Que le jeu commence [Belial]

Invité

Je ne sais plus combien de fois j'ai fait l'aller retour entre l'animalerie et les maisons des différents maîtres que j'ai eu, et dans un sens je m'en fiche pas mal. La seule chose dont je suis sure c'est que je ne me suis jamais ennuyé. C'est toujours drôle de faire passer les humains pour des idiots. Et la plupart du temps il ne voyais même pas que je jouais la comédie. En faite on m'a démasqué qu'une fois. Et c'était vraiment de façon idiote, ce n'était pas parce que mon maître était particulièrement intelligent, mais parce qu'il était entré plus tôt que je ne l'avais pas entendu et qu'il m'avait vu me foutre de sa poire et me montrer assez adroit pour sauter par dessus l'escalier et atterrir sur mes deux pieds sans le moindre problème. J'avais compris la leçon je m'y suis plus laissé prendre. Mais aucun n'avait si voir à travers mon jeux sinon. Dans un sens j'espérais voir un jour quelqu'un qui verrais que tout ceci n'était qu'un mensonge et voir sa réaction. Sans pour autant être défiguré après si possible. Je ne suis pas particulièrement maso.

Bref j'étais une nouvelle fois enfermée une nouvelle fois dans une de ces cages bien trop petite pour moi, mais je ne pensais pas rester bien longtemps dans l'animalerie. Dans un sens je l’espérais car le vendeur en avait marre de me voir revenir à chaque fois et voir mon prix baisser aussi. Alors qu'on lui avait certifié que j'étais un neko capable, intelligent et docile, je me retrouvé être maladroit, idiot et en plus j'étais tellement insupportable que je ne faisais que revenir à l'animalerie. Il devait croire qu'il s'était fait arnaqué. Dans un sens c'est vrai puisque je suis loin d'être aussi docile que je n'y paraît. Il faudrait que je pense à rester un peu plus longtemps cette fois chez mon prochain maître pour me faire un peu oublié. Quoique.. non c'était vraiment trop marrant de me foutre des humains pour que j'arrête. Je pourrais toujours tenté de m'échapper si les choses devenaient trop compliqués. Ce ne serait pas bien difficile de se sauvé de l'animalerie, le vendeur baisse tellement la garde avec moi que je pourrais m'échapper à chaque fois qu'il me nourrit. Enfin si on appelle ça nourrir. Car ce qu'il donne à mangé et tout sauf de la nourriture .

Au moins chez les maîtres ou maîtresse j'avais le droit à de la nourriture mangeable. Et l'eau n'était pas crade, et je pouvais me laver tous les jours. Dans cet animalerie l'hygiène laissait à désirer. Qu'est ce que je me me faisais chier dans cet cage ! J ne pouvais pas jouer mon petit numéro et il ne se passait rien de vraiment extraordinaire. Je regardais donc les autres neko, qui faisait tout pour attirer l'attention. Ils miaulaient, essayaient de mettre leur beauté en valeur ou de séduire les humains qui passaient devant leur cage. Moi je ne jouais pas à ce jeux là. J'étais Ok pour passer pour un neko de seconde zone, c'est à dire un neko docile, mais pas question de me donner en spectacle dans cet cage. J'étais docile je souriais mais pas question de jouer au jeux de la séduction. C'est faisant ça qu'on attirait les maîtres les plus tarés. Et puis ça collait pas trop avec mon image de maladroit. Je me suis donc enroulé sur moi même et fit semblant de dormir.

Le magasins allait ouvrir, et déjà des clients attendaient dehors l'ouverture du magasins. J ne comprendrais jamais les humains et leurs manies d'acheter des nekos. C'est vrai qu’est ce qu'on avait fait de particulier pour devenir des esclaves ? Surtout qu’ apparemment à la base on était humains. Saleté de météorite. Enfin ça servait rien de ressasser le passé. Le plus important était ce qui allait suivre. Les humains affluaient, souvent les hommes prenaient de jeune nekos femelles assez jolies et aux formes avantageuses et c'était les plus dociles qui partaient en premier. Aujourd'hui un ''rebelle'' fut acheté, je me demandais ce qu'il allait devenir. Je ne trouvais pas ça très malin de montrer sa haine envers les humains aussi ouvertement. C'était le seul moyen de gagner des coups et de passer par la case injection. Et là c'était bye bye le rebelle. En plus je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle à frapper, griffer et injurier tout ce qui était à porter de griffes ou voix. La journée se découlaient donc comme toutes les journée dans une animalerie, elle état ennuyante à mourir.

