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 When angels give me a help

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Fushigi Kurai
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Fushigi Kurai


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MessageSujet: When angels give me a help   When angels give me a help EmptyMar 15 Nov - 5:03

La route se faisait progressivement avaler par les puissantes roues de la voiture, sans compter son moteur raisonnant sur la voie rapide. En cours de chemin, Fushigi avait oté sa veste pour couvrir Milly, sa petite tenue ne lui tenant guère chaud. Il fit bien attention à ce que ces armes soient sur le côté, n'écrasant pas le corps de la jeune femme. Il roulait à l'allure règlementaire, les gémissement qui cessèrent dans le coffre indiquaient que l'invité s'était lui aussi prêté au sommeil. Il avait alors l'impression amusante qu'il fut un père qui revenait d'un voyage avec ces enfants, alors que ceux-ci dormaient bouche ouverte à l'arrière. Amusant? Oui ce fut bien une ironie que de se considérer ainsi alors que son principal métier se résumait à tuer, s'occuper des tâches qui ne seraient guère convenable aux puissants de ce monde... des puissants tapis dans l'ombre. Il arriva de nouveau à la ville principale après un bien court séjour à Osaka. Il roulait en direction du quartier sud. La circulation fluide lui avait permis de rejoindre ce quartier défavorisé en moins d'une demi-heure. Une fois arrivé, il roula à allure lente, empruntant nombre de petites ruelles avant d'arriver devant un grand entrepôt. Il savait que Earl, grâce à ces clients mandant sans cesse des modèles uniques d'automobile, avait été capable de se payer un entrepôt et y déménager ces installations. Il roula devant les porte immenses de cette batisse avant de mettre le point mort et le frein à main et de sortir y cogner à la porte en métal, celle-ci résonnant aux allentours. Il put entendre des bruits de pas pressés. Puis une voix à demi-étouffée par cette porte qui séparait les deux hommes.

Password!

Son of a bitch! Open this fucking door!

Fushigi était britannique et Earl un américain, tout deux avaient pour langue maternelle l'anglais, ce à quoi ils pouvaient coder leurs mots de passe. Un asiatique n'aurait pas eu la même tonalité et, s'il n'aurait pas été prévenu, n'aurait pas ouvert. Il retourna vers son véhicule tandis que la porte commença à s'ouvrir dans un bruit de verrins en action. Il rentra de nouveau dans la voiture et roula au pas vers l'ouverture, une fois entrée, les portes se refermèrent lentement derrière eux. Il mit les feux de croisement, l'éclairage étant restreint, pour se repérer et suivre les geste d'Earl qui le dirigeait au milieu d'une salle remplie d'automobiles couvertes de draps afin de garder leur anonymats, des projets aboutis mais qui ne seront révélés qu'aux clients, il n'y avait pas de place pour le lèche vitrine. Il fini par faire un demi-tour et se ranger sur une plateforme typique des ateliers automobiles. Earl était bien plus agé que Fushigi, les cheveux grisonnant les tempes contrastaient une chevelure d'origine noir ébène, coupés courts. Un vieux T-shirt taché d'huile laissait néanmoins voir une néko à la poitrine généreuse, en petite tenue, tenant une clé à molette comme s'il s'agissait d'un jouet. Le slogant "Sexy mechanics" ne fut guère étonnant. Il portait aussi un vieux jogging enduit d'huile et de vieilles bottes. Sa tenue habituelle de travail. Il avait un peu d'embonpoint mais avait aussi une certaine musculature qui montrait toujours qu'il faisait attention à sa forme, surtout pour soulever seul des blocs moteur. Fushigi coupa le contact et tapota doucement la joue de l'hybride afin qu'elle se réveille. Elle ouvrit difficilement les yeux.

Réveille toi. On est arrivé.

Il sorti de la voiture alla vers le coffre pour s'emparer du corps gigotant du mafieux. Earl secoua la tête en signe de dépit.

Tu changeras jamais gamin...

T'aurais pas une chambre où il pourrait patienter?

Au fond il y a une salle.

Il trouva cette salle et ligota l'homme à sa chaise, les pieds joints. Il lui mit un haillon pour l'empècher de prononcer un traitre mot ce qui ne l'empècha pas de grogner. Fushigi lui colla une baffe.

