Rencontre [Lilith] [yuri]

Ce que c’est bon … et c’est toujours meilleur quand c’est gratuit. Dommage que tout ce qui est bon ne dure pas longtemps, je venais de finir mon repas que déjà j’en voulais encore. Mais ce serait de la gourmandise, et ce n’est pas bien la gourmandise. Je terminai ma boisson en silence, observant sous ma capuche les passants ici et là. Jusqu’à ce qu’une odeur étrangère a celles que je connais se rapprochait de moi. Je fis tout de même comme si de rien n’était, mais c’était une humaine, elle n’a rien d’une neko, mais bien tout d’une femme.

« J’ai bien aimé ton petit numéro demoiselle. Faudra que tu m’apprennes à faire pareil. »

Un coup de vent un peu plus fort que les autres m’enleva ma capuche, mettant mes oreilles félines à jour. Je tournai les yeux vers elle, profitant qu’il n’y avait personne d’autre qui regarde par ici pour le moment. Elle n’avait pas l’air d’en vouloir à ma liberté. Au contraire, elle semblait seulement vouloir discuter. C’est risquer bien évidemment, les humains sont toujours imprévisible, mais vivre toujours dans la peur, ce n’est pas non plus très bon. C’est ce qu’elle avait apprit en côtoyant un tueur en série et une neko chapardeuse. Je me leva, un coup de main pour mettre le reste du repas à la poubelle, et je fis face à la jeune femme.

« Merci mademoiselle. Je … ce n’est pas très glorieux vous savez. C’est ma seule façon de me nourrir, donc bon. Après je peux vous apprendre si vous voulez vraiment, mais vous méritez certainement mieux. »

Un couple d’être humains arriva au pas de course au virage qui menait vers nous. Réflexe rapide, con mais rapide. Je pris la main de la demoiselle sauta dans le buisson le plus proche. Je percuta trop tard que je venais non seulement de me foutre la honte, mais en plus j’avais due lui faire mal à cette humaine. Je me faufilai à sa rencontre, et lui chuchota en essayant de ne pas paraître encore plus honteuse.

« Heu … je … je suis désolée. C’était un réflexe. Les humains m’ont fait trop de mal pour que je paraisse neutre ou même joyeuse devant eux. Je suis désolée. Est-ce que ça va ? Attendez, vous avez une branche dans la manche. »

Je la libérai en un tour de main, malgré la proximité entre nous et le peu d’espace qu’offrait le buisson.

« Au faites, je m’appelle Milly. Et … et vous ? Vous … vous faites quoi dans la vie ? »

Alors comme ça elle s’appelle Lilith, elle est musicienne et top model. Ça veut dire quoi top model ? Je n’en ai pas le moindre idée, et musicienne de quoi ? Pour se présenter ainsi, elle devait être particulièrement connue. Pourtant ce nom ne me dit rien du tout. D’accord, la musique humaine ne m’intéresse pas le moins du monde, donc je ne peux rien dire à ce propos. Je sentis sa main se poser sur ma jambe, et je la regarda avec les yeux ronds. Elle est très mignonne, elle a l’air tout aussi gentille, mais pourquoi donc ? Il est vrai que le coin étroit peut donner des idées voir des envies, et c’est suffisamment caché pour couper le moindre son ou le moindre regard. Je la regarda en silence, sans pour autant lui enlever sa main.

« Dis-moi, tu me semble drôlement en forme pour une demoiselle évadée. Si tu as un secret je serais bien curieuse de la connaître. Mais ça ne serait plus un secret hein ? »

J’eu un peu de mal à trouver mes mots. Comment dire que je ne possédais pas le moindre secret autre que celui de ma propre existence ? Et pendant que je réfléchissais, elle en profita pour m’embrasser et me lécher le coin des lèvres. La voila maintenant pratiquement au-dessus de moi. Mes pommettes virèrent immédiatement au rouge vif et mes yeux se perdirent dans les siens, alors que ma conscience me hurlait de tourner la tête. Je réussis tout de même à marmonner quelques mots malgré la gène et la timidité.

