Le boss essaya de se faufiler hors de la pièce en longeant les murs et les fauteuils. Mais dommage pour lui, je ne suis certainement pas dans mon état normal, mais pas aveugle non plus. L’arme au poing, je pointai son crâne avec un sourire taquin au visage.

« Tut tut tut. »

L’homme comprit immédiatement et retourna à sa place. Il y avait des coups de feu dans l’autre salle, c’est certainement Fushigi qui s’amuse. Quel enfant celui-là par fois. Cependant un bruit me fit tourner la tête en arrière, avec un angle étrange j’en conçois mais je me sentais trop bien pour rester sage et disciplinée. Trois jeunes hommes très musclés me faisait face avec chacun une arme à feu à la main. Comme ils sont chou, ma main bougea toute seule et la seconde suivante ils étaient tous les trois par terre avec un trou au milieu du front. Je soupirai d’ennui, même pas foutu d’avoir un peu de divertissement … Et puis ce fut le tour de Fushigi de se présenter dans l’entrebâillement de la porte. Je lui fis un petit coucou de la main, toute fière de moi. Non décidément, je ne suis pas dans mon état normal. Il se mit à murmurer en voyant les nouveaux cadavres.

« Mizuki ne me croira jamais ... »

Je lui adressai un petit rire, l’air gênée avant de retourner voir celui qui devait être le boss ici, mais qui n’y ressemblait plus du tout maintenant. Il ne tremblait pas, non il gardait tout de même un minimum de prestance mais sans arme, sans ses hommes, ça fait mal au moral. Il me soutenait le regard, presque avec un air de dégoût, mais ça ne faisait qu’augmenter ma joie. Pour une fois que je peux être supérieur à un être humain, il faut en profiter. Derrière, Fushigi était visiblement aux prises contre une mitraillette. Bof, il s’en sortira bien. La preuve, a peine ai-je pensée à cela que déjà il arriva dans mon champ de vision alors que je savourais sans retenu mon nouveau statut de supérieur, attrapa le patron et sortit de la pièce en se servant de lui comme otage. Pas bête comme idée, mais c’est moins drôle que de faire parler les armes. Et puis tout ce bruit, étrangement je commençais à en avoir mal à la tête, comme une migraine mais lointaine. Enfin, certainement rien de bien méchant. Nous sortîmes donc du bâtiment avec notre otage qui se ne gênait pas pour râler. Fushigi se faufila derrière le bar et nous voila tous les trois partit dans les ruelles de la ville. Je ne savais absolument pas où cet assassin en rouge nous emmenait et pour tout dire, je m’en fichais éperdument. Ce qui occupait toutes mes pensées, c’était ce mal de tête qui ne faisait qu’augmenter au fil des secondes, et cette envie de vomir.

Nous arrivons à une sorte de hangar, visiblement là où étaient gardé toutes les voitures du gang de notre otage. Intéressant, il n’y a absolument que des voitures italiennes. Je serais incapable de dire quelles sont les noms propres à chacune, je n’en sais pas suffisamment pour ça, mais la forme de la carrosserie et surtout le logo à l’avant donnait l’indication de l’origine. Fushigi me demanda de garder en joue le boss pendant qu’il faisait joujou avec un extincteur. Enfin, l’extincteur ne resta pas longtemps entier, il termina exploser devant la porte où se rassemblait tous les acolytes de cet homme en noir. Après quoi, le rouge demanda au noir où étaient les clés des voitures, et il ne fallu pas longtemps pour qu’il lâche l’info, sachant que de toute manière il serait mort dans quelques heures. Et nous voila partit à toute allure dans les rues de la ville. Fushigi au volant, moi en co-pilote et l’otage dans le coffre et dans les pommes.

