Une rencontre interessante PV Rohan [Suite]

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Redescendant en bas. Je regardais le sol. Arrivée en bas des escaliers, je sentis une légère odeur de thé et de gâteaux. Souriant je me dirigeais vers le salon pour voir une tasse de thé et une part de gâteaux à la fraise. Remerciant Yuka d'un signe de tête et d'un sourire, je m'assis sur le canapé et goûta le gâteau lui demandant si elle avait amené une part au neko ? Elle répondit que non et regardant la part de gâteau je lui demandais d'en préparer une pour lui que je lui apporterai. Je finis la part de gâteau et m'attaqua au thé. La douce odeur de rose embauma l'air. C'était un thé spécialement importé de Chine. Finissant le thé, tout en l'appréciant, je rangeai la tasse dans l'évier après l'avoir apporté dans la cuisine et je remontai au premier étage.

Sortant la clé de ma poche, je l'insérais dans la serrure et ouvrit la porte. À ma surprise, il était toujours inconscient. Je soupirais et déposa la part de gâteau sur la table de chevet puis je retournai fermer la porte à clé remettant la dite clé dans ma poche. Je pris ensuite une chaise et me mis en face du neko le regardant dormir sur mes gardes au cas où il attaquerait. Je regardais de nouveau ma main que je n'avais toujours pas soignée d'ailleurs, mais je m'en moquai un peu et je continuais de surveiller le neko que je détaillai un peu mieux sous le soleil, car autant dire qu'avant, je n'avais pas pris le temps de le détailler, plus occupé à rester sur mes gardes.

Je m’étirai et regardais toujours le neko. Il était vraiment mignon endormi et semblait inoffensif à première vue, mais ce n’était pas vrai et celui qui pensait ça dès le début allait mal tourné et allait finir en pâté pour chat. Pourtant quelque chose me troubla légèrement. Pourquoi ce comportement envers tous les humains ? Je voulais vraiment savoir et me connaissant, je n’allais pas baisser les bras, quitte à utiliser des mots blessants. J’allais vraiment lui tirer les vers du nez, qu’il veuille ou non me parler, je le ferais parler, en essayant de ne pas utiliser la force… Cela m’arrangerait énormément…

"Qu'est-ce qui peux te faire autant souffrir pour que tu sois comme ça?..."

C'était la question qui me bloquais le plus... J'espère au moins avoir une réponse...

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Rohan se réveilla avec encore un mal de crâne à se fracasser la tête contre les murs. Il en avait marre des réveils comme ça. Depuis que les humains étaient rentrés dans sa vie il se réveillé avec des blessures, des malles de têtes, et cela commençait à le saouler sérieusement. C'était peu être à cause de son mal de crâne ou peut être aussi parce qu'il s'en fichait complètement il ne rit pas la peine de regarder où il était. C'était la première fois qu'il dormait dans un vrai lit, mais pour le coup il n'en prenait aucun plaisir. Pour le moment la seule chose dont il se préoccupait c'était son mal de crâne. Se croyant seul il se permit même un petit gémissement de douleur en se massant se crâne. Il avait mâle sur un peu près tout le corps. Les humains n'y avaient pas été de main morte avec lui. Mais dans un sens lui non plus ne l'avait pas été . Il avait toujours les yeux fermé. Il se demandait dans quel endroit il avait encore atterrit. Il s'ouvrit alors les yeux sur l'humaine qui venait de l'acheter.

Il se demandait s'il n'était pas en plein cauchemar, cette femelle était la dernière chose qu'il aurait voulu voir au réveil, elle semblait l'avoir regarder dormir. Le neko ne put s'empêcher de faire une grimace, d'ailleurs il ne chercha pas non plus à s'en empêcher. Qui voudrait que la première chose qu'il voit soit cet humaine. Le neko se posait cette question à ce moment. Il aurait préféré être seul et cherché un moyen de s'enfuir de cette maison plutôt que de supporter la compagnie de cette humaine dès son réveil. Ne pouvait elle pas lui foutre la paix. Après tout ce n'est pas lui qui avait emmerder son monde le premier. Le tas de graisse l'avait prévenue pur son caractère et elle s'était tout de même approché de lui et l'avait acheté. Était elle masochiste ? Et que voulait elle de lui. En tout cas elle n'aurait rien que le neko choisisse de donner et il n'avait pas l'intention de lui donner quoique ce soit. Son air calme se transforma en un air furieux et prêt à mordre.