« Heu, je … je, je n’ai pas de secret. Enfin … il faut juste pas qu’on sache où je suis … c’est … c’est tout. Sinon je risque d’avoir beaucoup, beaucoup de pro… problème … »

Mes yeux glissèrent sans mon autorisation jusqu’à ces lèvres. C’est vrai que son baisé était très doux, légèrement humide et chaud. J’y aurais bien goûter une seconde fois. Non ! Non, non. C’est une humaine, rien ne me dit qu’elle n’a pas déjà appelé la police. Mais, il n’y aurait pas cette douce ambiance si ça avait été le cas … Rah punaise, qu’est-ce que je dois faire ? Je porta mes deux mains à moi, pour me cacher le visage tellement j’avais honte, tellement j’étais perdue. Bon sang, ce n’est pas la saison des amours. Alors pourquoi, comment ? J’écarta timidement mes doigts de mes yeux, et lui demanda toujours aussi hésitante.

« Heu … je … je peux … est-ce que je peux regouter vos … vos lèvres ? »

Qu’est-ce que je venais de dire ? Non mais ça ne va pas la tête ! Je deviens complètement folle. Et pourtant j’en avais bien envie, même ma queue se mettait à s’enrouler autour d’une des cuisses de la dénommée Lilith. Rolala, que faire ? Que faire ?!

Elle m’accorda cette demande qui était bien plus honteuse qu’autre chose. Mais elle, ça n’avait pas l’air de la gêner le moins du monde. Elle en a peut être l’habitude, d’embrasser des filles je veux dire. Elle me demanda même de fermer les yeux pour rendre ce moment plus agréable, après quoi elle s’empara de mes lèvres de la façon la plus sensuelle possible. Délicatement, tendrement. Ma bouche se décollait de la sienne à peine puis revenait, puis la relâchait pour la retrouver toujours aussi chaleureuse et douce. Je sentis sa main se déposer sur ma jambe et commencer à caresser ma cuisse, en même temps que son autre main me caresser les joues. Elle se décolla de moi et s’installa juste à côté, juste assez près pour que je puisse encore sentir la douceur de sa peau.

« Bon j’espère que ce moment t’as plu. Maintenant que tu m’as fait réveiller mes hormones, comment comptes-tu réparer ça ? »

Dit-elle en me tapotant la cuisse et à glisser son doigt juste au-dessus de ma poitrine. Avais-je fais quelque chose de mal pour qu’elle me demande réparation ? Ai-je dis quelque chose qui ne fallait pas ? Je n’en savais rien du tout, mais alors absolument pas. Ou alors c’est une méthode de drague propre à elle. Etrange tout de même. Je la regarda dans les yeux, les pommettes rouges, cherchant dans ma tête quoi répondre à ce genre de chose.

« Je … oui, ça m’a bien plu, merci mademoiselle Lilith … Comment … comment pourrais-je réparer mon erreur ? Est-ce que j’ai dis ou fais quelque chose qu’il ne fallait pas ? Je … je suis désolée … Je ne suis pas très futée, surtout pour ce qui est des relations … des relations comme celle-ci … »

J’en devenais toute rouge rien qu’à la regarder. Pourtant je ne pouvais pas ignorer son index, ni sa main sur ma cuisse. Est-ce qu’il fallait faire quelque chose pour elle ? Qu’est-ce qu’il fallait répondre ? Ah punaise, voila que je me remets à me poser des centaines de questions inutiles. J’inspira profondément et déposa mes mains sur ses hanches :

« Je … je sais pas trop quoi faire. Qu’attendez-vous de moi ? Je … je peux … »

Ma tête s’avança d’elle-même avant que je n’aie fini ma phrase et mes lèvres se mirent à glisser dans son cou. De l’épaule jusqu’à son oreille. Un petit mordillement sur son lobe et je redescendis lentement, sensuellement. Ma langue s’échappa même et glissa très légèrement elle aussi sur sa peau. Tandis que mes bras se resserraient autour de son bassin.

la tenue portée par Milly:

