Balade en après-midi ensoleillé [pv Cold]

Cold rit légèrement de la maladresse de l'humain. Une chose que eux, les neko, ne possèdait pas. Ou presque. C'était en quelque sorte une bonne chose, cela éviter de se rendre stupide auprès des humains qui les considérait déjà comme des incapables. Pourquoi les acheter alors si ils les conséderaient comme cela ? Bonne question.

La brunette l'observait toujours, analysant chaque geste, chaque mimique du visage qui pourrait trahir ses pensées. L'être humain était compliqué. Il ne savait pas ce qu'il voulait. Un coup s'était "je suis ton maître ! Rejoins moi dans le côté ob..." Ah non, ça c'était dark vador. Bref, un moment il était cruel et violent et l'autre agréable et prevenant. C'était quoi ce bins ?! En tout cas, Cold ne râlerait pas. Elle préfèrait ça plutôt que les coups d'hier. D'ailleurs en parlant de ça, elle souleva légèrement son tee-shirt. Houuu, c'était vraiment pas beau. D'ici deux ou trois jours il n'y aurait pus rien mais Ezio n'était vraiment pas aller de main morte. Par quel miracle il ne lui avait pas casser une côté ? Elle soupira doucement, replaçant le vêtement sur son corps trop maigre.

Ezio fit soudain son apparition, tourant comme un bête en cage dans sa propre maison. Pfff, il ne connaisait vraiment rien du profond ennuis. Le vrai, celui que connaisait Cold et tant d'autre hyride. Assis ou allonger sans pouvoir se déplacer puisque la cage était trop petite. L'aveugle pouvait se déplacer, lui. Cold fermit les yeux quelques instants avant de tousser. Ah, pas tout à fais guéris. Pas important. Elle se redressa alors puis siffla.

- Ezio, vient ici ! ordonna Cold.

Aah... Elle comprenait mieux les humains, donner des ordres étaient vraiment... jouissif ! En faites, Cold avait une petite idée. Le jeune homme s'ennuyait et bien elle allait le divertir. Elle avait eu l'occasion à l'école d'apprendre à jouer de la musique avec divers instruments. Elle pourrait peut-être lui faire écouter quelque mélodie.

- Y'as un instrument de musique ici ?

Ezio avait fait le lit, avait ranger la cuisine et passer un coup d'éponge dessus pour que ça brille et soit lisse... Que faire de plus ??! Il peut rien faire d'autres, à part passer un coup de balais pour que l'appart soit propre.... Mais elle l'est déjà depuis hier !!!
L'aveugle réfléchit encore et encore à quoi faire, mais à présent, un vide immense lui fait défaut.
Celui-ci se tourne dans la cuisine et aussi le salon avant de pousser un léger soupire avant de passer sa main de libre sur l'autre pour la caresser... Pour passer le temps plutôt, oui !
Puis soudain, après un moment de silence dont les minutes étaient interminables, la voix de Cold l'appela ! Elle ne devrait pas dormir, elle ?
Ezio relève la tête, légèrement curieux de savoir pourquoi elle veut le voir et surtout pourquoi elle ne dort-elle pas encore ?! Trouve-elle donc pas le sommeil ?
Et avec un coup de casserole sur la tête, ça devrait faire l'affaire non pour plus l'entendre ?! L'idée n'était pas bonne à jeter, dont la façon que Cold prend pour demander à son maître de venir le voir. Elle le siffle même !
Le prendrait-elle pour un chien ? Un chien.... Un chien !!!!! Ezio n'est pas un chien !!! Si elle cherche à le mettre hors de lui et à se savoir en train de bouffer le sol avec le corps mutilé de coups, elle va l'avoir !! Elle ferait mieux de se tenir à carreaux et retourner à sa place et non inverser les rôles !! Quelles insolente !...

-Ferme là Cold !! Je suis pas ton chien, tu ne me siffle pas, compris ?! Ou dois-je te le faire comprendre par la force pour que ça rentre dans ton crâne ?... fit-il sentir sa colère tout en serrant le manche de sa canne avec un ton glaciale. Puis, il s'approche doucement, d'un pas lourd vers elle, comme pour lui faire comprendre quelle est sa véritable place.
Après tout, c'est lui seul le maître ici et si elle ose de nouveau lui manquer de respect à ce point, alors il devra très vite la punir !
Puis soudain il s'arrête net, comme si un obstacle l’empêche d'avancer plus loin. Ezio Ichimaru laisse de nouveau la voix de sa néko lui adresser la parole. Cette fois par contre, Cold montrait un peu moins d'assurance, d'aisance pour s'exprimer. Cela plaisait d'avantage à son jeune maître aveugle, alors celui-ci essaie de contrôler sa colère et donc, finir par se calmer. Elle voulait un instrument ?
Serait-elle idiote à ce point ?! Pense-t-elle vraiment qu'Ezio son maître joue le faux aveugle ?! C'est pitoyable... Encore une fois de plus, Ezio lui fait partager son avis.
-J'ai l'air d'avoir retrouver la vue du jour au lendemain Cold ?... Non. Alors je te le répète encore... Non. Je ne sais pas si y'en a un, car étant petit, je ne jouais pas d'instrument de musique.
Celui-ci ne pouvant la voir, finit par tourner la tête sur le côté, puis laisser un blanc dans la conversation. Mais soudain, se souvenant qu'il a un héritage fort important, Ezio finit par inspirer une bouffée d'oxygène et la bloquer un instant. Puis, peu après il lui demanda quelque chose.

-Mais !... Sais-tu jouer d'un instrument ? Et surtout, lequel ? Car si tu es sage à présent, il se pourrait bien que... Tu es un... Cadeau. demande l'aveugle d'Ezio Ichimaru l'air un peu ailleurs, à se demander comment faire pour retirer une part de son héritage, mais également quoi donc lui offrir comme cadeau en fonction de sa réponse...
Il verra bien, après tout ! En attendant, il la laisse prendre la parole.[/i]

Cold plissa ses yeux dans un air de profonde réflexion. Elle ne pensait pas qu'il prendrait les choses ainsi. N'avait-il pas compris que c'était ainsi que les choses devaient se dérouler ? Le chat était un animal indépendant, méprisant, sauvage, solitaire, perpétuellement sur ses gardes. Ne le savait-il pas ? Ne le savaient-ils pas tous ces pauvres fou de scientifiques ? Ils auraient du créer des hybrides chiens, ils étaient plus dociles. La neko écouta attentivement les paroles avant de siffler de nouveau, se fichant complètement de ses paroles. Il voulait quel joue de la musique pour lui ? Et bien il pouvait se gratter ! Non mais... lui parler sur ce ton... B

- Me la fermer ? Bravoooo~ Moi qui croyait que les humains étaient bien élever. (elle fit silence quelques instants avant de reprendre d'une voix méconnaisable) Merci de me faire comprendre mon erreur au maître adorer, voulait-vous que je vous lèche les pieds pour me faire pardonner de ma stupidité ? Ne me frappez pas maître, je ne mérite pas que votre main rentre en contacte avec ma peau d'esclave. Pardonneeeez-moiiiiiii~

Elle n'était pas idiote. C'était lui qui surestimer ses capacités. Et puis c'était chez lui, ne savait-il pas ce qu'il y avait sous son toit ? Quel pitoyable humain il était. Cold savait toujours où était ses affaires. Bon, elle en avait très peu c'est vrai mais cela ne changeait rien qu'elle avait une très bonne mémoire. Ne disait-on pas que les capacités psychiques des aveugles augmentaient avec la perte d'un sens ? Cold ne comprenait plus rien.