Il se jeta hors du lit en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Et essaya de sortir mais la porte était fermé à clef, il n'alla même pas vérifier si la fenêtre était ouverte. Apparemment elle n'était pas assez idiote pour l'avoir laissé ouverte. Le neko jura. Il allait devoir écouter l'humaine. Il pouvait aussi tenter de la massacrer, mais il n'avait aucune idée de l'endroit où était la clef et il n'avait pas l'intention de la toucher pour la trouver. Les seul contacts qu'il y aurait serait un échange de coup. D'ailleurs le neko se souvenait que l'humaine s'en sortais plutôt pas mal au corps corps. Et Rohan devait se l'avouer il n'avait jamais été entraîné au combat. S'il gagnait en force physique il n'était pas sure que ce soit le cas en technique. S'il devait l'avoir ce serait pas la ruse et pour cela il fallait l'observer un peu plus. Il retourna sur le lit qui était l’endroit le plus confortable de la chambre, mais choisit le coin de lit le plus éloigné de l'humaine que possible.

Il se contenta de la toiser sans cacher sa mauvaise humeur, de toute façon ce n'est pas comme si elle en serait étonnée. Et elle l'avait déjà vu à l’œuvre, il était donc inutile de jouer la comédie avec elle. Le neko remarqua que s'il l'avait déjà entendu parler plus d'une fois, lui n'avait jamais prononcé un mot en sa présence et il ne savait pas si cela allait changé. Elle li avait demandé son nom mais il s'était bien gardé de lui répondre. Pensait elle qu'il était muet. Après tout ce n'était pas vraiment son problème et rester muet était un barrière supplémentaire entre lui et l'humaine. Alors pourquoi changer les choses ? Tant que cela ne serait pas vraiment nécessaire ou que l'envie ne lui prendrait pas il n'avait pas l'intention de lui adresser la parole. Rohan continua donc de regarder l'humaine d'un air furieux sans pour autant engager la conversation. Il se demandait bien ce qu'elle voulait faire de lui. Mais comme il n'avait pas l'intention de s'attarder chez cette humaine, il se passerait bien de connaître la réponse à cette question.

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Un gémissement ? Tiens donc il n'était pas muet, bien il parlerai donc, peut importe le moyen, il parlerai, elle se le jurait. Voyant qu'il se tenait la tête, elle sourit légèrement, alors il pouvait aussi avouer qu'il avait mal ? Tiens tiens intéressant, on en apprenait un peu plus en l'observant mais s'en doutait-il seulement ? ça j'en doutai. Donc je pourrais utiliser cela ou pas, je verrais bien en fonction des évènements.

Je le regardais foncer vers la porte en réprimant un rire, il se rendit bien compte que cette dernière était fermée, comme c'était stupide de ça part... Il était dans un endroit inconnu pour lui, mais pas pour moi, c'était ma maison, je savais tout d'elle et j'avais même rajouté des petites trappes pour cacher des objets ou autres, mais ça, il ne le saura jamais ! Me levant, je me dirigeais vers une armoire et pris une boite, je la lançais vers le neko qui était toujours sur le lit avec une bouteille, c'était juste de l'aspirine pour son mal de crâne. Je retournai m'asseoir sur la chaise et le regardais sans baisser ma garde, car ça serait la pire erreur de ma part, la pire que je puisse faire en tout cas.

" Je sais que tu n'es pas muet et que tu peux parler, la preuve tu as gémit de douleur or si tu étais muet tu ne pourrais pas "

Je souriais et le regardais, sortant de ma poche un paquet de cigarette, j'en pris une et je rangeais le paquet puis l'allumai et tirai une bouffé avant d'expirer la fumée en soupirant d'aise. Je regardais le neko, il n'était pas bête je le savais. Mais j'avais deux points en force : le lieux, la technique, alors que lui n'avait que la force physique ce qui n'allait pas l'avantager. Je tirai une autre bouffée de la cigarette et le regardais. Je le détaillais de la tête aux pieds.

"Bon, je sais que tu m'aimes pas et franchement, je m'en fous, mais désormais tu es à mon nom, tu ne m'appartiens pas, tu n'es pas un jouet donc bon je ne vais pas te traiter comme tel non plus.""