Je vais revenir te cuisiner, mais si tu nous emmerde avec tes gérémiades je commencerais par te couper les burnes! C'est compris?

Il revenait vers la voiture où Milly l'attendait dans son manteau, et Earl examinait chaque milimètres de la voiture, la procédure habituelle d'une voiture volée, pour vérifier si elle n'aurait pas un traceur. Aucun problème, elle n'en avait pas. Il s'approcha de Earl.

Et donc?

Effectivement c'est un beau morceau, j'vais te...

Je ne parlais pas de la bagnole mais de l'hôspitalité.

Mon cul! tu débarques avec une néko à moitié à poil, une bagnole volé et un gros mafiosi dans mon garage! l'hospitalité c'est déjà ne pas me faire honte sur mon plan de travail.

Désolé... puis-je au moins te demander trois thés... c'est mieux quand on en parle au calme.

*soupire* avec ou sans lait...

Sans.

Ok

N'oublie pas le cendar'

Screw you bitch!

Il se retourna vers Milly, avant de lui tourner le dos, sachant qu'elle allait remettre quelque chose par dessus ces simples sous-vêtements.

T'en fait pas, tu aurais pu te mettre nue, il ne t'aurais même pas regardé, Earl est un passioné d'automobile, la néko sur le T-shirt est une pub comme une autre, les nékos dénudés sont juste à la mode.

[pour le caractère de Earl, disons qu'il est indifférent à l'esclavage ou à la liberté des nékos, il parle toujours familièrement avec quiconque, donc ne le fait pas traiter milly de sale pute, il est bien plus subtile]
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Milly Crimson
Neko Rebelle
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MessageSujet: Re: When angels give me a help   When angels give me a help EmptyMer 16 Nov - 14:55

« Réveille toi. On est arrivé. »

Un grognement s’échappa de ma bouche pendant que je rouvrais les yeux lentement. Qui c’est qui me dérange ? Cette voix, c’était celle de Fushigi. Alors on est arrivé ? Déjà ? Mince alors, j’étais bien là comme ça. Il sortit de la voiture et ouvrit le coffre, certainement pour récupérer le type qui nous servait d’otage maintenant. J’en profitai pour m’étirer de long en large, la bouche grande ouverte et tous crocs dehors. Bouaaah, toujours dur le réveil. Après quoi je me frotta les yeux et observa l’extérieur. Voila un décor que je ne connaissais pas. On aurait dit un entrepôt comme dans les films, avec les lumières au plafond, les grandes formes bizarres cachées sous de grandes bâches, et l’ambiance générale un peu froide et vide si souvent vu à la télévision. Je descendis à mon tour de la voiture et observa tout l’endroit, les yeux grands ouverts. C’est grand, ce n’est pas beau, c’est plein de métal et de pneus partout, bref c’est un garage. Et au milieu de tout cet étalage, il y a un homme. Plus vieux de Fushigi, avec un tee-shirt très … comment dire … spécial. Pas surprenant venant d’un être humain, mais spécial. Visiblement ils se connaissaient, tous les deux, Kurai et lui. J’en déduisis que ce devait donc être le fameux Earl que l’humain rouge qui m’accompagne a eu au téléphone.

Fushigi revint d’une petite salle, sans le cobaye. Certainement qu’il l’avait attaché dans un coin, ou alors il l’a jeté par la fenêtre ou dans une poubelle. Après tout, il le mérite bien cet enfoiré. Pendant ce temps, le vieux Earl faisait le tour de la voiture avec des yeux d’examinateur super rodé. Moi je ne prononça pas le moindre mot, je me contenta de bien refermer correctement le manteau rouge sur moi-même, juste au cas où. Les deux hommes se mirent à discuter d’une façon un peu brutale je dois dire, et pour finir par un thé. Ils sont sacrément bizarre ces deux-là.

« Heu, moi je préfère uniquement du lait, si possible, si ça ne vous dérange pas. »

Fushigi m’expliqua rapidement le caractère de son ami mécano. D’après lui, le Earl n’avait d’yeux que pour les grosses machines à quatre roues. Et la neko dénudée sur son tee-shirt, c’est uniquement pour la publicité. Personnellement je ne trouve pas ça attrayant le moins du monde. Mais il faut voir le bon côté des choses, je vais pouvoir me changer un peu plus facilement que si je devais me protéger de deux mâles. Je fis un tour dans le coffre pour prendre tous mes nouveaux vêtements, et je suivis l’ami mécano.