- Je sais jouer beaucoup de chose, piano, violon, armonica... mais après reflexion je ne jouerais pas pour toi. Tu peux garder tes cadeaux. Je m'amuserais très bien sans, moua~

Elle se leva, le coutourna et sans alla. Le pantant ici comme si il était le dernier des derniers. Cold était bien décidé à reprendre du poil de la bête, elle ne laisserait pas cet humain de pacotille la domestiqué. Qu'il aille au diable ! Cold alla dans la chambre d'amis, là ou elle avait dormis avec Ezio, et s'amusa à compter les passants à travers la vitre de la chambre. Les rues étaient encore bien humides mais au moins il ne pleuvait plus.

- Pauvre chose... dit tout bas la demoiselle en pensant à Ezio.

La battre ? Encore ? Pfff, un coup de plus ou de moins ne la tuerait pas. Même si, sincèrement, elle n'en avait aucune envie. Elle n'était pas maso' mais elle ne supportait pas ce type. Il était si... si... Elle soupira. Elle aurait bien aimer que les choses aillent autrement. Elle en avait marre de cette situation. Ce n'est pas pour ça qu'elle ferait des efforts !

- Et puis quoi encore... marmonna t-elle en comptant son huitième passant.

[HS: Essaye de me donner du matériel, s'il te plait. Je sais que mes réponses ne sont pas formidables (voir même minable) en ce moment mais essayons tout de même de le finir ce RP sans trop de dégat XD]

Comme je le disais plus haut, Cold s'amusa à compter les passants. Cela lui rapellait que trop bien ce qu'elle faisait encore il y a de ça deux jours. C'était exactement la même activité en faites même si le lieu était différent. Elle avait compter le nombres d'humains qui passaient sous ses iris ambre derrière des barreaux, désormais c'était derrière une vitre. Est-ce que cela changeait grand chose ? Elle soupira doucement. Pouvait t-elle considérer cette maison comme une cage doré ? Oui rien de plus, une cage.

- Un humain... Vingt-cinq... Une neko.... Vingt-six...

Les gens étaient nombreux de bon matin, la plupart était des hommes en costumes partant surement au boulot. Ezio lui restait à la maison, aucun travaille. C'était juste un gosse de riche. Cold essayait tant bien que mal de faire l'apologie de ses défauts. Elle en trouvait plein, le problème c'est qu'il était bien souvent sans fondement. Comment connaitre quelqu'un en seulement une journée. *Il ne me connais pas non plus, et il n'a pas chercher à la comprendre. Tout ce qui l'intéresse c'est son nombril, son histoire, lui... Juste lui.*

- Tient un couple, vingt-huit.

Elle finit par détacher son regard de la route. A quoi bon faire celà ? Elle repensa à la conversation qu'il avait eut hier. Il lui avait parler de sa vie mais lui ne l'avait pas questionner. Il avait demander des efforts et elle en avait fait. Il n'en faisait pas. Cold, qui était une neko quelque peu tyranique, ne se doutait pas du tout de ce qui se tramait dans l'esprit de l'aveugle. La mort. La torture. Un supplice. Est-ce que cela la rendrait plus douce ou plus craintive ? Voudrait-elle rester par crainte de représaille ou partir le plus vite et le plus loin possible ? Qui vivra verra.

La demoiselle finit par sortir de la chambre, glissant dans un pas léger à travers la bâtisse, surprise du silence qui y régner. Elle arriva finalement au salon et le vit, là, assis sur son canapé semblant attendre quelque chose... mais quoi ? Cold voulut demander quelque chose de spécial... mais se ravissa. Quel importance. Il la haissait et elle le haissait, fin de l'histoire. Elle se détourna de lui et alla s'assoir de l'autre côté du canapé avant de lâcher d'une voix le plus neutre possible :

- Tu sais quand ton père repassera ici ?

Ezio était comme plongé dans ses pensées, dans sa colère contre Cold et son manque de politesse. Cela l'énervait de voir les gens, qui ne font qu'à leur forte tête, tout simplement pour montrer qu'ils sont grand... Rien du tout, oui !
L'aveugle ne dit rien, mais reste sur ses positions, ses pensées.
Assit sur le canapé, l'aveugle Ezio Ichimaru reste muet avant de finir par décider enfin à soupirer encore une fois de plus.
En fin de compte, il laisse tomber le sujet de Cold et son énervement, pour pouvoir passer à autre chose et surtout de plus important qu'elle. C'est alors qu'il se met à réfléchir sur une tâche à faire. A vrai dire, le fait de se lever tôt n'est pas son point fort ! Mais bref...
Celui-ci se lève doucement du canapé, puis commence à faire une sorte de petite balade jusqu'en cuisine. Il essaie encore de savoir s'il n'a rien à faire... Finalement, si !
Une idée traverse l'esprit du jeune maître, qui aussitôt d'approche d'une fenêtre pour l'ouvrir ainsi que les volets. Ils étaient tous fermés... Logique de faire passer de la lumière du soleil dans les pièces. Ezio Ichimaru peut alors sentir une partie du vent, qui souffle et venant d'une direction avec un froid à faire frissonner ! La pluie s'était calmée, mais on peut encore sentir l'humidité dans l'air. Rien de très intéressant, sauf quand il s'agit d'une histoire de sortie.
Le jeune maître rentre à nouveau dans l'appart pour fermer les fenêtres dans chaque pièce avant d'aller peu après dans sa chambre pour récupérer le linge sale, pour aller dans sa salle de main pour aller mettre le tout dans une grande panière où déjà quelques sous-vêtements y sont dedans. Il y ajoute un jean et un haut à manches.
Puis sort de la pièce avant de retourner doucement, mais surement au salon pour s'asseoir de nouveau. Sur son chemin, Ezio entendit la porte de la chambre d'invité s'ouvrir, puis, se refermer peu après. Tien, Cold montre son nez après avoir boudée ?! Il était temps !
L'aveugle qui se retrouve de nouveau assit, tourne doucement la tête, pour améliorer son audition et pouvoir entendre Cold la rebelle.
Celle-ci s'approche, puis à son tour, rejoint Ezio sur le canapé avant de lui adresser enfin, la parole. Elle l'interroge sur le retour de son père. Tien, bizarre, non ?....
L'aveugle Ezio lui répond alors d'une voix calme après avoir soudainement baillé sans s'être contrôlé sur le coup ! Foutu baillement !!!!!