Je le regardais un bon moment avant de reprendre, mais avant, je pris une carte dans un tiroir et je lui jettais cette dernière.

[center]" C'est le plan de la maison, si tu cherches une salle et elle indiquait dedans. Faut que tu saches, tu ne pourras pas t'échapper, il y a des caméras de surveillance et des pièges un peu partout et si tu cherches à m'attaquer ou à attaquer ma servante, je te paralyserai avec un taser, mais crois pas que je vais te dire où je mets mes armes, je suis pas stupide à ce point!"

Je pris une autre bouffer de ma cigarette et jeta la cendre dans le cendrier à côté, regardant le plateau, je le lui montrais en disant que Yuka l'avait fait pour lui et qu'il n'y avait aucun truc suspect dedans et que s'il voulait, je pouvais jouer les goûteurs. Je n'avais pas envie de lui mentir donc je lui dis la vérité. Je lui demandais s'il se demandait la raison du pourquoi je l'ai pris, je lui répondis que c'était à cause des coups, bien que je n'avais pas eu pitié, je n'aimais pas qu'on frappe un animal, même si, par moment, je n'étais pas mieux...

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Quand l'humaine lui adressa la parole, Rohan sursauta il avait oublié qu'elle l'avait entendu gémir de douleur. Il en rougit de colère, et en même temps il se demandait à quoi elle s'attendait. Avec tout les coups qu'il s'était pris il allait quand même pas sauté de joie, être de bonne humeur. Avait elle toute sa tête ? N’empêche il était vécés qu'elle l'ait surprise en train de gémir, c n'était pas très glorieux, puis il se dit qu'après tout il s'en fichait pas mal, à sa place beaucoup se plaindraient davantage que ça après avoir reçu autant de coups. Mais pur lui pas question d'avouer sa douleur. Et puis quoi encore ? Il ne montrerait pas ses faiblesses devant une humaine. De toute façon sa vraie faiblesse il l'avait perdu, c'était sa famille et à moins d'un miracle jamais il ne la reverrait. Rohan savait qu'il était capable d'encaisser les coup. Cette humaine n'avait rien de vraiment concret contre lui, alors qu'apporte le temps que cela prendrait il réussirait à se débarrasser d'elle et à partir de là. Il ne lâcherait pas le morceaux ça c'était certain.

D'ailleurs il avait l'attention de s’entraîner et d'entretenir sa forme et même de l'améliorer, alors même s'il était condamné pour le moment à être enfermé dans cette chambre, il deviendrait plus fort et il finirait par la battre. Oui cette idée le remit d'aplomb alors quand l'humaine lui jeta de l'aspirine et un verre d'eau il n'y jeta même pas un coup d’œil. Il savait que cela le soulagerai considérablement et qu'il réfléchirai mieux une fois son mal de crâne passé, mais il n'avait pas l'intention d'y toucher tant que l'humaine serait dans la pièce. Elle lui débita aussi des conneries du genre, qu'elle savait qu'il ne l'aimait pas et qu'elle s'en fichait. Et elle lui dit aussi qu'elle le prenait pas pour un jouet et qu'elle ne lui appartenait pas. Se foutait d'elle de lui ? Elle l'empêchait de quittait cette maison, elle le retenait dans la maison contre sa volonté, il ne pouvait pas faire ce qu'il voulait. Elle appelait ça quoi ?

Elle lui jeta ensuite une carte, cela faisait deux fois qu'elle lui lançait des objet le prenait elle pour son chien. Si c'était le cas il allait vite la remettre à sa place. Et encore une fois il ne toucha pas ce qu'elle lui donnait. Elle lui expliqua ensuite qu'il ne pourrait pas s'échapper à cause des pièges et des camera de surveillance. Et après elle disait qu'il ne lui appartenait pas. Quel hypocrite! Il ne pouvait pas faire ce qu'il voulait et en plus s'il avait le malheur de toucher à l'une des deux femmes qui habitait ici, il se prendrait un coup de taser. Même l'arme était une arme de lâche. La colère commençait de nouveau à l'envahir sérieusement. Ça le démangeait de lui fracasser la tronche mais il n'en fit rien car l'idée d'être enfermé dans une pièce avec un cadavre en décomposition ne le tentait pas plus que ça en vérité.