Maître Messages : 9 Date d'inscription : 15/07/2011 Age : 38

08h00

Le bruit alarmant d'un réveil programmé me tira du sommeil. Je me réveillais, confortablement allongé sur le ventre le visage enfoui dans l'oreiller. Mes yeux restaient un petit moment fermés avant que ce bruit dérangeant m'agace et que, comme chaque matin, je levais brusquement ma main avant de l'abattre sur la pièce mécanique qui me criait de me lever. J'ouvrais enfin mes yeux, relevant le visage de l'oreiller pour regarder l'heure. 08H03. Un mouvement autre que le mien fit bouger les draps et je tournais mon regard sur l'autre humain dans le lit. Je l'avais oublié celui-là. Ce petit humain qui m'avait supplier de lui faire du bien. Je sortais de mon lit, laissant l'humain dormir le temps que je me prépare pour ma journée. Ce n'était pas une grosse journée, je travaillais jusqu'à midi, et n'avais aucun cas difficile à voir. Après une rapide douche, je me vêtis de mon costume habituel puis me dirigeait dans ma cuisine pour me faire un café. C'est ce qu'il me fallait pour vraiment me réveiller. Réveil, douche, et café. Sans cela je restais dans le fou. Posant la tasse déjà à moitié vide sur la table, j'ouvrais mon carnet de rendez-vous pour me rappeler des noms des personnes que je devais voir. Trois femmes, et un homme en dernier. Peut-être allais-je trouver un nouveau jouet pour ce soir. Je terminais mon café, nettoyant la tasse rapidement et je retournais dans la chambre, retirant le drap de sur le blondinet qui était à moitié réveillé. Quelques traces rouges trônait sur son corps, et ses mains était toujours lié par une paire de menottes. Il ouvrait lentement ses yeux marrons et me regardait d'un air inférieur, comme s'il s'attendait à ce que je le sévices à nouveau.

« -Tu dois partir. Je t'appellerai si j'ai à nouveau envie de toi. »

08h55

Après quelques minutes de marche à partir mon appartement j'arrivais dans mon cabinet. Ma cliente n'étais pas encore arrivée, et j'en profitais pour installer mes dossiers dans les tiroirs de mon bureau, puis je sortais mon ordinateur de ma sacoche portable afin de faire un tour sur internet. Une pub m'attira l'attention. «De petites poupées vivantes à votre service : Achetez un Neko ! » Mes yeux restèrent fixé dessus. J'avais pensés il y as quelques jours à employer une secrétaire. Peut-être qu'un Neko ferait l'affaire ? Il suffisait de savoir lire, d'écrire et de répondre au téléphone. Après tout n'importe qui fera l'affaire. Ces petits êtres était un véritable phénomène depuis quelques années, et pourtant je n'avais jamais pensé à en avoir un. Je ne suis pas particulièrement attiré par eux.. Il serait intéressant d'analyser moralement l'un deux aussi, cela pourrait être amusant. Je fermais mon ordinateur et la sonnette retentit. 09H00. Première cliente. Je me rendrai dans une boutique d'animalerie après mes patients. J'allais l'accueillir.

« -Bonjour Madame, alors, comment allez-vous aujourd'hui ? »