-J'en sais rien. Il doit avoir beaucoup de boulot, donc autant il reviendra pas avant demain, Cold. répond-il franchement.
Honnêtement, avoir un boulot c'était parfois une chance, surtout qu'on peut s'occuper pleinement, sans se soucier d'autres choses. Enfin, c'est sa pensée, car le voilà qui, se retrouve comme tous dimanches, à finir par rien faire... Enfin, si, s'occuper un peu de la maison et faire à manger... Rien de plus.
Alors que faire, quand on s'ennuie ?.... Quelle malédiction, cet handicape majeur !
Puis, soudain, de nouveau son jeune maître lui pose une question à son tour. Cette fois, ça lui prend comme ça, sans raisons...
-Tu as soif ?

[ça craint ! Moi aussi, j'ai des postes de merde, car pas d'idée pour serait-ce même terminer le sujet. Faut vraiment trouver un truc pour se mettre d'accord en MP et le mettre après "au propre", ici pour finir le sujet ! ]

Cold eut un léger rire face au bâillement du jeune homme. Pas assez dormi à première vu, à moins que ce ne soit l'ennui... Peu importe. Ezio lui parla d'une voix aussi neutre que la sienne. Ce qui était tant mieux car si l'aveugle avait laisser sa colère s'exprimer la situation aurait de nouveau dégénéré et nos deux protagonistes se serrait de nouveau férocement disputer. Ce qui n'était pas vraiment une bonne idée. Déjà que leur relation était à un cheveux de se transformer en guerre ouverte et que c'était un véritable miracle qu'ils arrivent à se parler se sauter à la gorge...

Cold avait posé cette question pour deux raisons. La première s'était qu'elle n'avait aucun autre sujet de conversation pour le moment et la seconde raison était que même si le vieil homme avait peur d'elle et qu'il ne savait comment réagir vis-à-vis d'elle il restait assez respecteux. Enfin, il l'était désormais. Quelque petite menace et le tour était jouer. Cold ne pouvait pas dire qu'elle l'apréciait mais entre Ezio senior et Ezio junior elle n'hésiterait pas. Le vieux était trop peureux pour tenter quoi que ce soit contre elle, l'aveugle avait du courage et un sacré temperament. Lui était capable de lui faire du mal. C'était sans doute pour ça que la demoiselle le craignait et le détestait autant. alors pourquoi ce sentait-elle également si bien avec lui quand il ne faisait pas preuve d'agressivité avec elle ? C'était si troublant.

- Je vois...

Ezio brisa le silence qui commençait à s'installer en lui demandant si elle avait soif. L'hybride fronça ses sourcils. Un air intrigué sur le visage. Elle l'avait traiter comme un moins que rien et pourtant il trouvait la force de rester polis avec elle après tout cas. Cold baissa la tête. C'était peut-être elle qui avait tord. *NON ! C'est sa faute ! Tout est de sa faute, il ne comprend rien de rien. C'est qu'un imbécile* Elle redressa son visage et dit d'une voix légèrement tremblante -elle n'avait jamais appris à contrôler ses états d'âme- :

- Oui. J'aimerai de l'eau... S'il te plait. Finit-elle à contre-coeur.

Ezio Ichimaru reste silencieux un moment après son explication, puis décide par lui demander si elle avait envie d'un verre d'eau. Finalement, l'aveugle se lève et soudain, il s'arrête un instant. Il rêve ou quoi ?! Elle lui a dit les mots magiques !!! Miracle, dieu existe !!! Aller, tous en coeur, on va chanter pour notre bon Dieu qui est ici et au ciel !!
Enfin bref... C'était si soudain de Cold, que son maître retrouve alors le sourire, puis aussitôt se met en marche pour aller jusqu'en cuisine. Puis, il sort un verre, et y ajoute un peu d'eau. Il savait parfaitement le niveau de l'eau en fonction de la température qui change légèrement sur ses doigts et à travers le verre. Peu à peu le verre se remplit d'eau avant qu'Ezio l’empêche de déborder.
Puis, doucement, sans utiliser sa canne, il revient au canapé pour finir par déposer le verre, au centre de la table basse. Pourquoi ici et non le plus proche d'elle ? Tout simplement, parce qu'il ne sait pas où elle se trouve exactement sur le canapé.
Après l'avoir déposé, le jeune homme pose ses fesses sur le canapé avant de sourire à nouveau à la néko. Que cherche-t-il à lui faire comprendre ? Rien d'important...
Par contre, une occasion se présenta à lui ! Celle de savoir pourquoi elle réagit ainsi avec lui, pourquoi lui faire la misère... Pourquoi ?!
Alors le maître finit par lui poser enfin la question pour savoir enfin la vérité.

-Pourquoi... Pourquoi tu fais tout ça ? Pourquoi tu es ainsi avec les gens ? Que recherches-tu ?... demande Ezio avec un ton l'air triste et désoler par avance pour sa réponse bien qu'il ne la connait pas. Le maître perd alors peu à peu son sourire, voulant savoir la vérité, son histoire pour l'écouter attentivement.

[j'ai préférer qu'il soit petit et direct mon poste, que grand comme le précédent sans aller droit au but]

[HS: Pas mal le coup de "dieu existe !" XD]

Cold attrapa doucement son verre, le regard dessus alors qu'en réalité elle ne le regardait pas vraiment. Il était dans le néant de son esprit, là où toutes ses pensées et ses sentiments la traversaient comme des voitures de toutes couleurs et de toutes formes sur une longue autoroute. C'est une drôle de métaphore mais elle symbolisait clairement l'esprit de la demoiselle. Ezio l'avait bien vu non ?

La jeune hybride but finalement une longue gorgée d'eau avant de manqué de tout recracher. HEIN ? WHAT ? NANI ? Il venait de dire quoi l'humanoïde ? Il voulait vraiment savoir ? Cold en eut le souffle coupé. Elle n'arrivait tout simplement pas à y croire et son silence devait en dire long. Il avait fumer quoi pendant qu'elle était dans la chambre pour poser une question pareille ? Là, maintenant ! Pas que ça lui plaisait pas mais il la prenait un peu de court. Cold reposa son verre doucement, essayant de ranger ses pensées dans l'ordre.

- Pourquoi ? C'est une bonne question que tu auras pu poser un peu plus tôt, lui reprocha t-elle. Hier par exemple, après que j'ai patiemment écouter ton histoire. Tu aurais pu écouter la mienne ensuite.

Elle soupira.

- Très bien, je vais tous t'expliquer. Peut-être sera tu plus apte à comprendre ce que je suis.

Elle caressa la table quelque instant, cherchant par où commencer. C'était si compliquer. Raconter l'histoire de sa vie, l'histoire d'un être consider comme une sous-race à la race dite supérieur... Par où commencer ? Que dire sans paraître maladroite ? Elle était maladroite, alors tant pis.