La demoiselle semblait bien aimer mon geste. Je sentis même son corps se coller un peu plus contre le mien, et sa chaleur avec. Elle me déplaça une mèche de cheveux d’une main, pendant que l’autre se faufilait sous mes vêtements pour me caresser le dos. C’est fou comme elle a les mains chaudes cette humaine. Elle me murmura aux oreilles un bien joué vraiment très sensuel auquel je n’osa pas répondre. Lilith se recula légèrement et se remit à m’embrasser tendrement. Mes yeux se fermèrent pour mieux apprécier ce moment, cependant je sentis la chaleur de ses lèvres se déplacer lentement de ma bouche jusqu’à mon thorax. Je pouvais même sentir son menton tirer mes vêtements vers le bas au passage. Des vêtements qui de toute évidence devenaient plus encombrant qu’autre chose, vu la tournure des événements.

Je laissai échapper un ronronnement au contact de ses bisous sur ma peau. Pendant que mes mains prenaient toutes seules leurs aises sur le dos de la demoiselle. La droite glissa le bout des doigts sous son bas, à vrai dire, mes ongles se frayèrent même un chemin jusqu’à un bout de tissu plus doux encore que le reste, au contact même de sa peau de biche. La gauche remonta sous son haut, lentement, caressant sa colonne vertébrale dans son sillage, ainsi que chacun de ses muscles dorsaux, jusqu’à l’attache de son soutien-gorge … qui ne tarda pas à être déverrouillé.

« Oups … pardon … Je … je ne voulais pas … je vais le remettre. »

Je m’attachai ainsi à la difficile mission de lui rattacher son sou-tif, sans le voir, sans connaître le type d’attache, et surtout sur quelqu’un d’autre que moi. Une tache qui me demanda suffisamment de concentration pour qu’un bout de ma langue se glissa machinalement hors de mes lèvres. Vraiment pas facile comme mission, mais il faut tout de même que je répare ma bêtise …

La miss ne semblait pas du tout gênée par la perte de son soutien-gorge, ni même par le faite que je galérais à le lui remettre. Non, elle continuait à me faire des bisous partout. Ralala, les femmes. Elle se redressa sur mes hanches et retira finalement ce bout de tissu par elle-même en prétextant qu’elle n’en aura plus besoin dans peu de temps. Ce n’est pas faux, au train où vont les choses, mais le dire comme ça. Il y avait tout de même quelque chose de très sensuel et presque érotique. Mes yeux restèrent bloqués sur la belle paire de chair merveilleusement bien arrondit, pendant que Lilith reprenait ces caresses le long de mes cuisses. Elle remonta même jusqu’à mon entrejambe sans pour autant s’y attarder. Avait-elle envie de prolonger l’acte, ou était-ce autre chose. Ses mains remontèrent jusqu’à mon propre soutien-gorge et autant dire qu’il ne résista pas longtemps. Moi je la laissais faire sans bouger. A vrai dire, j’étais à la fois trop homnibuler par ces seins, et trop perdu dans mes pensées de plus en plus perverses pour faire quoi que ce soit. Je la vis tout de même se recoucher sur moi et m’embrasser.

Je frissonna en sentant sa poitrine nue contre la mienne, cette chaleur et cette douceur purement féminine. Un délice. Mes yeux se refermèrent lentement pendant que ma langue glissait toute seule sur les lèvres de la demoiselle, et s’incruster progressivement dans sa bouche afin de jouer avec sa semblable. Un sentiment d’intimité, de calme comme il y en a si peu dans ce monde de brute. Mes mains caressèrent le dos de Lilith, sur tout le long de sa colonne vertébrale, remontant jusqu’à sa nuque pour redescendre ensuite et empoigner ses fesses délicieusement rondes, sans le moindre excès de graisse. Mes doigts se glissèrent même sous le bout de tissu pour lui tenir comme il se doit le popotin. Ma queue se mit elle aussi au travail, et glissa sur les cuisses de la demoiselle par mouvement d’allers-retours. Je repris une seconde contrôle de ma bouche, juste le temps d’articuler quelques mots :

« Je … heu je … je vous laisse faire … pardon, mon corps bouge tout seul … »

Et ma bouche retourna toute seule contre la sienne, comme s’il y avait un aimant entre les deux. Et intérieurement, j’en voulais plus, beaucoup plus mais j’étais totalement incapable de le dire. Contrairement à Lilith qui semblait bien plus connaître ce genre de relation.

