¤ Sortie de l'enfer ¤

Neko Femelle Messages : 47 Date d'inscription : 28/07/2011 Age : 27

Le soleil s'était levé depuis quelque temps déjà, la chaleur emplissait l'animalerie. Sans compter les innombrables êtres qui y étaient enfermés. Dans des cages en fers chauffées par le soleil de plomb.
Mes pieds me brûlaient et j'avais des fourmis partout, il faut dire que rester accroupis toute la sainte journée c'est pas super...
Mais il ne faut pas que je me plaigne! Je suis une neko très obéissante à la recherche d'un ou d'une maîtresse.
Je donnerai tant pour en avoir un!
Sortir, parler, aider, faire des tâches ménagères. Même si je suis traitée comme une moins que rien, je ne m’enfuirai pas!
Pourquoi?! Car ce ou cette maîtresse sera mon sauveur pardi!
Enfin... C'est bien cet élan de soumission mais faudrait bien que quelqu'un me choisisse là!
Ça fait quoi?
1 ans que je suis ici?
Je ne sais même plus...
Les jours passent et se ressemblent, tout mes congénères se plaignent, rares sont ceux qui peuvent échapper de cette prison.
Ça m'étonne, je ne suis toujours pas partie malgré mon prix si bas par rapport à mon CV!

Eronya
Neko femelle
14 ans
Obéissante - Soumise - S'occupe de toute tâches ménagères.

Entre autre!
Je suis quand même mignonne non?!
Avec ma petite frimousse et mes grosses oreilles toutes pelucheuses!
Je me triturai la face, toujours en train de me ressasser mes maigres qualités...
En effet, malgré mon obéissance je suis maladroite, ce qui a rebuté pas mal d'acheteurs.
Raaaaaaah!

Soudain la porte s'ouvrit, faisait sonner le pauvre carillon tout poussiéreux.
Mes oreilles se relevèrent, je sentis le parfum.
Un homme.
Un acheteur.
Je m'approchai doucement de mes barreaux, contemplant cet humain.
Un homme, magnifique, impossible à décrire seulement à admirer. Mais quelque chose cloche...
Son odeur? Peut-être....

Maître Messages : 23 Date d'inscription : 24/08/2011

SORTIE DE L'ENFER

Eh ben nah, tu y retourne avec Haru.

Tout était fade. Dehors, le ciel s'était recouvert d'une épaisse couche nuageuse, et un épais rideau grisâtre englobait toute la rue. Pas de rayon de soleil perceptible. Haru plissa les yeux, tentant de voir à travers ce masque de brouillard. Il détestait les temps brumeux. Ils avaient le don de détraquer sa perception sensorielle et il n'appréciait vraiment pas ça. Énervé. Il était de mauvaise humeur aujourd'hui. Plus qu'hier et moins que demain. Comme toujours, me direz-vous. En effet. Il était prêt à attraper violemment le premier venu pour lui abattre son poing dans le crâne pour calmer ses pulsions. D'habitude il évitait de sortir par des temps qui lui rendaient la vie insupportable. Aujourd'hui, il y avait été obligé. Enfin, par vraiment. Il voulait simplement vérifier deux ou trois trucs, étant donner les vacances interminables d’Adams. Bien sur, lui, il prend des vacances seulement quand Haru l’oblige. Non, Haru ne le garde pas comme esclave, c’est simplement que… bien, qu’Adams est convaincu que le jeune homme ne pourra pas se débrouiller sans lui. Non, mais ! Enfin… il a peut-être un peu raison…

La ville semblait vide. Ses rues en tout cas. Personne. Tant mieux. Il ne manquerait plus qu'une personne croise son chemin pour que son moral ne soit définitivement tué. Non, il n'en fallait pas plus pour que cela arrive. Pire. Il espérait qu'il n'aurait pas le malheur de tomber sur un sale neko, plus il les voyait et plus ils lui étaient insupportables. Comme tout le monde, évidemment. Mais eux plus que n'importe qui d'autre. Leur manière d'être, leur regard, leur seule existence était un véritable supplice pour Haru qui avait déjà un certain mal à supporter la race humaine. Paradoxal pour un être étant lui-même humain. C'est ainsi. La constitution-même de l'Homme le rebutait. Trop de réflexion pour pas grand chose au final. Ses yeux brillaient comme deux jolies billes noires bien lisses, il s'humectait les lèvres, détestant qu'elles ne soient sèches. C'était le soir peut-être. Ou bien le matin. Il ne savait trop comment le déterminer. Disons qu'il avait bu la nuit précédente. Et la gueule de bois ça ne lui allait vraiment pas. La fatigue. La rage. La lassitude. Toutes ces choses énervantes s'amassaient et gravitaient autour de lui sans cesse, depuis le début de la journée. Avait-elle seulement commencé la journée ? L'atmosphère lui sembla irréelle, tout d'un coup. Le bar était juste de l'autre côté de la rue. Il avançait en chancelant, et tout lui paraissait avoir un effet de recul. Plus il avançait, et plus le bâtiment s'éloignait de son champ de vision. Il grogna. Deux secondes plus tard, il changea de direction pour entrer dans une toute autre bâtisse tout près