- La seule chose dont je me souviens avant ma vie d'esclave, c'est le visage de la mère. Triste, infiniment triste. C''est le jour où l'on m'a arracher à elle pour aller à l'école. Ce n'est pas vraiment une école, plutôt un centre de dressage mais nous ne l'appelions jamais ainsi. Je l'ai quitter alors que je n'étais âgée que de... quatre ans. Je ne me souviens pas de mon père.

Elle leva son regard ensanglanté vers le jeune homme guettant ses réactions.

- Douze ans. J'ai passé douze ans dans cette école. Comme je te l'ai déjà dis, je n'ai appris ni à lire ni à écrire. J'y est appris la cuisine, le ménage, la politesse et autres courbettes que les nekos doivent faire aux humains. Ou maître comme les profs aimaient que nous les appelions. Enfin apprendre... Je n'ai jamais été une neko sage... soumise... parfaite... Je sêchais presque tous mes cours. Je n'étais pas à ma place. Quel est la place d'une neko comme moi ? J'en sais rien... Tout ce que je voulais c'était... combattre. Me battre contre ce destin que je ne voulais pas, que je ne veux toujours pas. Ohh, je sais ce que tu penses. Que c'est ainsi et que malgré tout ce que je pourrais faire ou dire ma place est et restera celle d'une esclave.

Son ton était passé de celui calme et patient des conteurs d'histoire à celui triste et tremblant des victimes de la vie. Elle inspira fortement et continua :

- Je n'ai pas détester les humains au départ. En réalité, même quand l'on me frappait pour me punir je ne l'ai détesté pas. Je croyais que c'était ainsi, c'était normal... Je suis une neko après tout. C'était il y a quelque mois, quelque jours avant mon dix-septième aniversaire. J'ai vu le directeur et ... et...

Sa voix se fit dur.

- ...il m'a fait une proposition que l'on ne peut pas refuser comme on dit. La mort ou un dernier cours et l'animalerie ensuite. Je faisais honte à l'établissement. Je ne pouvais pas faire le mur cette fois. Je suis rentré dans la classe. Et j'ai vu de sale humain, ce porc qui avait entre ses mains et autre neko. Ma meilleur amie, je l'a considerer comme ma grande soeur, mon mentor. Et il l'a violer. Là, sous mes yeux. On me tenait et je ne pouvais rien faire. Rien du tout. Piégée, attachée, appeurée surtout... et j'ai compris. J'ai compris que les humains étaient tous les même. Et que j'ai différente des nekos. Une esclave, une poupée docile... Je ne le suis pas et je ne le serrait jamais.

Elle prit soudain le verre et le balança sur le sol, folle de rare et de tristesse. Pourquoi, oui pourquoi. C'était la question qu'elle se posait sans cesse, à chaque seconde de sa vie. Est-ce que cela changer quelque chose à sa vie ? Pas du tout. La neko essuya une larme de rage et de tristesse. Injuste, c'était injuste.

- Mais même après m'avoir écouter, tu ne sais pas. Tu ne sais pas qu'y je suis, ce que je veux. Tu ne sais rien !

Et là, Ezio fit une chose curieuse.

- Des droits ? Réfléchis bon sang, je suis une esclave aux yeux de tous ! Une esclave n'a pas de droit, juste des devoirs. Même si tu es aveugle, ouvre les yeux. Les nekos sont inférieurs au humains et par conséquent ils n'ont d'autre choix que d'obeir et subir.

Il ne comprenait décidement rien. Depuis le début s'était prévu. Le directeur avait tout prévu. Les humains avaient tous prévus. Le chef de l'établissement avait voulu faire comprendre à la sauvageonne que continuer ainsi, refuser l'autorité et n'en faire qu'a sa tête, allait la conduire à des choses bien pire que la mort : le viol, la torture... Le directeur avait du se considerer comme un brave homme en ordonnant que l'hybride rebelle ne se fasse pas violer à son tour. Tu parles... Cold n'était pas stupide, ce n'était pas un évènement dût à l'idée d'un seul esprit mais de plusieurs et elle était l'intrument de leur plaisir pervers, sadique, fou.

Elle continua son histoire, jusqu'a ce que le jeune homme la coupe pour lui dire qu'elle était bête. Bête ? Il n'avait pas été à sa place ! Elle avait suivis son instinct de survie, ses peurs... Elle avait vu le pire et même si elle avait un esprit fort elle restait une adolescente. Et un tel évènement l'avait marqué au plus profond de son esprit. Ezio n'avait pas le droit de la juger.

- Tu penses comme un enfant. Tu ne réfléchis pas et tu suis ta propre logique. Je venais de voir ma meilleure amie se faire violer sous mes yeux. J'étais dans l'incapacité de faire quoi que ce soit et tu crois que le directeur n'est pas responsable ? C'est lui et ses larbins qui ont tout prévu ! P'tin, mais réfléchis ! Le but était de me faire plier, de me rendre soumise et appeuré face à la "grande puisssance" des humains. Tu es aussi miserable qu'eux, tu ne me feras pas changer d'avis. Tu ne comprend rien, rien du tout !

Soudain, contre toute attente il l'attrape. Perdant finalement son sang-froid, son calme qu'il avait essayer de maintenir durant toute la durée de son histoire se bride comme un miroir pour se montrer colérique, sérieux, imcompris. Cold essaye de se séparer de lui mais il la maintenait fortement.

- Arrête tu me fais mal, sombre crétin. Je ne veux pas de cette vie, je ne veux pas tous ça, je veux être humaine. Je te v... Lâche moi ! Je te déteste Ezio !

Et là, suprenant tout le monde, elle colle ses lèvres au sienne pour un baiser violent et maladroit. Le jeune humain fut si surpris que sa poigne de fit moins forte. La neko, en larme, en profita. Elle repoussa Ezio brusquement et s'enfuis. Elle pénétra dans la salle de bain et vérouilla la porte derrière elle. Elle se laissa tomber sur le sol froid, la tête contre le bois de la porte, et pleura doucement, gémissant parfois. Les humains étaient tous pareils. Tous. *Je ne suis plus sûre de rien... Ezio, merde, je te déteste abruti.*

Ezio Ichimaru la secouait de plus en plus fort pour savoir la vérité et rien de plus que ça. Celui-ci n'en pouvait plus de ce mystère, de son caractère de chien ! Il n'accepte pas les gens qui ne se présente pas à lui dans sa propre demeure ! C'est sa vie et il l'entend bien vivre ainsi.
Celui-ci faillit la frapper à mainte reprise, car Cold l'insultait, lui disant qu'il ne comprend rien et que les nékos n'ont pas de droits et ne sont rien... Qu'Ezio devait ouvrir les yeux, qu'il était un sombre abruti... Comment peut-elle se permettre de l'insulter. Lui qui a essayé de faire un peu de son éducation, de l'accepter sous son toit et voilà comment elle le remercie depuis... Un crachat dans sa gueule !! Voilà ce qu'Ezio avait, et même pas un merci.
Décidément, y'a que la vérité qui fâche... Ezio avait été bien stupide de l'avoir acheté...
A ce moment-là, l'idée de la redonner au vendeur lui traverse l'esprit et y resta encrer pendant longtemps. C'est bon cette fois, il est déterminé à la revendre !