Je regardai Lilith prendre mon visage dans ses mains et me coucher complètement au sol. De toute évidence la position de mes mains sur son postérieur ne la gênait pas le moins du monde. Elle m’embrassa à nouveau doucement, délicatement, et descendit le long de mon cou tout doucement. Je restai muette, complètement muette même lorsqu’elle s’attaqua à ma poitrine. Avec ces petites mains à la fois fraîche et chaude qui me contourne mes petites formes féminines du bout des doigts. Un frisson me parcouru même l’échine au moment où elle se mit à jouer avec mes tétons. C’est que je suis particulièrement sensible par ici et tripoter cette partie ne faisait qu’augmenter le nombre d’idée perverse dans ma petite tête. Ses lèvres remontèrent un moment dans mon cou puis redescendirent finir ce que ces mains avaient commencées. Je laissai échapper un léger ronronnement quand sa langue glissa sur chacun de mes seins. Décidément, ce genre de chose me rendait vraiment toute chose. L’une des mains de Lilith quitta ma poitrine et entreprit de me retirer la jupe. Les pommettes reprirent un coup de rouge, de me retrouver en culotte devant quelqu’un que je venais à peine de rencontrer. Et me mettre dans un tel état, je ne vais vraiment pas bien. Pourtant une partie de ma tête, encouragée par tout mon corps, m’hurlait de continuer. La demoiselle prit la parole :

« J’espère que tu apprécies vraiment. Quand tu te sentiras prête pour aller plus loin ou si je vais trop vite n’hésite pas à me le faire savoir … »

J’avalai ma salive, le regard allant de sa main, à ses yeux, à ma poitrine, pour revenir dans ses yeux. Est-ce que je devais, est-ce que je pouvais ?

« Je … je suis pr … prête … je … pardon je n’arrive même plus à parler correctement. »

Je m’enfouis le visage dans mes mains quasi-immédiatement après ma réponse, tellement j’avais honte de moi. Pourtant ça n’empêchait absolument pas mes jambes de s’écarter toutes seules légèrement, tout autant que ma queue de reprendre ces caresses sur les jambes de Lilith, passant même sur son entrejambe à quelques rares instants.

Je la regardai faire, les lèvres entrouvertes, les pommettes rouges et la respiration haletante. Mes grands yeux suivirent chaque mouvement de Lilith avec une légère impression pétillante dans le regard. La jeune femme venait de s’installer à côté de moi et posa ces doigts sur ma culotte, et sa tête sur ma poitrine. Moi je ne soufflai pas un mot, pas plus quand je sentis ses doigts remuer sur le tissu nettement plus chaud qu’avant le début de cette aventure. Elle se redressa ensuite et me regarda en souriant. Qu’est-ce que … ah ! Je tournai immédiatement les yeux vers la raison de ce soudain frisson. Lilith venait de glisser la totalité de sa main non plus sur ma culotte mais dessous. Ces doigts étaient maintenant directement en contact avec mon intimité. Je me mordis la lèvre inférieure au début de ces nouvelles caresses plus intimes que possible puis souri à la demoiselle lorsque celle-ci me demandait si ça me plaisait sincèrement, même si mon corps donnait tout seul la réponse. Elle m’annonça ensuite qu’elle aller me chevaucher. Me chevaucher ? Comme quand on monte sur les chevaux ? La réponse arriva d’elle-même lorsque je vis la culotte de Lilith se placer juste au-dessus de mon nez et ces genoux de chaque côté de ma tête. D’accord voila ce que ça veut dire. Rolala mais c’est de plus en plus embarrassant cette histoire. Mes yeux ne pouvaient plus quitter ce bout de tissu qui protégeait son intimité, pas plus que la chaleur si douce qui s’en échappait.
Un nouveau frisson parcourra l’ensemble de mon corps, au moment où cette jeune fille vint à entrer l’un de ses doigts en moi. J’en lâchai même un petit cri de plaisir en la sentant me caresser de l’intérieur, à proprement parler.