Elle lui dit ensuite qu'elle n'était pas idiote au point de lui dire où elle cachait ses armes, et il avait eu sérieusement envie de lui répondre qu'il n'était pas demeuré au point désespérer qu'elle lui dirait le lieu où elle rangeait ses jolies gadgets. Il se demandait si elle ne le prenait pas pour un attardé. Et cela l'énervait quelque peu. Mais si c'était le cas ça pourrait lui servir. Il se promit qu'il réussirait à s'en aller de là. Et qu'il réussirait à venger sa sœur, il ne lui restait plus que ça comme but dans sa vie. Et il n'avait pas l'intention de laisser une petite blondinette lui gâchait la vie et ce qu'il avait prévu. Elle lui montra ensuite un plateau de nourriture et lui disant que c'était sa servante qui l'avait préparé. Il mourrait de faim, et la vue de cette nourriture lui mettait l'eau à la bouche mais il ne laissa rien paraître au lieu de ça. Il prit le plateau et le jeta à la tête de l'humaine, ainsi toute la nourriture se répandit sur l' humaine.

Si la nourriture avait paru excellente et que ça faisait mal au cœur de jetait de la nourriture, il n'avait pas pu s'empêcher de lui jeter le plateau à la figure. Il lui lança un regard lui disant: alors ça fait quoi de se faire jeter des trucs et d'être pris pour une merde? Il retourna ensuite sagement à la place qui avait été la sienne avant qui lance le plateau de nourriture. Il avait hâte de voir le visage de l'humaine et de voir sa réaction. Il savait qu'il payerait son geste mais il s'en fichait. Elle le priverait de nourriture, tant pis, si elle aimait affamer les nekos c'était son problème. Elle le frapperait, très bien de toute façon il n'était pas à ça près. Un bleu de plus ou de mins, ne pesait pas bien lourd dans la balance. Si elle voulait jouer les indifférente, grand bien lui fasse, il allaient tourner en rond un bon moment. Car il n'avait pas l'intention de faire un seul pas vers elle. Plus elle serait mesquine, violente etc.. plus de son côté il lui en ferait voir de toute les couleurs. S'il ne pouvait pas partir de là où la frapper elle et la servante, grand bien lui fasse. Il y avait bien d'autre manières de rendre la vie infernale à quelqu'un. Et pur le coup il s'y connaissait dans ce rayon.

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Je rigolais après avoir reçu le plateau, c'était plus fort que moi, regardant le neko, je lui dis qu'il avait du cran et me levais, laissant tout ça comme c'était je soupirai en faisant une remarque pour moi même comme quoi j'allais devoir me laver. Soupirant de nouveau, je regardais de nouveau le neko en souriant, il était vraiment prévisible ce goss... Rigolant un peu plus je sortis les clés de mes poches et ouvrait la porte, je sortis et laissait la porte ouverte pour voir comment il allait réagir, mais je savais déjà ce qu'il allait faire.

J'allais ensuite vers la salle de bain et me lava, mais l'odeur du curry était toujours présente malgré les plusieurs shampoings que j'avais fais. Je soupirais puis sortais de l'eau après avoir enlevé le savon sur mon corps. M'enroulant dans une serviette, j'allais dans ma chambre et décidais de prendre une robe kaki puis je mis une ceinture autour de couleur marron. Je coiffai mes cheveux et retournais en bas disant à Yuka de préparer un autre plateau, car le neko n'avait pas aimé le plat. Je repensais à la scène et rigolais de nouveau, il était vraiment marrant. J'en étais sûr désormais, je n'allais pas m'ennuyer avec ce goss, car c'était comme ça que je le voyais. Je lus le journal et soupirait.

« Encore un viol et un meurtre d'une neko et qui s'est qui va s'en occuper ? C'est moi. »

Souriant légèrement, je pris l'article que je mis dans un dossier puis marquait, au marqueur noir, l'affaire en cours. Je rangeais ensuite le dossier avec les autres et m'étirai. Je me levais de nouveau du canapé dans lequel je m'étais assis un peu plus tôt et montai dans la chambre du neko pour lancer des clés à ses pieds lui disant que c'était le double de la maison au cas où il voulait dormir dans un vrai lit et manger de la vraie nourriture. Puis me moquant de sa réaction, je retournais dans le salon boire du thé pendant que Yuka apporta un autre plateau au Neko puis descendit me rejoindre me demandant ce que je pensais du thé. Je lui répondis qu'il était, comme d'habitude, très bon et regardais les informations, mais rien ne m'intéressait vraiment, j'optai donc pour un livre. Eteignant la télé, je me dirigeais vers la bibliothèque et regardais les livres que j'avais. Prenant un livre policier que j'avais déjà lu six fois, j'ouvris là où je m'étais arrêtée et continua la lecture laissant les heures passer sans que je les vois défiler.