Soudain, contre toute attente, les lèvres de la néko viennent se coller à celles d'Ezio l'aveugle pour lui donner un doux baiser.
Très vite, Ezio s'est laissé aller par des rêves d'illusions... Elle ne l'avait pas fait exprès pour lui dévoiler ses sentiments, mais pour se jouer de lui. Quelque chose dont il déteste et ne pardonne pas ! Ça va lui rester de travers, dans sa gorge ce coup-ci.
Pourquoi ? Parce qu'elle en profite pour tout simplement s'échapper des mains de l'aveugle, pour courir dans la salle de bain et s'y enfermer dedans. C'est alors qu'un blanc terrible s'installe... Le temps à Ezio de retrouver ses esprits et de savoir quoi faire par la suite, à présent.
Le jeune homme finit par soupirer avant de finir par se dire qu'elle est stupide. Elle est elle-même aveuglée par sa propre rage envers les Humains, ce qu'ils ont fait, qu'elle les traite tous de "merde". Elle baigne dans sa propre douleur, alors qu'Ezio essaie juste de lui donner une éducation, comme un père le ferais à sa fille. Avant de lui donner des droits, comme tous citoyens... Mais en vain, elle ne voulait pas de ça. Quelle insolente, doublée d'une idiote qui n'ouvre pas les yeux correctement !!
Ezio Ichimaru se lève donc, puis partant de son idée, décide d'aller sur la petite table, pour prendre le papier de l'animalerie, puis se déplacer légèrement sur le côté, pour activé sa machine, puis introduire la feuille dedans pour avoir une traduction en braille.
Quelques secondes plus tard, la machine lui traduit le tout et imprime de nouveau sur une nouvelle page vierge.
L'aveugle l'attrape puis commence la lecture calmement avec son index droit. Que cherche-t-il ? En fait, il essaie de trouver le numéro de l'animalerie pour justement le lui rendre et être remboursé. C'est son droit étant un honnête citoyen et si le vendeur refuse, alors ça pourra tourner à la justice. Qu'il en soit ainsi !
Ou peut-être qu'il ne fera pas aujourd'hui... Mais plus tard, car c'est dimanche et donc, les boutiques sont fermés ! Chance ou malchance ?... C'est à se le demander !

[hj : désoler du poste dans sa fin, mais mon perso réagit mal aux insultes, même les plus petites. Si tu as lus le caractère de mon perso, tu comprendrais quelque part la réaction qu'il peut avoir ^^' ]

[HS: Je comprend ton personnage et toi essaye de lire entre les lignes XD Ma Cold a manqué de dire qu'elle voulait ton Ezio.]

"Je te veux", voilà ce qu'elle allait manqué de lui dire et malheureusement pour Ezio, elle s'était rattrapé et lui avait balancer à la figure qu'elle le détestait. Le détestait-elle réellement ? Non, elle s'accrochait à lui comme une bouée de sauvetage. Elle le désirait mais elle n'était qu'une neko. Un esclave, une moitié d'humaine. Ce baiser qu'elle lui avait donner n'était pas un mensonge ni un plan pour échapper à quoi que ce soit. Cold ne savait pas mentir, ne le l'avait-il pas compris ? C'était une sorte de "je t'aime" sans mot. *Aimer, p'tin je suis une neko et lui... et lui... un homme.* Un homme, pas un humain, un homme et elle n'était pas une femme. C'était une femelle. Elle pleura de plus belle.

C'était si injuste. Cette vie, ce statue d'esclave, cette queue, ces oreilles, ces griffes et ces crocs. Elle aurait aimer retourner dans le lit, redevenir malade et qu'il s'occupe d'elle. Qu'ils oublient tout deux ces atouts félins qui constituait la demoiselle et qu'ils ne se voient plus que comme deux êtres. Injtuste oui injuste. Ezio comptait la revendre et il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas le coeur de l'adolescente. Il ne comprenait pas ses je t'aime derrière les insultes. Il ne voulait pas comprendre peut-être. Elle n'était qu'une femelle après tout.

- Ezio ?

Aucune réponse. La jeune fille essuya ses larmes et se tourna vers la porte de bois. Elle ne l'ouvrirait pas. Elle craignait trop la réaction d'Ezio. Etait-il triste ou énervé ? Allait-il la frapper comme hier ? L'abandonner comme hier ? Elle avait peur, elle était triste, elle ne savait plus quoi dire ou quoi faire. Elle lui avait finalement raconter son histoire mais cela n'avait pas eu l'effet souhaiter. Ils n'étaient pas devenu plus ami, ils ne s'étaient pas compris. Ezio la détestait d'avantage et Cold le craignait d'autant plus.

- Ezio...

Elle colla cette fois son dos à la porte, observant le mur en face d'elle. Il allait se débarasser d'elle. Elle ne doutait plus de ça. Il la virerait de chez lui dès qu'elle lui aura ouvert la porte. A moins qu'il ne la défonce avant. Quel importance. Son chemin avec Ezio semblait à sa fin. C'était surement sa dernière journée ici. Demain, elle ne serrait plus là.

- Ezio... Je t'...

Elle se tut. Devait-elle lui dire ? Lui dire qu'elle l'aimait autant qu'elle le craignait. Qu'il la dégoutait autant qu'elle l'admirait. Devait-elle lui dire tout ça. Est-ce que cela changerait quelque chose ? L'écoutait-il seulement et lui répondrait-il ? Alors elle parla, comme si elle parlait pour la dernière fois avant que l'on ne lui donne une musolière. C'était si injuste...

- Je t'aime beaucoup Ezio, t'aime bien... Je t'aime petit humain. Je me fiche de mes droits. C'est pas ça que je veux en réalité. Je veux ce que tout le monde demande, à haute voix ou par la pensée. Je veux être aimé. Voilà c'est dit. Je ne veux plus être considerer comme une neko mais comme une humaine mais tu vas m'abandonner comme on abandonne un animal indésirable... Ne peux tu pas me voir comme une adolescente comme les autres ? Hein Ezio ?

Elle soupira doucement, se sentant bien stupide là tout de suite. C'est là, qu'elle entendis la voix d'Ezio derrière la porte. Il l'avait écouter, et il lui répondait. Pour lui dire quoi ?