« Heu … excusez-moi monsieur Earl. Est-ce que je peux me changer quelque part sans m’exhiber ?

- Il y a un pare vent là-bas avec une table. Il doit y avoir un peu de bordel mais n’hésite pas à pousser tout ça dans un coin, du moment que tu ne casses rien c’est bon.

- D’accord merci. »

Je pris tous les sacs et avança dans la direction indiquée. Pour moi, c’est un véritable bordel comme il dit. Mais certainement que pour quelqu’un qui a toujours vécu dans cet univers-là, ça doit être autre chose. J’aperçu une table sous une masse de je ne sais pas quoi, et un pare vent replié sur lui-même derrière. Bon bah c’est partit. Je poussa délicatement ce qui y avait sur la table, juste pour avoir la place de poser mes sacs, puis je déplia le pare vent pour me cacher derrière et commencer mon essayage. Et pourquoi pas leur faire un petit défilé ? Ça lui changera les idées à Fushigi, avec tout ce qu’il a vécu aujourd’hui. Quoi que non, je vais me faire honte toute seule. Ces deux-là ne sont pas du tout dans ce domaine qu’est le style vestimentaire, le tee-shirt d’Earl le prouve très bien. Je mis le manteau rouge de côté et me pencha sur les divers hauts et bas de chaque sac. Après quelques secondes de choix, j’enfilai la tenue élue. Un haut à manche courte blanc cassé, une jupe blanche tenue par une ceinture de cuir, des bas noirs et des petites chaussures noires à talon bas. Dommage qu’il n’y ait pas de miroir, toute seule comme ça, c’est difficile à dire si elle me va bien ou non. Bon aller, on arrête de chipoter. J’inspira profondément et sortis timidement de ma cachette. Les pommettes rougies j’interpellai les deux hommes qui venaient de se rassembler autour du thé, à discuter de je ne sais quoi :

« Heu … Dites … je … vous me trouvez comment ? »

Un petit sourire timide aux lèvres, j’attendis quelques secondes avant de m’avancer progressivement vers eux. Est-ce que j’étais vraiment ridicule ? Ou est-ce que j’avais au moins quelque chose de joli ? Je m’installa à côté d’eux et pris ma tasse de lait. Une gorgée, deux gorgées, trois gorgées. Ah, ce que c’est bon. Je m’essuyai les lèvres avant de reprendre la parole.

« Dites, est-ce que … est-ce que l’un de vous peut m’apprendre à conduire ? Je ne suis pas capable de me débrouiller comme toi, Fushigi, sauf si j’ai bu de l’alcool avant, tu l’auras remarquée. Mais conduire une voiture, ça je suis certaine de pouvoir le faire. Et je sais qu’avec vous deux, je peux atteindre un niveau exceptionnel, peut être même plus que vous deux réunit, avec le temps. »

Je regardai chacun avec des grands yeux, la tasse quasiment vide au bord des lèvres.



la tenue:
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Fushigi Kurai
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Fushigi Kurai


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MessageSujet: Re: When angels give me a help   When angels give me a help EmptyJeu 17 Nov - 6:01

Milly était sorti de derrière le pare-vent dans une tenue meilleure surement que de rester en petite culotte. Elle se présenta aux deux hommes, demandant, les pomettes rougies, comment ils la trouvaient. Ni l'un ni l'autre ne se prononcèrent, sachant bien qu'une femme serait bien pointilleuse en parlant mode, ce qui n'était pas le domaine de ces deux hommes. Il bu une gorgée de son thé, Earl le suivi. Ensuite les deux hommes allumèrent une cigarette, Fushigi en avait donné une au mécanicien, bien que cela ne suffirait guère à l'adoucir. Il était naturellement un homme refrogné et il ne s'en portait pas plus mal. Fushigi trouvait cela légitime alors qu'Earl trouvait dans ces machines et ces outils l'âme soeur parfaite, qui serait capable de le comprendre en tout point. Fushigi tira une latte de sa cigarette avant de boire une gorgée de thé alors qu'il écoutait l'idée de Milly. Fushigi ne se refrogna pas tandis qu'Earl arqua un sourcil, attentif, déjà prêt à trouver la parade pour se défaire de son engagement, il fallait dire qu'il devait juste fournir une voiture, le voilà enclin à apprendre à une néko à conduire. En y pensant, Fushigi pensa que l'idée était tentante, c'était même évident. Il regarda alors Earl qui soupira bruyamment.