« Annnh … »

C’est fou comme une si petite partie de notre corps peut procurer autant de plaisir aussi simplement. Est-ce que les humains ressentent ça aussi ? J’aurais voulu essayer, lui faire la même chose, jouer avec son intimité et observer ce qu’elle pourrait ressentir face à cela. Ma main s’approcha tout doucement de son entrejambe, les doigts tremblants quand une nouvelle vague de frisson me stoppa net. Lilith entrait et ressortait son doigt, pour rentrer et ressortir à nouveau. Et ça donne un plaisir fou ! J’en avais presque les larmes aux yeux. Toute cette chaleur entre les cuisses de la miss, toute cette douceur dans le mouvement, et l’humidité ambiante … Je soupirai et ravalai ma salive, puis regardai à nouveau le bout de tissu de la demoiselle. Il avait l’air quelque peu transparent, enfin plus que tout à l’heure. Toute tremblante, j’approchai à nouveau ma main et y apposai deux doigts. Des doigts qui ne tardèrent pas d’eux-mêmes à glisser lentement de haut en bas puis de bas en haut sur le tissu, suivant la ligne creuse et charnelle de son entrejambe. Rien que le simple faite de la caresser ainsi m’offrait du plaisir, et me donnait encore plus chaud. Mon intimité en était véritablement trempée. Cela dit, celle de ma partenaire n’était pas plus sèche, très loin de là. En appliquant mes caresses, j’appuyais très légèrement sur son entrejambe et cela fit échapper une très fine goutte hors de sa culotte qui coula le long de sa cuisse droite. Ma langue s’entreprit se récupérer cette humidité et remonta sur tout le chemin de la fameuse goutte jusqu’à la source. Et cette source eut droit à un bisou doux et délicat sur le tissu, avant que je ne repose ma tête au sol en respirant profondément. Bon sang qu’est-ce que je venais de faire ? Mais je ne vais pas bien, pas bien du tout. Et pourtant les tripotages de la miss sur ma propre intimité, ça me rendait vraiment toute chose. Mes doigts retournèrent lui caresser la culotte en faisant des petits ronds sur toute la longueur. Ah quel moment charnel merveilleux …

La demoiselle roula soudainement sur le côté, sans doute pour être plus à l’aise, et moi je suivis la démarche de peur de me retrouver trop loin de son entrejambe. Je la caressais, je l’embrassais, je la massais, j’en étais comme absorbée. Puis je sentis un changement au niveau de ma propre intimité. C’était plus large, plus profond. Lilith était passée au stade suivant, et ça me faisait vraiment très plaisir. J’en mouillais d’autant plus, et ma respiration ne faisait qu’accélérer. Je la sentais entrer et sortir et rentrer à nouveau en moi, frotter de toute la longueur de ces doigts cet intérieur qui n’appartient qu’a moi. Je soupirai de plaisir à chaque pénétration, si bien que j’avais beaucoup de mal à me concentrer sur son intimité à elle. Ces jambes vinrent à ma rescousse, comme si elle avait entendu mes pensées. Je sentis ces cuisses se refermer lentement sur ma tête, et me rapprocher au plus près de sa fente charnelle, humide, et monstrueusement attirante. Hum, je pouvais d’autant mieux sentir cette chaleur si féminine et dégoulinante d’hormone. Un régale.

« Attention … Tu vas te retrouver … Toute nue ! »