Ezio Ichimaru commence à faire sa lecture sur le papier, sans trop avoir l'esprit ailleurs.
Celui-ci finit par tomber sur le numéro et décide alors d'appeler la personne sur son fixe. C'est alors qu'il dépose le papier à côté de la machine, puis s'approche d'un peu plus prêt vers le téléphone fixe et commence à composer le numéro avant de laisser faire la suite. L'appel est en cours...
Entre temps, la voix de Cold résonne dans l'autre oreille de son maître. Elle l'appelle... Qu'est-ce qu'elle veut encore celle-là ?!! Elle veut encore lui pourrir la vie ?! Pas question, s'en est assez !
L'aveugle l'ignore et tombe alors malheureusement sur la messagerie du vendeur. Une boite vocale tout à fait normal et sérieuse, alors le jeune aveugle lui laisse un message aussitôt après le "bip".

-Oui, allo, c'est M.Ichimaru. J'aimerais vous dire deux mots à propose de.... De... hésite alors soudainement Ezio sans savoir pourquoi. Rapidement, il n'ajoute rien et d'une oreille, à travers le mur et sa bonne audition, ce dernier commence alors à écouter la voix de Cold lui parler.
Elle lui dévoile alors, soudainement et sur le coup ses réels sentiments. Dans le détail, ça en tirait qu'elle l'aimait bien, mais qu'en retour elle souhaite avoir la même chose et rien d'autre. Qu'elle n'avait pas choisi son apparence et préférait être une femme au lieu d'une féline et qu'elle aimerait être regardé autrement... D'un regard humain et non étranger. Cold recherchait juste une moitié à qui parler, à qui elle pourrait aimer sans être jugé comme une esclave.
Elle l'avait surement dit exprès à voix haute pour qu'il l'entend bien... Pour se faire enfin entendre et faire part de son avis, de ce qu'elle veut.
Puis, plus rien pendant un court moment. Car Ezio était un peu perdu par ses mots, mais en même temps... calmé.
-euuh... Je dois vous quitter, je vous contacterais demain. Merci Puis sans rien d'autres à dire, l'aveugle raccroche, puis commence à se rapprocher doucement de la cuisine, tapant un pied contre le mur par imprudence et se faire un peu mal. Puis, il met sa main contre le mur, pour s'aider à se repérer dans sa demeure avant de s'approcher doucement, un peu plus vers la porte de la salle de main... Ou des WC, il sait plus où elle s'est planquée !
Intérieurement, c'était la folie et la confusion.. Il ne sait plus où donner de sa tête, ni quoi dire.
-... Cold ? Tu es où ? questionne son maître aveugle sans avoir directement de réponse.

[HS: C'est court mais là je ne peux qu'attendre ta réaction...]

Où elle était ? Pourquoi cette question ? Quel était son but ? Allait-il lui expliquer qu'il n'y aurait jamais, ô grand jamais, quelque chose entre eux ? Qu'elle n'était qu'une neko et qu'il était trop différent. Qu'elle pouvait toujours rêver et que dès demain elle disparaîtrait de sa vie. Pour toujours. Cold doutait, sa voix était si douce, si inquiète, si troublée. Elle avait réussi à le convaincre de revoir ses priorités. Il n'était plus l'heure de prévoir un départ. C'était le moment pour quoi alors ? Cold ne répondit rien. Ses oreilles étaient couchées sur son crâne et elle semblait appeuré. Ets i il voulait la battre pour raconter des bétises pareille. Vouloir être humaine, c'était si stupide comme idée.

Elle se mordit la lèvre inférieur, avant de se relever lentement. Elle glissa une de ses mains sur la poignet de la porte et... rien. Elle n'osait tout simplement pas l'ouvrir. Elle entendait nettement la respiration de l'homme. Que ce passait-il dans la tête du jeune homme à cette instant ? Cold essuya les larmes sêchés sur ses joues et ouvrit finalement la porte. Il était là, devant elle, une légère grimace sur la bouche. Le coeur de l'hybride s'accelera sous la peur qu'elle n'arrivait pas à contrôler. Une gifle, une menace, une engueulade ? Qu'allait-il faire ou dire quand elle sortirait de là. Cold inspira fortement et dit d'une voix clair et haute :

- Je suis là Ezio. Je ne suis pas partis. Pas encore du moins. Finit-elle tout bas.

Ezio Ichimaru s'approche donc doucement de la salle de bain, après avoir comme espionné la conversation de Cold. Celui-ci, l'appel doucement, pour lui dire quelques mots, mais quoi ?... C'était encore un peu confus dans sa tête, alors il attend son arrivé. Il attend en silence...
Durant un moment, il avait bien envie de la renvoyé à l'animalerie définitivement, pour plus la revoir. Il n'avait pas de temps à perdre avec une sauvage comme elle, si elle n'est pas capable de lui dire ce qu'elle veut et lui dire la vérité.
Il était allé jusqu'à laisser un message au vendeur, mais en espérant pas qu'il le rappel ce soir.
L'aveugle ne peut accepté cela dans sa demeure, c'est une règle qu'il a lui-même fixé.
Enfin bref, Cold avait trouvée finalement les mots justes pour adoucir Ezio. Elle avait réussit à jouer la bonne mélodie, à le rendre attentif à ses paroles, à sa chanson.
Et le voilà donc, à attendre qu'elle se montre. Enfin... Pour le moment, il a l'impression qu'elle a super peur de lui qu'être attirée ! Bon, c'est un peu chiant... Si elle sort pas, son maître défonce la porte ! Et à la trois !...
Soudain, elle ouvre la porte et se montre, face à lui qui fait une légère grimace... Mais qui ressemble plus à de la surprise qu'autre chose ! Ce dernier, encore un peu perdu, l'écoute parler... Ou plutôt répondre à son appel.
L'aveugle reste un moment silencieux de nouveau, puis il ouvre légèrement la bouche et laisse sa voix faire le reste...
-Viens.

demande son maître avant de faire demi tour, pour faire quelques pas jusqu'à la cuisine. Puis, il passe son autre main sur la table de la cuisine qui fait aussi plan de travail. Puis se retourne après avoir jugé être enfin mit au centre de la pièce pour faire face à la néko.
Ce dernier avait un peu la tête basse, sachant qu'il ne connait pas encore tout à fait bien la taille de Cold. Son sourire ne s'étirait plus autant et formait un air joyeux, mais un air neutre.
-Tu souhaites être juste aimée... Tu aimerais être vue comme une simple adolescente mais pas une néko... Mais malgré tout, c'est trop tard. Tu es une néko aux yeux de tous... Pour d'autres un jouet, c'est juste.. Mais sachant également et prend le en compte, que nous ne sommes pas tous des porcs... Si tu veux avoir des gens "adorable", alors c'est à toi de bien les chercher et les garder s'ils sont sincère avec toi.
commence son maître avant de déboucher sur un autre point de conversation :
-Cold... ? Je suis certes aveugle et je ne peux te voir avec mes propres yeux... Mais de mes mains, si. avoue d'une voix calme le jeune homme avant de tendre sa main, vers Cold, comme pour réclamer sa présence. Pour la caresser, la toucher et se faire une idée d'elle, sans se soucier de son côté néko qui la gêne tant pour être aimée et bien vue.