Cette vague de lumière lui fit écarquiller les yeux. Il commençait à faire sombre dehors. Alors évidemment, la puissance des lampes de l'entrée lui agressait la vue déjà suffisamment trouble à cause du brouillard. Il se frotta les yeux, laissant doucement sa pupille s'adapter à la lumière, avec une mine de jeune homme à peine sorti du lit après une très mauvaise nuit de sommeil. Beau, mais négligé. Il avait vraiment tout de l'homme alcoolique, dans cet état. Il soupira en demandant les toilettes. Il s’envoya de l’eau au visage dans une salle de toilette mal entretenus, les murs remplis de petits graffitis stupides et le carrelage un peu jauni par le temps. Sincèrement, où était-il entré par ce mauvais temps ? Il replaça un peu ses vêtements, sa chemise blanche semblait plus propre une fois bien mis et son reflet dans ce miroir salit par des traces de doigts ressemblait déjà plus à l’homme qu’il était. Un riche jeune homme doué en affaire, ou pas. Il passa machinalement une main dans ses cheveux, histoire de les peignés ne serait-ce que très légèrement.

En sortant de la petite pièce, il remarqua enfin où il était. Une mine de dégout sur son visage s’afficha. L’Animalerie. Le vendeur s’approcha doucement de lui, demandant simplement s’il avait besoins de quelque chose. Haru serra et desserra les poings, il respira un bon coup et ferma les yeux, en pleine réflexion. Qu’est-ce qu’il allait faire, là ? Il soupira bruyamment. À cette heure, habituellement, les gens remplissent l’animalerie, non ? Après tout, malgré le temps froid et pluvieux, il n’était que… trois heure et demie. Haru s’étonna quand il vit l’heure, ses pupilles fatigués s’illuminèrent et il avança d’un pas lent vers les cages. Qu’était-il en train de faire, là ? Un haut le cœur le pris quand il avança, la simple vue des nekos le répugnait et, pourtant, il continuait d’avancer. Il arriva finalement vers la fin. Une chose… Ouais, une chose, un truc, une bestiole bleue attira son attention. Il se pencha légèrement, pour voir mieux. Un sourire s’étira sur son visage. Le vendeur s’approcha, inquiet.

« Excusez-moi, monsieur ? Je vous conseille une neko plus… »
« Ta gueule. »

Les mots c’étaient échappés seuls de sa bouche. Il détestait être dérangé en pleine réflexion, surtout dans un endroit comme celui-ci. Une irrésistible envie de casser le cou de cette petite chose si fragile le prit. Devrait-il l’acheté ? Ça pourrait être marrant, d’avoir un nouveau jouet…

« Alors, bestiole répugnante du nom de Eronya, pourquoi devrais-je te prendre ? Je t’écoute. »

Ô comme il aime jouer…

¤ Sortie de l'enfer ¤ 110824093718387046

« HS } J'fais jamais autant... S'cool *w*
Et puis, j'ai changer le temps, parce que Haru se lever tôt... Faut pas rêver. »

Neko Femelle Messages : 47 Date d'inscription : 28/07/2011 Age : 27

[ T'as changé l'heure D8 / PAN /.
Si ça convient mieux à ton perso' je vois pas de problème, trop beau RP, j'vais me donner à fond.]

« Alors, bestiole répugnante du nom de Eronya, pourquoi devrais-je te prendre ? Je t’écoute. »

Il venait de me parler, pas méchamment, mais on sentait le danger dans sa voix. Quelque chose avait bougé en moi.Répugnante. J'étais... Répugnante.
Mais dans quel sens? Parce que j'étais sale? Que je n'étais pas propre et belle à voir au milieu de toute cette crasse? Ou... Répugnante par ma race? Ces oreilles qui faisait de moi une non-humaine mais une chose?
Je regardais par terre, je n'osai croiser son regard mais c'était dur. Ses yeux noirs et brillant ainsi que son odeur m'attiraient, on m'avait dit que les humains aimaient boire et qu'on le remarquer par des yeux brillants, une marche chancelante et l'odeur. L'odeur de l'alcool. Cet homme devait donc boire. Sublime conclusion de ma part on peut dire, mais maintenant il me fallait répondre à la question.

« Monsieur, si vous êtes seul, je peux m'occuper de votre linge et... De toutes autres corvées ménagères... Je ne demande pas de soins particuliers et mon but principale est, hormis sortir de cet enfer, satisfaire mon maître. »

L'enfer, cette boutique en est un. Qu'es-ce que c'est que de ne pas manger à sa faim? Mais plutôt une fois tout les deux jours. Ne jamais avoir d'eau propre dans sa gamelle. Ne jamais pouvoir faire ses besoins en toute intimité mais dans une litière toute crade, ne pas pouvoir se laver?!
Je ne veux plus vivre ici, je veux sortir!
J'observais le visage de l'homme, fin mais pas très... Frais?
Il me demandait une bonne raison qui ferait que je l'achèterais. J'en avais une, une de neko parfaitement soumise. Je pris une longue inspiration, le regardais dans les yeux pour lâcher cette unique phrase, la peur m'arrachant tripes et boyaux. Cette phrase allait peut-être tout déclencher, ma libération, ma nouvelle vie.

« Vos désirs et paroles seront mes ordres. »

[ C'est trop court >< ]

» C'est une lumière d'espoir que tu vois là ou un billet de sortie ? [ Terminé ]