Ah ? Et pas le temps de dire quoi que ce soit que j’étais déjà en tenue d’Eve. Mes pommettes rougirent plus que des tomates au soleil, et j’étais bien contente d’avoir la tête entre ces cuisses. Au moins elle ne pouvait pas me voir ainsi. J’en aurais eu trop honte, quoi que le faite de ne pas la voir jouer avec ma propre intimité, ne pas voir son visage quand par exemple je suis entièrement nue à quelques centimètres d’elle, c’est tout de même honteux. Mais pas honteux comme on peut l’entendre, ici c’est un honteux dans un sens très particulier. Car là maintenant, mon entrejambe lui appartient entièrement. Elle l’a déjà prouvée avec ses doigts. D’ailleurs où sont-ils ses doigts ? Que font-ils ? Je remuai tout doucement le bassin pour lui faire comprendre que j’en voulais encore, que je désire ses doigts le plus vite possible. Et pour être certaine de m’être bien fait comprendre, je lui embrassai sa culotte toute trempée. Ma langue voulu sortir mais c’est mon nez qui s’activa en premier et écarta le tissu, laissant la voie libre à mes lèvres et ma langue pour bien balayer son intimité. Mes mains s’installèrent sur chacune de ces fesses et se mirent à les caresser, à les masser. C’est vraiment un moment délicieux, c’est vrai que ce n’est pas tous les jours qu’on peut jouer avec le popotin d’une fille sans prendre une baffe. Et là j’en profite, oh que oui. Ma langue montait et descendait, puis s’attardait sur ce tout petit trou plus si petit que ça vu le niveau d’excitation de la demoiselle. Ça, ça devait lui faire plaisir, oui très certainement.

Et cela semblait vraiment plaire à Lilith. Tellement qu’elle se mit même à faire la même chose de son côté, avec sa langue et ses caresses sur mon entrejambe à présent totalement tremper. C’est fou comme c’est bon, des gestes si simple et qui pourtant procurent tant de plaisir. Un bruissement anormal à l’extérieur éveilla cependant mon sens du danger. Mais c’était trop faible, sans doute mon imagination. Je retournai donc à cette douce et torride intimité, la langue la première sur le terrain. Cependant mes oreilles restèrent aux aguets. Les bruits de fond s’intensifiaient dehors. Et cela ne me dit rien qui vaille. Lilith émit un nouveau murmure de plaisir quand je passai sur son antre de tous les plaisirs. Une chose qui me fit sourire, mais cela augmenta encore les bruits aux alentours. J’entendis même une voix féminine murmurer a je ne sais qui qu’il fallait appeler la police, qu’il y avait une neko en liberté qui se cache dans un buisson. C’est clair, on parle de moi. Je m’apprêtai à en toucher deux mots à ma compagne du moment, mais elle fut plus rapide. En une seconde je vis ses délicieuses lèvres sexuelles être remplacées par sa douce main, et m’empêcha de parler. Je gardai donc le silence pendant qu’elle se rhabillait, puis elle me proposa une suite d’activité, entre toutes celles qui s’offraient à nous :

« Bon … Vu que l’on est encerclée surtout d’un coté, on va sortir par là. Je ne sais pas si tu me fais confiance ou pas, mais j’aimerais te conduire au manoir Ebénelle pour ta sécurité. A toi de voir si tu veux me suivre ou pas. Je ne suis pas habituée à la fuite … Donc tu peux me montrer ? Je te suivrai du mieux que je peux. »

Aller dans un manoir … si c’est comme dans les films, la déco doit être plutôt glauque et lugubre. Comme le manoir des sorcières dans une émission que je regardais à l’animalerie. Le temps de ma réflexion, je remis mes vêtements puisque de toute façon on ne pourra plus continuer ici … un manoir de sorcière … pourtant cette Lilith ne ressemble pas le moins du monde à une sorcière … Et puis même si c’était le cas ça pourrait être intéressant à voir.

« D’accord, va pour le manoir, ça m’embêterais de ne pas finir cette partie si torride, hihihi. Est-ce que tu as un chauffeur ou un truc du genre ? Généralement les humains avec un manoir sont riche, et ont donc un chauffeur. Si tu en as un, je te conseil de l’appeler tout de suite et de nous attendre à la sortie nord du parc. Pendant ce temps, je vais faire un tour de reconnaissance. »

Je lui caressai le haut du crâne du bout des doigts et faufilai ma tête hors du buisson durant une très courte seconde. Puis encore mais dans une autre direction, puis encore et encore jusqu'à faire les quatre points cardinaux. La police n’est pas encore arrivée, mais il vaut mieux ne pas attendre qu’elle soit là. Il y a deux couples de personnes âgées qui regardent dans notre direction, et le vendeur de saucisse de l’autre côté qui fait son tour habituel. Je retournai auprès de Lilith et lui soufflai mon plan, aussi simple soit-il :