Désolé ma ptite dame c'est plus de mon ressort...

Les traces de pneu dans la cour c'est pour faire joli?

Sa va je les testait, pour voir si les réglages étaient au point.

Earl...

Fushigi écrasa sa clope dans le cendrier. Et le regarda avec insistance.

Quand on a fait du vélo on ne l'oublie jamais... idem quand on a pendant longtemps volé des voiture avant de faire la course sur l'autoroute de Californie jusqu'à la Death Valley.


Fushigi s'en souvenait très bien, Earl aussi. Ce jour là s'était la veille de leur départ au japon.

Flash back (Fushigi est narateur)

Los Angeles... une ville qui avait bien prit son nom au vue des femmes les plus chaudes qui animaient les soirées en bar avec leurs concours de maillot de bain, et lorsqu'à l'apogée de la teuf, sous le coup de l'alcool et de la musique à fond, elles otaient leurs haut pour révéler leur généreuse poitrine gonflées au siliconne. J'y avais souvent été, je les ai vu dans le cercle VIP en même temps que mes contacts. Ce soir là, un autre mec habillé soft, une blouse full cuir et un jean déchiré, était à mes côtés. Il m'avait regardé du même air interrogateur que moi. Le boss avec la danseuse sur les genoux aborra un fier sourire.

Deux bagnoles que je convoites sont ici, à L.A... comprenez qu'il m'a fallu piocher parmi les plus apte. Earl voici Fushigi Kurai, tueur à gage, Fushigi voici Earl le numéro un des rodéo urbains ici.

Il n'y eu aucune poignée de main, juste un simple regard échangé, je pu lire dans son regard "t'en mèle pas c'est mon job". Je regardais de nouveau le boss.

Désolé mec, t'as appelé la mauvaise personne, je tue, je fais pas les rodéos...

Mais tu sais échapper aux flics. Et c'est exactement ce que vous devrez faire, car une fois le vol signalé, vous aurez tout les flics de Californie au cul.

On les livre où?

Deux gorilles apportèrent un petit boitier, un GPS qui devaient surement indiquer notre destination, c'était la procédure habituelle pour éviter de trouver la source. je pris le mien, il prit le sien.

On conduit quoi?

Konigsegg CCX...R

Cette seule lettre avait fait palir cet homme, j'avais arqué un sourire. Dans le monde de la poursuite automobile, qui ne connaitrait pas cette pièce de collection qui était produite au nombre rêveur de quatre exemplaires. Une motorisation halucinante de près de mille cheveaux pour une vitesse de pointe à 400 km/h, cela étant permis par une carosserie full carbone, le matériau plus léger utilisé pour alléger la carosserie des voitures de courses. Quand j'appris que la prime fut de quatre millions de dollars par tête... je n'avais plus aucune hésitation et lui non plus.

Le lendemain à l'aube, on s'introduit dans le parking souterain d'un hôtel cinq étoiles. Quelques minutes plus tard, la mélodie des deux moteurs résonnaient dans le parking souterrain. Une minute après l'echo, deux monstres jaillirent du parking, passant sous la barrière, au vu de la suspension ultra basse de la voiture. Ces deux belles créatures roulaient à fond dans les rues de L.A avant d'accèder à l'autoroute... où tout débuta. Un véritable cortège de voiture de flic nous poursuivait. Bien sûr pour pimenter le tout, les poursuivants n'étaient pas dans des crown victoria de base... mais bien des Lamborghini Réventon, armées jusqu'aux dents. Le GPS nous fut bien utiles pour détecter les tirs d'Impusion Electro-Magnétique (IEM). Un seul impact et on pouvait dire adieu à toutes les commandes de la voiture. Il accéléra, je me plaçais à l'arrière, profitant du phénomène d'aspiration. A plusieurs reprise, les voitures de polices nous on rattrappé pour tenter un poussette... en réponse à cela nous freinâmes et nous percutions l'arrière de leurs véhicules. Les kilomètres s'enchainèrent. La poursuite était toujours aussi intense. On avait du passer près de dix barages de SUV de la police, être la proie de cinq hélicoptères de police et éviter près de quinze herses. Nous n'avions pas faiblis contrairement à eux qui avaient épuisé leur arsenal. Nous en avions profiter pour envoyer nombre de nos poursuivant dans le décor. On arriva à les semer en prenant un tunel débouchant sur plusieurs sorties. Ils s'étaient littéralement perdu, alors que nous poursuivâmes notre route jusqu'à un petit ranch, trouvé après quinze minutes de hors piste dans le désert californien. Depuis ce jour Earl et moi nous voyons souvent pour des affaires, me fillant les meilleurs prototypes qu'il arrivait à produire à partir de différentes bases automobiles. Cela pouvait lui faire de la pub et moi j'échappais encore et toujours aux autorités.


