Quand j'y repense, je me demande comment je suis arrivé ici, j'étais bien dans ma maison, seule, tranquille mon majordome faisait les taches ménagèrent et je n'avais pas à me plaindre de quoi que ça soit. Mais, à la minute d'après j'étais dans une cage trente fois trop petite pour moi qui m'obligeais à me plier en deux.
Je marchais dans la rue, à ce moment là j'avais encore mon pic à chignon qui empêchais à mes oreilles et à ma queue de ce montrer à la vue de tout le monde. Bah oui j'aimais bien me promener et ce n'était surement pas une queue et une père d'oreille qui m'empêcherais de sortir. Le vent soufflait, faisant frissonner ma peau et voler mes cheveux qui ne tenaient donc pas en place ce qui m’agaçais au plus haut point. Il était à peu près midi et j’étais arrivé près d’un grand cloché, celui de l’église de la ville. Il était grand, majestueux en pierre et coller à une église qui semblait avoir vécu depuis des centaines d’années et dont la grande porte en bois étaient jonché d’enluminure et de dessin incrusté dans le bois représentant surement des scènes de la bible. Mais ce n’était pas l’église que j’étais venue chercher, je voulais faire un peu de courses au marché, c’est pourquoi, mon argent en poche je traversa là place pour atterrir au marché aux légume. Ce matin il y avait foule , les gens ce bousculaient pour parvenir à tel ou tel vendeur, moi je me contentais seulement d’attendre mon tour , j’avais le temps.
L’air respirait bon les fruits et légumes frais ainsi que les fleurs, je souris et passais enfin devant le vendeur, demandant des pommes, des pêches, des kiwi , des bananes, des fraises, un peu de tout. A ce moment là , je n’imaginais pas que ma vie pouvait basculer radicalement et changer pour toujours, à partir de cet instant, tout alla très vite, je me fis bousculer et trébuchais par terre, en me relevant, mon pique à chignon bancale tomba par terre. Je le récupéra et décida de vite sortir de la foule pour le remettre mais c’était une grossière erreur car des policiers me virent et commencèrent à venir vers moi, comme c’était obliger d’ arriver je finis dans un cul de sac et peu de temps après dans une cage d’une animalerie du coin. J’avais pris soin de cacher mon pique afin de pouvoir l’utiliser pour sortir d’ici, même si ca ne serait pas aisé, elle me serait utile.
Et voilà maintenant vous savez comment j’ai atterris là, et j’attend toujours une opportunité de me sortir de ce pétrin.