Ce n'était pas un ordre, mais une requête. Il voulait lui parler, et discuter dans le couloir n'était pas forcement très agréable. Cold grimaça légèrement mais accepta. De toute façon qu'avait t-elle à perdre désormais ? A cet instant, la neko était persuadé que le lendemain elle ne serrait plus là. Elle retournerait à l'Animalerie, derrière les barreaux rouiller de sa cage de fer. Recommencerait à compter les clients rentrant et sortant de la boutique. Jouant avec ses cheveux pour se rendre un être plus sauvage encore. Et attendre l'arriver de son billet de sortie humain. Rien de plus, rien de moins. Elle traversa l'appartement jusqu'a arriver dans la cuisine. Le visage de l'humain était fermé malgré le sourire qu'il affichait. *Dis moi, dis moi petit humain. Que ce cache-t'il derrière ce sourire là ? Une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Raconte moi. Je t'écoute.*

- Je t'écoute.

Et Ezio parla. Il raconta qu'il était déjà trop tard. Quel est et reste une neko au yeux de tous. Une neko-objet pour certain. *Et toi Ezio ? Penses-tu la même chose ? Ne suis-je qu'une hybride pour toi ? Une femelle, une esclave... ? Cold aurait voulu lui dire tous ça mais elle resta silencieuse alors que des larmes coulaient de ses joues pâles. Elle se fichait bien à cette instant que les humains étaient ceci où cela. Elle se fichait des autres humains, elle voulait savoir ce que pensait cet humain en face d'elle. Que pensait-il, Ezio ? Elle aurait voulu pouvoir lire en lui. C'était un doux rêve. Il rajouta ensuite que si elle voulait que les gens soit adorable avec elle, il fallait qu'elle les cherche tout d'abord. C'est ainsi qu'elle pourrait les garder.

- Je vois. Dit-elle sans grande conviction.

Soudain, il lui présenta sa main. Ké ? Il lui dit alors qu'il ne pouvait peut-être pas la voir avec les yeux mais que ses mains pouvaient voir à leur place. Cold resta interdite quelque instant, ne sachant que faire ou quoi dire. Elle ferma les yeux une petit seconde avant de faire un pas devant elle, attrapant la main de l'homme au passage. Dans sa tête, elle hurlait de contentement même si elle état rongeait par le doute, à l'extérieur elle pleurait toujours. Merde quoi ! Devait-elle lui demander oui ou non ? Et si il disait qu'il ne voyait en elle qu'une neko ? Une moitié d'humaine, une moitié féline. Et alors qu'Ezio l'a découvrait elle posa une question, le rouge aux joues. Où était passer la si fière et orgueilleuse neko ?

- Et toi Ezio ? Je suis juste une neko pour toi ?

[HS: Comment ça légèrement grasse, elle s'est lavé ma neko xP]



Cold était une neko au long cheveux bruns, si long qui lui arrivait un peu en dessous des fesses. Comme une longe cape sombre. Comme l'avait pu le remarquer Ezio, il était dégradé. Un coupe de cheveux basique en somme et pour une fois l'hybride les avait coiffé au lieux de s'amuser a faire des noeuds avec. Ses yeux, encore remplie de larmes, était d'une couleur entre l'ambre et le rubis ce qui mettait en valeur sa peau clair. Elle n'était pas très grande, une taille plutôt modeste. Un petit un mètre soixante. Pour faire simple, elle était plus petit que le jeune aveugle. Ensuite, elle était plutôt maigre. Le nourriture infame que l'on lui avait servis pendant des mois en fut la conséquence. Malgré tout, elle gardait des joues légèrement ronde. Et biens sûr, comme la plupart des nekos elle était belle mais d'une beauté sauvage, plutôt féline. Est-ce qu'Ezio pouvait sentir la grace de ses traits sous ses doigts ?

Ezio se mit alors à lui répondre, parlant d'une voix étrangement douce. Cold, les oreilles couchées sur sa tête, le regardait avec insistance. Elle attendait sa réponse avec impatience même si elle était quelque peu craintive. Il lui dit que ses oreilles ne semblaient pas être réelles et qu'il la voyait plus en humaine qu'en neko. La féline écarquilla les yeux sous la surprise. Il rajouta que son visage était doux et... humain. S'en fut trop pour Cold qui se jetta dans ses bras, comme une enfant envers son père, comme une femme envers celui qu'elle aime. Pourtant, ce ne fut pas des remerciments qu'elle cria, ce n'était pas non plus des reproches mais une terrible et douloureuse question.

- Pourquoi ta fait tout ça alors ?! Pourquoi tu ne me l'as pas dis plus tôt ? Pourquoi réagir ainsi depuis le début ? Pourquoi ?!

Sans s'en rendre compte, elle planta ses griffes dans le vêtements d'Ezio, transperçant le tissu pour égratiner la peau de son torce. Le jeune homme devait comprendre que chaque acte fait envers quelqu'un avait son lot de conséquence et qu'ainsi, avec Cold, toute cette histoire aurait pu très mal se terminer. Et si elle était resté sous lapluie hier soir et que personne ne l'aurait retrouver ? Ezio aurait perdu plus qu'une neko, il aurait perdu un... comment qualifier la relation qu'il entretenait désormais ? La jeune femme fermit les yeux avant dire entre deux sanglots.

- Qu'est-ce... Qu'est-ce que je suis alors pour toi, si je ne suis pas ton esclave ?... Hein ?

Des excuses... Des EXCUSES !? La jeune hybride releva ses yeux, observant de ses iris écarlates l'expression si sincère sur le visage de l'homme. Il était honnête avec elle, puisque celle-ci l'avait été envers lui. C'était donc si simple ? Il suffisait donc de dire la vérité pour que toutes leurs disputes soit oublié ? C'était donc aussi facile que ça. La neko baissa la tête, quelque peu honteuse. Avoir fait de quelques humains mégalomanes, une généralité avait été incroyablement stupide de ça part. Mais on pouvait comprendre ses mots et ses gestes suite à la très mauvaise réaction d'Ezio lors de l'achat de sa vie. N'oublions pas ses ordres et ses coups ! Cold avait encore les marques sur son corps. La morsure douloureuse des bleus, sur ses côtés et la petite plaie sur sa joue. Il ne savait donc pas dosé ses coups ?

Mais ne parlons pas du passé, trop douloureux. Et non plus de l'avenir, il était si incertain. Non, parlons du présent. De se présent si incroyable et curieux qui laissait la neko troublée et inquiète. Ezio sourit doucement, et la neko ne répondit rien. A quoi bon ? Il ne pouvait pas voir son sourire. Il posa sa main sur sa joue, laissant deviner la suite sans mal. Cold rougit brutalement. Le baiser qu'elle lui avait arracher il y a de ça un bon quart d'heure avait été si vif qu'aucun des deux n'avaient eu le temps de l'aprécier vraiment. Ezio semblait bien décidé à recommencer de la bonne manière. Il approcha doucement son visage. Le coeur de l'hybride s'accelera.