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Quand l'humaine choisit de partir, le neko s'allongea dans son lit laissant la nourriture éparpillé sur l sol. Il n'était pas question qu'il ramasse. Il finit par s'allonger dans le lit, essayant de se rendormir, mais il n'y arriva pas, il finit par prendre l'aspirine que l'humaine lui avait balancé quelques minutes plus tôt. Après un petit moment le médicament fit effet, Rohan ne put s'empêche de pousser un soupir de soulagement. Ça faisait du bien de ne plus avoir mal à la tête sans arrêt. Rohan s'allongea et fixa le plafond. Le lit était confortable, le sommeil commençait à le guetter. Il pensait à sa sœur, à comment la venger. Il devait d'abord retrouver les salops qui avaient violaient et tuaient sa sœur. Mais pour les retrouver il faudrait qu'il ait des informations, il devraient les collecter. Il fallait qu'il soit méthodique et qu'il ne laisse rien au hasard. Pas question que ces types s'en sortent. Il devait aussi être prudent, et commencer à augmenter sa force. Car 'il voulait mener à bien sa vengeance il devait devenir plus fort.

Il commençait à s'endormir quand ma servante lui apporta un nouveau repas, cette fois ci il mangea, il devait prendre des forces et cela commençait par se nourrir. Sinon il ne tiendrait jamais le coup. Mais il ne remercia pas l'humaine qui l'avait servis, en vérité il ne lui adressa pas un regard. Quand elle posa les yeux sur lui, il la fusilla du regard. Elle ramassa la nourriture gâchée et emporta le plateau quand il fut vide. Rohan se retrouva de nouveaux seul dans la chambre, il se recoucha, mais encore une fois quand il faillit sombrer dans le sommeil quelqu'un entra. C'était un jeu où quoi ? Il s'apprêtait à parler pour la première fois en disant une réplique cinglante mais on n'en lui laissa pas l'occasion. Car c'était l'humaine qui avait fait irruption elle jeta une clef à ses pieds. C'était les clefs de la maison, au cas où il voulait un lit confortable pour la nuit. Se foutait elle de lui ? D'abord elle l'empêchait de partir et maintenant elle lui laissait le feu vert pour partir.

C'était vraiment n'importe quoi. Mais il ne voulait pas y réfléchir, à part ses courtes pertes de consciences il 'avait pas vraiment eu un sommeil réparateur et il avait besoin de dormir pour guérir. Il se dit qu'il n'allait plus être dérangeait pour un moment alors il se laissa peu à peu dans le sommeil. Au début sa respiration se calma, son regard se détendit . Son sommeil au début était réparateur, sans rêve, parfait. Il était bien ainsi allongé au dessus des couvertures, dormant d'un sommeil paisible. Mais bien sure cela ne pouvait pas durer. Très vite il commença à s'agiter dans son sommeil. Il n'était pas difficile de savoir de quoi il rêvait . Il revivait les derniers instant horrible de sa sœur. D'abord il la vit en train de se faire violer, puis il la vit se prendre une balle à sa place. Il cria son nom encore et encore. Des larmes coulèrent sur son visage endormit. Puis il entendit les dernier mot d'Hana.

Il se réveilla en sursaut et en criant le nom de sa sœur. Il était trempé de sueur, et il ne put s'empêcher de craquer, il pleura sa sœur perdue à jamais. La moitié de lui même, la personne qui comptait le plus pour lui. Au bout de quelques minutes il réussit à se reprendre au prix d'un violent effort. Il essuya ses yeux d'un geste rageur, mais il savait que pleurer ne servait un rien. Les traces de ses larmes étaient encore présente et il ne voulait pas se montrer ainsi. Pas devant l'humaine qui se croyait sa maîtresse. Pas question. Il ramassa la carte de la maison ainsi que les clefs et s'en alla en courant. Ça devait être le début ou le milieu de l’après midi le neko ne savait pas trop et il s'en fichait. Il sortit de la maison, par chance il ne rencontra aucune des deux femelles. Quand il sortit de la maison il claqua la porte derrière lui.

