This is the beginning (suite )

Le trajet se fit en silence, le chauffeur avait l'habitude des excentricités de la jeune femme, après tout il s'en fichait bien qu'elle ne supporte pas la musique. Elle lui laissait toujours un bon pourboire alors il n'allait pas se plaindre. Il ne la connaissait pas vraiment, mais il était fan de se mère, il trouvait étrange qu'une fille de chanteuse ne supporte pas la musique, mais dans un sens ce n'était pas son problème. Ils arrivèrent au bout d'une dizaine de minutes devant la maison de Tia. La jeune femme n'avait pas vraiment tête à avoir une telle maison. D'un point de vue extérieur ce n'était qu'une libraire qui devait assez bien gagné sa vie mais pas u point de se permettre de s'acheter une telle maison. De plus la façon dont elle était habillée n'arrangeait pas les choses. Mais Tia se fichait bien de ce que pensaient les gens.

Par contre elle aurait bien voulu savoir les théories du neko concernant la façon dont elle avait obtenu un tel bien. Mais comme elle était pas dans sa tête, elle sortit du taxi en demandant au chauffeur de l'attendre cinq minutes pour qu'elle aille chercher de l'argent liquide. Puis elle entra dans la maison en veillant bien à ce que le neko la suive. Une fois à l'intérieur elle prit son porte-monnaie qui était dans la cuisine, et paya le chauffeur après qu'il s'être assuré que le neko ne se sauverait pas. Une fois rentrée elle enleva ses chaussures. Elle préférait décidément se promener pied nus. Elle décida de faire le tour du propriétaire au neko en lui montrant sa chambre ( voir visite guidé de la maison ici ). Puis elle va dans la cuisine ouvre son frigo et lui dit de sa voix calme et monotone.

-Tu veux quelques chose à boire ? Si tu as des question n'hésite pas je répondrai tant que j'ai la réponse.

Tia écouta ce que le neko avait à lui dire tout en se servant à boire, comme ça il s’appelait Ceres, jolie nom, ce n'était pas commun mais c'était jolie. Elle but ensuite son verre de us d'orange tout en écoutant sa question. Elle prit tout son temps pour boire son verre. Elle réfléchissait au fait qu'elle pouvait ou non lui dire la vérité. Mais elle avait promis de répondre à toutes les questions qu'ils posant tant qu'elle avait la réponde. Certes elle n'avait pas promis de dire la vérité mais ce n'était pas son genre de mentir, pas du tout même. D'un autre côté elle ne voulais la pitié de personne, quand les gens la regardait avec pitié elle ressentait quelques chose de désagréable et elle n'aimait pas ça. Puis elle se dit que d'une façon ou d'une autre il finirait par savoir, et quitte à vivre sous le même toit autant ne pas commençait par des mensonges. Elle posa donc doucement son verre vide sur le lavabo t se tourna vers le neko, elle le regarda droit dans les yeux en lui répondit.

-Tu n'as pas tout à fait tort mon père est directeur générale d'une entreprise automobile et ma mère une chanteuse célèbre à ce qu'il paraît. Elle nous a abandonné moi et ma mère quand j'ai eu deux ans, mon père n'a pas voulu me voir avant mes cinq ans. Quand il m'a vu je ressemblais tellement à ma mère qu'il a décidait de défouler ses frustrations sur ma personne. A mes 17 ans on m'a tiré de la si on peut dire, et maintenant mon père est toujours directeur général mais avec une bonne partie de sa fortune en moins puisqu'il a dû me faire un chèque avec plus d'argent qu'il m'en faudrait pour vivre durant les 100 prochaines années. Avec cet argent j'ai acheté cette maison et ma librairie.

Elle n'en avait plus dit en quelques secondes que dans sa vie entière, mais elle ne s'en fit même pas la réflexion, elle sortit de sa poche un bonbon au coca qu'elle fourra dans sa bouche. Puis elle regarda ce qu'elle avait comme aliment dans la liste qu'il y avait sur le frigo. Elle n'avait pas envie de se casser la tête à élaborer un plat trop compliqué. Elle pourrait toujours impressionner son invité avec ses talents culinaire une autre fois. Pour le moment il n'était qu'un invité plus tard il pourrait devenir son colocataire quand tout deux serait d'accord sur leur mode de vie, et quand le neko admettrais qu'il allait rester. Après tout ce ne devait pas si désagréable de vivre ici. Certes elle n'était pas de très bonne compagnie, mais la maison en elle même avait quelques avantages indéniables. Pour en revenir au sujet du plat elle se décidé pour un simple steak frites avec des petits poids, s'il n'aimait pas quelques choses elle aviserait.

-Si tu as d'autres question n'hésite pas, sinon tu peux aller te rafraîchir dans la salle de bain, regarder la télé ou que sais je encore.. tu peux utiliser tout ce qui se trouve dans cette maison tant que tu en prend soin. Tu peux faire ce que tu veux à par te sauver, ça ne servirait à rien et ce serait stupide. Tu as par contre interdiction d'aller dans ma chambre et moi je n'irai pas dans la tienne.

Tia s'arrêta de parler, et regarda l'heure, elle avait encore le temps avant de devoir préparer le repas du midi, elle était surprise par la quantité de mots qui sortaient de sa bouche en présence du neko. Sa psy avait peut être raison, après tout faire la connaissance de personnes et sortir de temps en temps ne pouvait pas lui faire de mal. Mais elle ne se sentait pas vraiment à l'aise en société, elle préférait toujours la solitude rassurante de sa maison. Plus solitaire que ça maintenant puisqu'il y avait Ceres. Mais elle avait fait son choix, certes sans réfléchir, mais il fallait assumer. En parlant de son psy elle avait oublié qu'elle avait encore rendez vous aujourd'hui. Il était certain qu'elle appellerait avant la fin de la journée. Tia se demandait qu'elle serait sa réaction quand elle lui annoncerait qu'elle vivait désormais avec ceres. Elle lui dirais certainement que ce serait une grande avancée et quand elle lui dirait qu'elle avait eu une vrai conversation avec lui, sa psy jubilerait extérieurement. Tia en profiterait ainsi pour dire que maintenant elle se sentait prête à arrêter de la voir, et si elle ne pouvait pas arrêter nette ses consultations, elle veillerait à les espacer le plus possible. De plus sa psy avait un cabinet assez loin et faire la route à chaque fois était usant. Une sensation agréable l'envahit, elle allait peut-être pouvoir tirer une nouvelle page sur sa vie.