12h30

Je raccompagnais le jeune homme d'un sourire rassurant jusqu'à la sortie. J'en avais terminé avec mes entretiens. Le téléphone sonna au même moment et j'allais y répondre. Une femme demandait un rendez-vous et je le lui plaçait pour le lendemain. Il me fallait vraiment une secrétaire.. Ou un, peu importe. Je repensais à cette pub, puis en même temps que je rangeais mes affaires je me demandais ou il y aurait ce genre de magasins. Je verrais ceci un peu plus tard... Pour le moment, mon estomacs réclamait son du. Je quittais mon bureau en emportant ma sacoche qui comprenait mes papiers ainsi que mon ordinateur portable et me dirigeais dans un restaurant des plus banals, avant de croiser sur mon chemin une de ces animaleries remplies de Neko. Comme le hasard était bien fais, par moment. Je mettais donc ma faim de coté et j'entrais dans cet boutique étrange, qui me permettrai sans doute de trouver une secrétaire gratuite, ou presque. Le son d'une cloche retentit alors que j'ouvrais la porte, signalant mon arrivé en ces lieux. Une odeur légère mais désagréable se faisait sentir, un mélange de manque d'hygiène et de chien mouillé .. Des miaulements et quelques grondements se faisait entendre. A croire que je me trouvais dans une véritable animalerie, avec de vrais animaux. Le vendeur était en train de sortir une des femelles d'une cage, apparemment très docile pour la donner au nouveau propriétaire, ce dernier passa sa main tendrement dans les cheveux de la femelle hybride. J'observais ce spectacle avant de remarquer que le niveau de transpiration de l'homme était élevé et que ses yeux scintillait étrangement. C'était donc un pervers qui cachait son jeu... Le vendeur alla rejoindre un autre client. J'en profitais pour sonder les cages du regard, m'avançant dans l'allée de cages métalliques. La plupart des habitants tendait leurs mains à travers les barreaux, se frottaient contre ou m'appeler déjà « maître » alors que je ne leurs lancer aucun regard. Un autre, cherchait la bagarre a l'un de sa race sans raison apparentes. Je m'abstenais de les regarder, je n'avais pas besoin de chaudasse ou de rageur dans mon cabinet. Je tombais finalement sur une cage bien plus calme que les autres, contenant un hybride couleur feu. Je me stoppais devant en lui faisant face, tenant ma sacoche de ma main gauche, l'autre main je vins le poser sur le barreau de la cage. Un hybride de sexe mâle. J'aime la couleur de ses cheveux, si rouge.. Je me demandais si la génétique permettrai de leurs crée des cheveux de couleurs non normale. Mes yeux glacés glissèrent sur le corps entier du garçon, mon visage restant de marbre.

« -Celui-ci vous plait Monsieur ? » Cette voix rauque me coupa dans mon monologue intérieur, faisant tourner mes yeux de glace vers cet homme. « J'aimerai avoir son nom, son âge, et son prix. Serais-t'il possible de lui faire un test de personnalité ? Si oui, je m'en chargerai. J'aimerai savoir quel est son caractère. » Le vendeur haussa un sourcil, n'étant surement pas habitué à entendre ceci de la part d'un client. Il jeta un rapide coup d'œil à l'hybride en cage. J'observais son visage, ses mimiques, et je remarquai que le vendeur ressentait une certaine pression et envie que l'hybride soit vendu. Je me demandais pourquoi. « C'est d'accord. Mais c'est bien parce que c'est vous. Je vais vous chercher sa fiche, ensuite je l'emmènerai avec vous dans l'arrière boutique un petit moment, mais il sera menotté. » « Oui, bien sûr. Je vous remercie. » L'homme hocha la tête avant de partir de l'allée pour aller chercher les papiers. Mon regard se reposait donc sur l'hybride qui semblait s'être endormis. Je détaillais une nouvelle fois son corps, et son visage, avant que le vendeur revienne rapidement pour me donner les papiers. « -Voilà. » « -Merci bien. » Je les prenais, puis baissais mes yeux dessus. Malaki, environs 19ans, 202484.23 yens ? (1800.50€) Cela était peu cher, les rumeurs laissait entendre que seul les personnes très riche pouvait avoir ce genre d'hybride. « Qu'a-t'il fait pour être aussi peu couteux ? » « C'est..compliqué. » Me répondit le vendeur d'un ton gêné et honteux. Je devenais que cet hybride devait causer quelques problèmes. Rester à savoir quel genre. Le vendeur reprit bien vite, sans doute pour éviter que je pose trop de question. « Je vous l'emmène dans l'arrière boutique, monsieur ? » « Oui, s'il vous plait. » Je me reculais, juste assez pour que le vendeur puisse ouvrir la cage. Cet homme avait l'air d'être anxieux, ses mains transpiraient un peu trop. La cage s'ouvrit et l'homme interpella l'hybride par son nom, une paire de menotte à la main. « Malaki bouges-toi, y'a un maître qui veut te parler. Tâche de pas faire l'andouille cette fois. » Finit-il en murmurant. J'attendais, le regard posé sur l'hybride au sol, attentif aux moindres réaction.