« Bon, il n’y a quasiment personne qui peut nous bloquer la route, du moins jusqu’à grand portail nord. Si on a un véhicule dès la sortie, on sera dehors avant même que la police n’arrive. Es-tu prête à courir sur une cinquantaine de mètres aussi vite que possible ? Sachant que nos culottes respectives sont toujours gorgées d’humidité. Si oui, vas-y je te suis à la trace. La vitesse ce n’est pas tellement quelque chose de compliquer pour les chats. »

Je lui tirai la langue en finissant ma phrase, et entrouvris le buisson dans la direction qu’il fallait prendre. D’ailleurs en face on pouvait déjà voir la sortie. Plus qu’à connaître la réponse de la demoiselle.


[Si tu veux, tu peux me faire bouger pendant la course, je resterais de toute manière derrière toi. ^^]

Et elle était d’accord, parfaitement d’accord. J’eu même droit à un tirage de langue de sa part, quelle chanceuse je fais quand même. Enfin bref, Lilith se mit à courir hors du buisson, ce que fit également juste après elle. Puis on arriva sur le trottoir, hors du parc. Je ne prononçai pas un mot, pas même que la jeune fille sauta à l’arrière d’un véhicule banalisé comme s’il aurait s’agit d’un film d’action. Moi j’entrai de façon plus conventionnelle, en ouvrant la portière et tout le train-train qui va avec. J’eu juste le temps d’entendre la voix de notre chauffeur que la petite humaine avait déjà refermée la vitre entre lui et nous. Je remarquai également que toutes les vitres à l’arrière étaient teintées suffisamment pour être sur ne pas être épiée de l’extérieur. Pour sur, ce véhicule n’est pas ce qu’il donne l’impression d’être. Ça me rappelle un peu le bolide de Fushigi Kurai, complètement trafiqué jusqu’au moindre boulon. A côté de moi, Lilith se mit à se déshabiller, se qui fit naturellement revenir mon sourire sur mes lèvres. La jeune fille se tourna vers moi, torse nue et sans la moindre pudeur. Il est vrai qu’après s’être tripoter comme nous venions de le faire, se cacher la poitrine serait étrange. Mais cela ne m’empêcha pas de fixer ces deux petites zones roses, avec l’imagination qui carbure entre mes neurones :

« Nous sommes en sécurité maintenant. Si tu veux te changer, ce que je te conseille au cas où on serait contrôlé par surprise ou au moins pour ne pas avoir une culotte toute trempe, tu qu’à tirer la poignée qui sert normalement à tirer le siège. Tu trouveras deux ensembles de vêtement. A ma taille certes mais c’est mieux que rien. »

J’acquiesçai d’un mouvement de tête et tirai la dite poignée, révélant un petit tiroir où dormait deux ensembles vestimentaires comme elle l’avait dit. A côté, elle continua de se déshabiller jusqu’à la moindre parcelle de tissu puis s’entreprit de remettre une culotte bien propre. Je fis de même, déposant mes vêtements sales sur le côté, puis dépliai l’un des ensembles. C’est plutôt joli. J’enfilai la partie basse des sous-vêtements et comparai le soutif à ce que je portais habituellement.

« Heu … Lilith, je savais pas que tu aimais mettre ce style de soutien gorge, en dentelle et tout noir. Hihihi, ça fait très … comment ils disent les humains … ah, gotique ! Voila ça fait très gotique. Personnellement ce n’est pas trop mon style, voir même pas du tout donc si ça ne te gène pas, je ne le mettrais pas. » Je me tournai vers la demoiselle et lui souris. « A moins que tu ne veuilles continuer ici. » Lui dis-je en caressant sa nouvelle culotte toute propre avant d’éclater de rire. « Ahahahah, je rigole ne t’en fais pas. Arrivons déjà à ton manoir, on verra bien comment les choses tournent ensuite. »

J’enfilai le reste des vêtements, sans le soutien-gorge donc, et attendis en silence, le sourire aux lèvres.


[voila, tu peux commencer le sujet dans le manoir Je préfère ne pas y toucher, tu as sans doute pensé à l'architecture et tout le bazar. Donc je te laisse faire ^^ A dans un autre sujet !]