Après une balade, si on peut appeler ça une balade tellement sa conduite donnait mal au cœur à force de donner des coups de volant dans tous les sens pour esquiver les obstacles sans perdre de vitesse. Je commençais à me sentir vraiment mal, je regardais à travers la vitre le paysage défilant à vive allure. Et voila que Fushigi allume un cigare, qui se met à enfumer tout l’habitacle. Ce n’est pas très gentil ça, pas du tout d’ailleurs. J’ouvris rapidement la fenêtre avant de tousser douloureusement, et prendre un bol d’air ensuite. Mais ça n’allait pas mieux. Bon sang, mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’attrapai violemment le bras de mon chauffeur du moment en me couvrant la bouche :

« A … arrête-toi s’il te plait … je ne me sens pas bien du tout … »

Il n’y avait même plus la moindre trace de sourire ou même de joie sur mon visage. La voiture s’arrêta à proximité d’une station essence mais je n’en avais qu’à faire du décor. A toute vitesse, je fis sauter mon masque et mon chapeau et m’éloigna de quelques mètres de la voiture. Et vlan ! Mon estomac rejeta tout son contenu dans une douleur atroce, désagréable et amer. J’en avais les larmes aux yeux, à me tenir le ventre et à respirer par saccade. Quelle horreur, mais quelle horreur. Ça ne dura certes que quelques secondes mais pour moi ça durait déjà plusieurs heures. Je redressai la tête en respirant profondément, les yeux rouges, pleine de sueur de la tête aux pieds, et comble de l’aventure, la robe était foutue. Je ne pouvais pas retourner dans la voiture comme ça, ça allait sentir terriblement mauvais et avec l’humidité de la chose … Une horreur. Je retira la robe en soupirant, en faisant attention à ne pas me salir moi-même. Et qu’importe si je me retrouve en petite culotte, Fushigi ne me fera rien. Il est bien trop attaché à Mizuki pour s’intéresser à quelqu’un d’aussi moche et inutile que moi. Je retourna dans la voiture et éclata en sanglot.

« Je suis désolée … Fushigi, je suis vraiment désolée pour tout … je ne suis qu’un boulet !! Un fardeau moche et inutile … une pleurnicheuse en plus … Je suis tellement désolée … »

Et pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. Ça me rappela ce que disait le médecin à l’animalerie après mon passage avec le patron. D’après lui, pleurer faisait du bien par moment. Moi je n’ai jamais compris s’il parler de pleurer pendant l’acte ou après. De toute manière, je pleurais pendant les deux. Je me recroquevillai sur moi-même, le visage entre les genoux, les larmes coulant à flot, les oreilles basses et la queue autour du reste.


[Petit moment de déprime après l'euphorie de l'alcool, mais je ne sais pas trop comment tu veux faire intervenir les autres pnjs, surtout la nana, donc bon …]
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Fushigi Kurai
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Fushigi Kurai


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MessageSujet: Re: Run with the nekos [PV Milly Crimson]   Run with the nekos [PV Milly Crimson] - Page 2 EmptyVen 11 Nov - 7:31

Milly était pâle. Au fur et à mesure que Fushigi avait roulé de manière bien vive, il pouvait voir qu'elle déteignait, se sentant mal à l'aise. Il dut s'arrêter non loin d'une station-service où Milly déboula de la voiture avant de disparaître derrière le bâtiment. Bien qu'il ne la vit pas ni ne l'entendit, il savait très bien qu'elle devait faire une purge, après tout, elle n'avait pas mangé avant qu'on ne la fit boire le whisky. Il gara la voiture à peu près cachée des autres usagers. Il avait l'air d'un usager banal à l'arrêt. Il retira quand même son chapeau et ces lunettes qui le distinguaient plus qu'ils ne le rendaient incognito. Le moteur était resté allumé, il alluma la radio, tirant sur son cigare à nouveau.