Invité

Comme je faisais semblant de dormir, je n'avais pas vu l'homme qui s'était approché de moi pour m'observer, je l'avais senti. Il me fixait en silence, certainement pour m'évaluer, beaucoup d'humains faisaient ça et finissaient par poursuivre leur chemin, je ne prêtais donc pas attention aux yeux inquisiteur posé sur moi. Je continuais de faire semblant de dormir. Puis le vendeur débarqua au bout de quelques secondes. Je me doutais bien que ça finirais par arriver, mais je m'en serais bien passé. Il lui demanda s'il avait besoin d'aide. Qu'est ce qu'on pouvait entendre cette phrase ici! Franchement, il pouvait pas chercher renouveler son vocabulaire un peu de temps en temps? Je n'avais pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que l'humain se tournait vers le vendeur. Je me demandais s'il allait l'envoyait bouler comme la plupart des autres humains, où s'il le laisserait le conseiller.

Et il ne fit aucun des deux puisqu'il demanda mon nom, mon âge, mon prix et s'il pouvait me faire passer un test de personnalité. Ça promettais d'être drôle. S'il demandais ça c'est qu'il devait être une sortes de psy, je savais ce qu'était un psy car une de mes ancienne maîtresse avait dû faire appelle à l'un d'entre eux. C'était assez marrant. Je me demandais ce qui allait ressortir de ce test de personnalité. Ce serait une sorte de défis, j'aimerai bien voir s'il était capable de voir qui j'étais en réalité. Et aussi savoir jusqu'à quel point je pouvait cacher mon caractère. Un psy ! Ce serait marrant de l'envoyer chez un de ces confrères parce que je le rend marteau. Oui ce serait bien s'il me prenait. Ça pouvait être plus que drôle. La journée pouvait être plus divertissante que prévue. Mais je continuais de faire semblant de dormir et mon visage ne trahissais pas mon intérêt. Le vendeur revint très vite avec les informations voulus.

L'humain fut étonné de mon prix, et il parvint tout de suite à la conclusion qu'il y avait un problème avec moi. Et il avait pas tort, mais ce n'était pas le genre de problèmes auxquels il s'attendait, j'étais sure qu'il me voyait comme un de ces neko rebelles qui passaient leur temps à griffer, frapper ou mordre pour se faire entendre. Mais c'était pas mon style, et ça il le découvrirait assez vite s'il m'achetait. Le vendeur ne sut réplique que .. c'est compliqué. C'est sure qu'il allait pas lui expliquer que le neko qu'il essayait de lui refilait était un incapable, pas foutu de rester une semaine dans une baraque sans rendre fou son propriétaire. La situation était assez comique dans l'ensemble. Le vendeur avait hâte de me vendre, donc pour ça il devait accepter de me faire passer un test de personnalité. Mais d'un autre côté il craignait que ce test fiche tout en l'air. C'était vraiment divertissant d'écouter ce qu'il se passait.

Puis la cage s'ouvrit et le vendeur m'interpella en me priant de bouger mes fesses et de sortir de la, puis plus bas de pas jouer au con cette fois. J'étais sure qu'il ne savait pas mon vrai caractère mais la phrase faillit me faire sourire, s'il savait ! C'était marrant de le voir transpirer autant. J'ouvris les yeux en bougeant les oreilles, et feignit de faire semblant de me réveiller, j'avais donc garder un air endormis sur le visage mais je me laissais sortir de la cage sans histoire. Le vendeur me lit une paire de menottes, je n'étais pas fou de ce genre d'accessoire.. j'avais envie de lui faire avaler la paire de menottes, mais je abstiens et je fis même semblant de trouver ça normale et de ne pas réagir. Peu à peu je quittais mon air endormi et suivait le vendeur jusque dans l'arrière boutique. Elle était aussi sale voir plus que le reste du magasin. Le vendeur me fit m'asseoir à terre – géniale!!!-. Mais il fit l'effort de fournir une chaise pour l'humain. C'était toujours bon de se savoir si inférieur par rapport à un humain.

J'en profitais pour observait l'humain devant moi, dans mon regard on pouvait lire une certaine crainte de l'humain en face de moi et aussi un peu d'espoir, et oui un neko était toujours heureux d'avoir une chance de sortir de l'animalerie. Mais dans ma tête ça cogitait dure. L'humain n'avait pas l'air très commode, mais il avait l'air intéressant et sur le moment c'est tout ce qui importait. Je me demandais aussi quel genre de question il allait me poser. C'était pas tout les jours qu'un neko devait passer un test psychologique avant de se faire acheter. Le vendeur ne resta pas il s'excusa de sa voir moelleuse, puis retourna dans la boutique pour aller voir de nouveaux humains près à se faire extorquer leur argent en échange d'une boule de poile. J'étais donc seul avec l'humain qui serait peut être mon nouveaux maître.