Ce ne fut que bien des heures plus tard qu'il rentra, il ne devait pas être loin de minuit, Rohan était exténué, il avait fait en sorte de rentrer trop crevée pour avoir le courage de faire un geste, pour dormir d'un sommeil sans rêve, sans cauchemar. Il se dirigea vers sa chambre. L’après-midi n'avait pas été très fructueuse il n'avait encore rien trouvé mais il savait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il les retrouve et se venge. Après cela il quitterait définitivement cette ville et partirait à la recherche de ses parents. Quand il entra dans sa chabre il s'écroula sur son lit tout habillé.

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Les heures avaient vraiment défilé sans que je les voie ! Ce fut que lorsque je sentis une bonne odeur que je levais la tête vers l'horloge. Yuka était en train de préparer le dîner. Souriant, je refermai le livre que je reposais à sa place et descendit, mais avant, je passais dans la chambre du neko : partit. Je vis la boite d'aspirine ouverte et je souris, il en avait bien pris, il n'aimait seulement pas montrer ses faiblesses aux humains, ce qui était normale après tout. Je descendis l'escalier pour aller dans la cuisine demander à Yuka ce qu'elle préparait, mais elle refusa, me disant que c'était une surprise. La connaissant, elle devait préparer quelque chose de très bon. La regardant je lui demandais depuis quand elle n'avait pas pris des vacances et elle me répondit depuis sept mois. Je regardais Yuka surprise et lui dit de prendre des vacances, que je me débrouillerais sans elle pendant ce laps de temps.

Je la laissais finir le repas et me concentra sur les dossiers que j'avais en cours, mais une affaire me perturbait et une personne que je connaissais pouvait, peut-être répondre à ça : le neko. D'ailleurs, il ne m'avait toujours pas dit son nom, ce qui me fit soupirer à cette pensée, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, il ne m'aimait pas, ça se voyait à des lumières... Prenant un post-it, j'écrivais dessus et allait le mettre dans sa chambre. Je le posais sur la table de chevet et rajustai la position du post-it où il y avait marqué « Serais-tu au courant de quelque chose ? » et je repartis, je n'aimais vraiment pas, ne rien savoir, mais puisque c'était sur les viols et meurtres des nekos, le neko devait bien savoir au moins un truc sur cette affaire, du moins, je l'espérais, sinon je serais au point de départ.

Après, avoir mangé, je montais me changer et dit à Yuka d'attendre le neko avant de partir si cela ne la dérangeait pas. Elle me fit que non et je partis prenant la voiture à Jack pour aller lui rendre. Allant à la boite. J'entrais et vit le carnage. Ils n'avaient pas fermé la porte, du coup quelqu'un était entré laissant un gentil message. Prenant mon portable, j'appelais Jack et lui dit de venir. Il fut là en dix minutes. Je lui montrais le carnage et à deux, nous rangions. Cela pris une heure trente. Soupirant, je lui demandais s'il savait quelque chose et sa réponse fut négative, le contraire m'aurait étonné d'ailleurs. J'allais dans mon bureau et je découvris quelque chose qui me brisa sur place. Je savais qui était le coupable, la question était, comment m'avait-il retrouvé... Je pris la photo et partis aussi vite que j'étais venus. Je demandais à Jack de me raccompagner, il le fit sans broncher, comme à son habitude. Lorsque je regardais l'heure il était une heure du matin.

Nous arrivâmes chez moi et je descendis lui laissant un faible merci. Je rentrais, posait les clés et allait sur le canapé laissant la photo. Yuka n'était plus là, je montais et allais discrètement dans la chambre du neko pour le voir, je soupirais de soulagement et vis une ombre prêt de la fenêtre. Je descendis et allait dans le jardin, mais personne. Je rentrais et fermait tout, le visage en sueur, les membres tremblant, les larmes aux yeux. Je me dirigeais d'un pas mou vers le canapé où je me blottis contre un coin en regardant la photo. S'en fut trop pour moi et je laissais les larmes couler sur mes joues en posant une main sur mon front.

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