Une information de dernière minute: une violente descente à eu lieu dans l'Atriane, un bar italien chic d'Osaka. Celons les témoins oculaires, les protagonistes furent les invités de monsieur Armoncelli, gérant de l'entreprise. La police soupçonne que ces deux protagonistes sont deux dangereux suspects. En cas de reconnaissance, nous vous rappelons que vous devez prévenir les auto-bzzbzzz

La police avait apparemment vite fait de débarquer sur les lieux de la liesse, ils s'en étaient échappés à temps. Ayant éteint la radio, il repensait à Mizuki. Ainsi elle était capturée par l'ennemi. Il ne savait cependant pas dans quel centre pénitentiaire était-elle... ou alors dans quelles entreprises douteuses avait-elle atterrit. La simple idée qu’une élite vienne à réclamer sa mort le laissait inquiet. Il fallait qu’il rentre et s’informe de toutes les informations pour orchestrer cette mission de sauvetage. Il n’y avait rien de bien compliqué, il était déjà parvenu à pénétrer le serveur central du MI-6 sans jamais se faire prendre, bien que ce système soit pourvu du meilleur pare-feu connu au monde. Alors la sécurité des serveurs de la police lui apparaissaient bien minables.

Milly revint vers la voiture en sous-vêtements. Il en avait déduit qu’elle s’était surement vomi dessus. Si elle n’avait pas connu de purge avant, il pouvait comprendre que cela soit une difficile expérience. Elle referma la porte et se mit à sangloter, l’effet de l’alcool restait encore, il pouvait sentir cette fois-ci l’odeur des sucs gastriques qu’elle venait de renvoyer. Mais cela passait, se furent à nouveau ces plaintes qui l’irritait. Il se demandait quand est-ce qu’elle serait capable de voir le monde avec une détermination béton. Il ne fut pas irrité par ces sanglots, car rares étaient ceux qui arrivent à cacher leurs larmes… par contre même lorsque la douleur est forte, se dénigrer soit même, se voir en soi comme un boulet ou un fardeau, compromet à 100% le but que l’on s’est atteint. On avance plus, et on regarde s’éloigner cette lumière tremblotante à l’horizon qui pouvait nous donner assez de courage pour persévérer malgré notre esprit torturé. Il saisit les joues Milly et la regarda droit dans les yeux, le regard impassible tout comme le ton de sa voix.


Met-toi ces paroles en tête car je ne le répèterais pas. Si tu étais vraiment un boulet, moi et Mizuki t’aurions laissé dans ta cage moisir pendant des années, or t’es avec moi en ce moment alors que j’ai eu mille façons de t’abandonner au cours de cette journée, n’en parlons pas des opportunités de te supprimer. Pleurer sa m’est aussi arrivé donc c’est pas d’une grande importance, tu souffres c’est normal, nul ne peut échapper à la souffrance et rares sont ceux à cacher leurs larmes. Mais oser me dire encore que t’es un boulet, en plus un fardeau ! Là tu vois je pourrais te garantir que Mizuki sera déjà morte avant qu’on ait pu tenter quoi que ce soit. Souffrir c’est une chose, s’accuser de la défaite c’est déjà la provoquer ! Alors si tu veux que je te prouve par 2+2 que t’es pas un boulet, je vais te poser une question, et si tu te goures je la chercherais sans toi :

Est-ce que tu veux sauver Mizuki, Oui ou Non ? Je veux te l’entendre dire !

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Milly Crimson
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MessageSujet: Re: Run with the nekos [PV Milly Crimson]   Run with the nekos [PV Milly Crimson] - Page 2 EmptySam 12 Nov - 17:41

Il me regarda droit dans les yeux, avec sa voix toujours aussi monotone. Ça façon de me remonter le moral, ça a quelque chose de particulier. Il n’allait pas vraiment en douceur, a vrai dire cela n’aurait pas convenu au personnage si cela avait été autrement. Mais pourtant tout son discours fonctionna, surtout la partie où il avoua les innombrables possibilités de se débarrasser de moi au cours de l’aventure. Il fallait bien l’avouer, je suis égale à moi-même dans n’importe quel moment. Cependant sa dernière réplique termina le travail de tout son blabla qui lui correspondait si peu.

« Est-ce que tu veux sauver Mizuki, Oui ou Non ? Je veux te l’entendre dire ! »

J’essuya mes larmes d’un revers de main, inspira profondément et lui répondit sur et certaine de moi-même :

« Oui !! Je veux la sauver !! Ne rêve même pas une seconde que je te la laisserais ! »