Etait-ce le bon destin ? La bonne route ? Le droit chemin ? Etait-ce une erreur ? Le voulait-elle vraiment ? Cold fermit doucement les yeux, même si elle était raide comme un piquet. Craignant de tomber dans un piège, la gueule du loup... Ezio frolla ses lèvres doucement avant d'unir sa bouche à la sienne. A l'intérieur de son ventre, c'était la tempête. Son coeur battait si fort qu'elle en avait presque mal. Ses doigts palpittaient furieusement et vinrent attraper la nuque du jeune aveugle, prenant garde à ne pas le griffer. Le baiser se fit plus aventurer avant d'être brusquement rompu par la demoiselle.

- Si tu te joues de moi, si tu essayes de me tromper... Tu le payeras. Je ne confie pas ma confiance et mon coeur au premier venu. Alors 'coute moi bien Ezio, si tu te moques de moi... Plus personne ne me rammenera à toi. Je partirai et ne reviendrai pas. Tu as bien compris ? Tu es bien sincère ? Et je...

HS: *sort les trompettes et les violons* XD

Cold ne comprenait pas, pourquoi la regardait-il ainsi ? Elle avait un bouton sur le nez ? Ah non, elle avait la coupure sur sa joue. Pourtant ce n'était pas ça qu'il regardait. Il regardait plus loin, beaucoup plus loin, au plus profond de la neko. Dans son coeur et son âme. et l'hybride n'aimait pas ça. C'est vrai quoi ! Elle était presque capable de partir en courant si il continuait. Limite si il ne bavait pas. *Je suis que je suis belle, désirable et tout et tout... même si il ne me vois pas... mais il y a des limites à la connerie !*

Et alors que la jeune demi-femme allait terminer sa phrase, Ezio déposa une de ses doigts sur ses lèvres colorant les joues de sa neko en un rouge très vifs. Soudain, les mots. Cinq petits mots qui font toute la différence. Dans l'esprit de la neko, tout se boucule et se renverse dans un drame amoureux digne de grand chef d'oeuvre Hollywoodien. *Qui ?* Toi. *Pourquoi ?* L'amour ne se contrôle pas. *Comment ?* Pas des mots, des gestes et tout le reste tu as conquis son coeur de glace.

Il cueillit ses lèvres comme n'importe qui l'aurait fait avec un fruit. Il l'embrassa avec ardeur et peu à peu Coold perdit pied. Elle n'osa cette fois plus répondre au baiser. Elle l'avait dit qu'elle l'aimait tout à l'heure mais l'attendre de la bouche de l'autre faisait un choc. aimer ? Elle ? La neko tyrannique et rebelle ? Oh, et puis merde.

Elle lui rendit son baiser, manquant de peu de lui égratiner les lèvres avec ses crocs pointus. Quand le baiser se romput, leur permettant de reprendre leur souffle. Cold s'approcha de son oreille et répéta les mots qu'elle avait prononçé dans la salle de bain. Trois petits mots dit dans la plus totale peur. Une erreur de plus ?

- Je t'aime.

L'aveugle Ezio lui explique donc pourquoi il était ainsi, pourquoi avant de venir l'embrasser une nouvelle fois, puis lui couper la parole, sans rien dire, seulement lui poser son index sur les lèvres. Le jeune homme vient prendre la parole pour lui dire des mots doux, pour la rassurer, pour lui faire ses aveux. L'aveugle se mit à nouveau à l'embrasser de nouveau, d'un baiser amoureux. Le jeune Ezio Ichimaru voulait à travers son geste, son baiser, lui faire comprendre qu'il lui dit la vérité et rien d'autres !
Pendant son baiser, il allait croire que Cold ne voulait peut-être pas de lui, ni de son baiser. Mais très vite, ce n'était pas le cas, mais au contraire, elle l'accepte. Cold prolonge alors le baiser, s'avouant elle aussi l'aimer de tout son coeur. Puis la néko retire doucement ses lèvres de celles de son homme, pour respirer un peu. Quelque part, c'était un peu idiot, car ils peuvent tout aussi bien respirer par le nez.
L'aveugle d'Ezio quant à lui, attend avec un beau sourire sur le visage de futur paroles de la néko qui effectivement lui adresse la parole. Les quelques et bref mots de Cold était évident et aussi clair que l'eau de roche. Elle l'aime elle aussi ! Un amour impossible pour certains ? Mais alors pourquoi des gens s'amusent à sortir avec des plus jeunes, alors qu'ils sont eux-même des vieux ? C'est aussi un mystère que les raisons sont encore ignorées de tous...
L'aveugle savoure et fait résonner ces mots doux dans ses oreilles, puis soupire doucement, mais surement. Pour une fois, l'aveugle peut se permettre d'affirmer qu'il a eu une relation amoureuse... Qu'elle soit néko ou non !
Il l'aime et c'est tout ce qui compte à présent. Plus rien autour ne semble les gêner, mais au contraire, s'être arrêté pour eux. Une occasion en or, un doux moment de paix et d'amour...
De nouveau, Ezio vient chercher les lèvres douces de la néko pour l'embrasser avec beaucoup d'amour et de tendresse, pendant qu'une main, vient doucement soutenir sa tête par derrière, sans lui faire de mal et l'autre main, venir se déposer sur le dos de la miss, sentant sa peau à travers le tissus fin qu'elle porte aujourd'hui.
Quel doux moment magique !

Après un bon moment à s'aimer par des bisous et calins, Ezio l'aveugle l'invite à s'asseoir un peu sur le canapé. Doucement, d'un pas cool, l'aveugle s'installe, puis soudain se rappel d'un petit quelque chose dont Cold lui avait dit. C'était un truc du genre à ne pas savoir écrire, ni lire. Bien embêtant pour son maître et amoureux, qui aimerait avoir une personne de confiance pour ça au lieux d'un inconnu.
C'est pas grand chose comme geste de sa part, mais ça l'aidera dans la vie de tout les jours.
De puis, ça aidera Ezio à lire par exemple un roman... Même si ça va prendre du temps. Après tout, il gagne bien un salaire étant au chômage avec un sérieux handicape.
C'est alors qu'Ezio lui adresse un sourire avant de lui informer d'une grande et heureuse nouvelle !

-Cold... Tu disais y'a un moment de ça, que tu ne savais pas lire ni écrire... C'est vraiment un problème tu sais ? Alors... J'ai décidé de t'apprendre l'alphabet et à apprendre à écrire.
Ça prendra du temps, mais en échange, il faudra de la volonté. dit-il fièrement avec courage à sa chérie avant de plus tard, mettre sa parole à l'oeuvre. Il a tout son temps, après tout !