Fin de flashback

Fushigi avait tout raconté, sans avoir fait attention à Milly qui écoutait. Earl restait pensif, l'assassin avait touché sa corde sensible en lui parlant d'une passion qui lui manquait: faire rouler les mécaniques, les rodéos urbains. Cette virée avait été l'adrénaline du tueur, et la jouissance du fuyard.
Earl frotta ses yeux fatigués.


Bon qu'est-ce que je risque... mais tu bosseras aussi, si je lui apprends à fuir lors des poursuites faudra bien un pseudo flic.

Bon j'me sacrifie...

Sinon, je pense bien que t'es venu me chercher une voiture vu que t'as perdu ta BMW...

Exact mais garde la surprise...

Bon *il tourna la tête vers Milly* Bon suis-moi toi, on va commencer...

Fushigi alla chercher son manteau tandis qu'Earl parcourait les différentes bâches avant de se décider à en tirer une, révélant alors une vieille Mitsubishi Eclipse de 2003... Bien sûr Fushigi savait qu'avec ce type, plus le modèle était ancien, plus grandes étaient ces performances. Il ouvrit la porte et plaça Milly au volant, Earl s'assied sur le siège passager. Fushigi observa qu'il y avait des pédales au siège passager, c'était à l'évidence une voiture école.

Bon je te laisse t'installer... règle le siège de façon à ce que quand tu appuis à fond sur la pédale de gauche, ta jambe soit légèrement fléchie. Dans le rétro tu dois voir l'arrière et les latéraux de la voiture *il montra le rétroviseur intérieur et extérieur* quand c'est fait tu attaches ta ceinture et tu démarre, je prendrais les pédales et les vitesses, tu auras le volant, je t'expliquerais les autres choses en suite... pour savoir courir faut déjà savoir marcher.

Pendant ce temps, Fushigi ouvrait la porte de l'entrepôt attentif.
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Milly Crimson
Neko Rebelle
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MessageSujet: Re: When angels give me a help   When angels give me a help EmptyVen 18 Nov - 23:17

Earl refusa ma demande en prétextant qu’il avait abandonné ce passé. J’aurai voulu appuyer mon avis, mais Fushigi s’en chargea à ma place. Et d’une façon très étrange il est vrai. Il faisait appel à tous les souvenirs de son ami mécano, par des sous entendus que je ne comprenais absolument pas. Normal après tout, ils sont tous les deux bien plus âgés que moi et ce qu’ils ont vécus à forger leur expérience et leurs talents, dans divers domaines propres à chacun. Il expliqua sous tous les angles une expérience qu’ils avaient en commun, dans ce fameux passé qu’Earl avait soit disant abandonner. Et à voir la tête du mécanicien, cela lui rappelait des souvenirs très particuliers, auxquels il tenait beaucoup. Moi, je ne prononçai pas le moindre mot, je me contentai d’écouter le récit de l’assassin rouge. Les humains sont fou quand même, enfin surtout ces deux-là. On n’a pas idée à faire ce qu’il dit … Est-ce que je serais capable d’arriver à leur niveau ? Pour ma Mizuki il le faut. Je ne veux plus être un fardeau, pour qui que ce soit. Je bus une nouvelle gorgée de lait, pendant qu’Earl se frottait les yeux.