Maître Messages : 9 Date d'inscription : 15/07/2011 Age : 38

Ces oreilles bougèrent et ses yeux rubis s'ouvrirent enfin lorsque l'hybride entendit le vendeur l'interpeler. Des yeux rubis …. Cela lui donnait un air de petit démon. Ils étaient de la même teinte que ses cheveux, et cela lui allait parfaitement bien. J'observais le moindre mouvements de cil de ce petit être, tentant dès maintenant de décelé sa personnalité. Je reculais d'un léger pas en arrière afin de laisser passer l'hybride hors de la cage. Ce dernier avait l'air de sortir d'un sommeil comateux, pourtant réussir à dormir dans ce boucan relevait de l'exploit. Je me demandais si il était soit très malade et en manque de sommeil, soit il leurs donnaient un médicament pour les endormir. Je laissais faire le vendeur, qui prenait soin de lui attacher les mains dans le dos. Était-il violent, ou était-ce simplement une précaution ? Il poussait par la suite le petit hybride vers l'arrière boutique, tout en me faisant signe de la main de le suivre. L'humain n'avait pas l'air des plus confiant par rapport à l'hybride, peu être que cela faisait déjà plusieurs fois qu'il tentait de le refourguer à quelqu'un en vain ? Le marchand ouvrit la porte, faisant passer l'hybride puis me laissant passer par la suite. J'observais l'endroit dans lequel je venais d'arriver, celui-ci était sale, et des stock de marchandises étaient grossièrement empilés dans divers cartons fragiles. Une autre porte était là, surement pour l'arrière sortie, ainsi qu'une petite fenêtre. L'humain alluma néanmoins la lumière, le jour ne pénétrant pas assez dans la pièce. Lorsque le vendeur poussa l'hybride à s'assoir au sol ce dernier ne fit rien de contradictoire. Il paraissait amorphe, dénué de raison de vivre, et particulièrement craintif et soumis. Le gérant du magasin m'avança une chaise et après un signe de tête passa de l'autre coté de la pièce pour rejoindre le magasin.

Mes yeux glacés se posèrent sur l'hybride assit en face de moi. Son regard restait figé sur moi, et j'avais l'impression que soit il était désespéré, soit il en faisait un peu trop pour attirer mon attention. Je m'assis avec lenteur, les jambes mi-écartées, avant de me pencher en avant en posant mes coudes sur mes genoux et en croisant mes propres doigts ensemble. Un silence s'installa tandis que je détaillais une nouvelle fois cette créatures, mon regard se déviant sur la moindre parcelle de peau du chaton. Il n'avait vraiment pas l'air coriace, et pourtant il devait apparemment être sujet à de sérieux problèmes si il revenait toujours à l'animalerie. Je devais donc me méfier de cette créature. Je poussais un profond soupir, m'adossant ensuite au dos de la chaise. Mon regard ne quittait pas celui de braise de l'hybride, et je prenais la parole.

« -Bien, Malaki, je m'appel Belial, et tu peux m'appeler ainsi. » J'observais les micro-expression de son visage, un simple clignement d'yeux ou un léger froncement de sourcil me donnait des réponses. « Tout d'abord, j'aimerai savoir si tu es capable de pouvoir lire, compter un minimum, ainsi qu'écrire. Ensuite, que penses-tu des humains, ainsi que la positions qu'ils te donnent en tant qu'esclave de la société ? » Je me re-penchais à nouveau en avant, recroisant mes mains ensembles, le dévisageant avant de finalement me redresser de la chaise, me levant devant lui. Il répondait, et moi je passais derrière lui en m'accroupissant dans son dos, mes yeux se posait sur sa nuque et les muscles de sa gorge avant de poser sans gêne une main sur la hanche gauche du garçon, la glissant sous son haut afin de glisser ma main de son ventre jusqu'à son torse dans une longue caresse. Je voulais simplement tester ses réactions, s'il serait capable d'avoir du répondant, tout en sachant garder son calme. Le fait qu'il soit si peu cher m'intriguait toujours...

« -Dis moi Chaton, sincèrement, pourquoi ton prix est si bas ? Le vendeur semble bien te connaître j'en déduis que tu reviens plusieurs dois à l'animalerie …. Dis moi pourquoi. Il est inutile de me mentir. »

[Petit post, mais j'espère que ça te plaira.]

» De retour en enfer (Pv Belial)
» Belial Cyam, le vice en personne. [Finis]