« Bon qu'est-ce que je risque... mais tu bosseras aussi, si je lui apprends à fuir lors des poursuites faudra bien un pseudo flic. »

Mes oreilles se relevèrent toutes seules sous la surprise, comme si elles n’avaient pas bien entendu. Ça alors, il a accepté ! Je sautai de la position assise à la position debout, tellement j’étais surexcitée. Earl me demanda de le suivre, je posai ma tasse vide sur la petite table improvisée et hop, direction l’aventure. Le mécano retira une bâche poussiéreuse d’un des nombreux tas de chose inconnue dans ce garage, et mit à jour une splendide voiture. Plus petite que celle de Fushigi, comme celles que l’on ne voit que dans les grands tournois de course ou dans les magazines de voiture de sport. Et là j’allais monter dans l’une d’elles, mieux, je vais apprendre a conduire dedans ! J’allais tenir le volant d’une voiture de course comme les vraies pilotes. Rolalala ! Mon co-pilote et professeur de conduite m’ouvrit la portière et ma dose d’excitation monta encore d’un cran. Je m’installai à l’intérieur, Earl à côté commença à m’expliquer tout ce qu’il fallait faire, tout ce qu’il fallait vérifier pour être confortablement installé. Rétroviseur, siège, ceinture, tout passa à l’inspection, et tout était bon. Seule ma queue n’était pas à son aise, normal quelque part, ce n’est pas prévu pour une autre espèce que des humains. Je l’installai sur le côté, le long de ma cuisse et le bassin légèrement en avant pour limiter l’angle sur ma colonne vertébrale. Et oui, les nekos comme les chats ont la particularité, contrairement à l’être humain, d’avoir les os du dos qui se prolongent à l’extérieur de notre corps et qui forme notre belle et douce queue. Mais dans certains cas comme ici, ça pose plus de problème qu’autre chose. Tant pis, j’ai plus qu’a serrer les dents. Le mécano m’indiqua comment démarrer le moteur en pointant du doigt la petite clé derrière le volant. Comme si je ne savais pas que c’était là, voyons … Bon d’accord j’en avais aucune idée mais ça, il ne faut pas le dire. Bref, surtout ces conseils, je m’avançai lentement devant l’entrée du garage et le moteur s’arrêta. Pourquoi, je n’en ai aucune idée …

« Tu as calé, finalement j’aurais peut être dû garder les pédales dès le début, ne t’en fait pas ça arrive à tous les nouveaux. Aller on recommence, tu vas te diriger vers l’arbre là-bas et un autre conseil, appuis progressivement sur la pédale droite tout en relâchant la gauche, comme si tu faisais un transfert de poids entre tes deux pieds. D’accord, aller en route. »

Je refis les mouvements en espérant que ça fonctionne. Et bah non, le moteur démarra puis s’arrêta net. Flûte, je le redémarrai à toute vitesse en espérant qu’Earl n’aurait pas capté. Tentative désespérée … comme tous ceux qui débutent certainement. La voiture avança lentement puis de plus en plus vite, je voyais la petite aiguille au centre du panneau de contrôle, ça se nomme comme ça s’emble-t-il, monter progressivement et l’arbre que je devais contourner qui se rapprochait aussi. Que faire ? Le mécano n’avait pas l’air inquiet, il avait même l’air de s’ennuyer à vrai dire. Donc autant continuer comme ça. La route dévala sous les pneus, jusqu'à ce qu’Earl me dit d’une voix forte qu’il fallait tourner maintenant. Sur le coup, ça me surpris tellement que je sursautai sur place avant de braquer comme une folle. La voiture s’inclina monstrueusement, enfin de l’intérieur on aurait dit qu’on allait même se retourner, mais heureusement non. Et c’est partit pour le retour jusqu’à un panneau « propriété privée » autour du quel je fis aussi un demi-tour. Le manège prit facilement un quart d’heure. Mais finalement j’arrivais pas trop mal à garder le véhicule droit, et avec une bonne vitesse en plus ! 30km/h c’est énorme non ? Earl fit signe à Fushigi de démarrer son propre véhicule en sortant son bras de la voiture puis m’adressa la parole en me pointant du doigt la longue route par laquelle on était arrivé avec l’assassin.

« Bien, maintenant que tu as les bases, et que l’on a pas 4000h devant nous, tu vas me montrer ce que tu es capable de faire avec un véhicule qui te colle au train. N’hésite pas à aller vite, de toute manière si c’est trop lent c’est moi qui appuierai sur l’accélérateur. Prête ? Aller on n’a pas toute la journée, go ! »