Une Mali à vendre! [PV Ashari]

Mali était assise dans l'étroite cage, recroquevillée sur elle même. Son menton posé sur ses genoux, des larmes coulaient encore son visage. Elle les essuya d'un geste lent et lasse et continua de penser au passé. Dans ses yeux se lisait la nostalgie. Elle repensait a sa maîtresse et a ses conseils. Elle était une vielle femme et elle savait son heure proche. Elle avait laissé son héritage a Mali, mais la néko ne le saura jamais, car dans ce monde, un néko ne pouvait hériter. Elle avait simplement gardé un ourson en peluche, simple, brun foncé avec un nœud papillon de la même couleur au cou. Elle le serrait contre sa poitrine et se rappela de se qu'avait dit sa maîtresse concernant sa mort.


Mali était allongé au pied du lit de sa maîtresse. Le médecin à domicile venait de partir de la maison. La dame était faible et Mali devait s'occuper d'elle. Elle lui faisait des soupes et lui faisait consommer les pilules prescrites par le médecins dans les temps. C'était une humeur sombre qui se dégageait de la jeune hybride. Mali regardait la fenêtre, dehors c'était l'été. Le Soleil brillait de milles feux et les oisillons gazouillaient sur les branches feuillus.

- Ma petite, dit la vielle dame d'une voix calme. Lorsque je quitterais ce mon.. Un grondement retentit. La vielle femme reprit avec une voix plus forte. Lorsque je quitterais ce monde, des hommes viendront te chercher. Tu aura deux choix qui s'offriront a toi : Les suivre ou fuirent avant même qu'ils ne viennent.
Elle prit un moment de silence. Mali pensa longuement a ces deux options. Si elle les suivait, elle risquait de se faire adopter par un humain beaucoup moins généreux et gentil que sa maîtresse. Si elle fuyait, elle serait seul dans un monde dont elle ignore tout. Elle ne sait pas chasser et encore moins voler. L'oreille féline la plus proche de la dame s'orienta vers celle-ci lorsqu'elle reprit parole.

- Tu devra être méfiante envers les humains, ma petite Mali. Si un maître de maltraite et que tu ne peux pas lui obéir avec ton bonheur, fuis, échappe-toi, cours sans te retourner. Pense à ta survie. Si tu te fait adopté par un humain qui te respecte, ne le laisse jamais partir, ne le déçois pas.


Mali plaqua ses oreilles sur sa tête. Sa queue touffu vint se poser sur ses genoux pour voiler ses petits yeux. Dans l'animalerie des humains se promenait, souvent des enfants venaient la regarder et s'émerveillait du rose de ses cheveux, mais leur parents les éloigna en voyant la mine haineuse de la néko. Aucun ne s'était encore adressé directement à elle et ce n'était pas pour lui déplaire!
Plusieurs jours passèrent et la néko renvoyait les humains a chaque fois qu'ils s'intéressaient trop à elle. Elle leurs disait '' je mord'' ou elle se faisait passé pour une psychopathe. Lorsque venait le temps de manger, elle prenait quelques bouchées sans plus, mais demandait sans cesse de l'eau. C'était une eau qui provenait robinet et qui goutait mauvais, mais elle avait toujours la bouche pâteuse.

Le réveil venait de sonner qu'il se prit un coup pour arrêter, il était déjà bien cabosser a force de recevoir les violent coup d'Ashari qui, malheureusement pour lui, ne peut doser sa force, en effet la maladie du jeune homme le rend incapable de sentir quoi que se soit sur sa peau ou dans son corps. Cette maladie a souvent le don de l'agacer a un point tel qu'il a déjà provoquer baguarre et meurtre involontaire ce qui explique ses nombreux sejours en prison. Ce matin, une idée lui vient à l'esprit. S'il achetait une neko, il aurait peut-être tendance à se calmer en s'occupant d'un neko. Comme d'habitude, ashari mît beaucoup de temps a se préparer, quand il eu finit la pluie commençait a tomber mais cela ne le dérangeât pas le moins du monde.

Ashari sortit vêtu d'un t-shirt rouge et d'une veste en cuir marron sans manche, comme il ne sentait pas la pluie coulait sur don corps, ça ne risquait pas de le dérangeait, de plus ce temps nuageux lui permit d'éviter de mettre de la crème solaire, car le jeune Méphisto est un albinos complet, il ne peut supporter le soleil plus de quelques heures, et le moindre éclats l'éblouit facilement. Le jeune homme entra dans l'animalerie et il commença à faire le tour des cages pour s'arrêter devant la cage d'une neko qui semblait n'intéresser personne. Il se pencha avec son air habituel de jeune rebel. Il regardait la neko dans les yeux avant de lui parler.

" Bonjour, je m'appel Ashari, ça te plairait de sortir de cette cage petite néko?"

Mali promenait ses yeux sur les humains dans l'animalerie. Elle regarda un homme qui parlait à un des trois vendeurs. Elle retroussa le nez par dégout. Cet homme pourrait être rempli d'un tas de mauvaises intensions! Il pourrait faire du mal s'il parvenait a acheter un neko, mais ca les autres humains s'en fichaient, pas vrai? Elle ferma les yeux, déplaça son regard vers la droite et rouvrit ses paupières. Elle regardait l'allée qui s'offrait à elle. C'était l'allée des jouets pour Neko. Il y avait des tapis a griffes, des balles au bout d'une ficelle... Mali n'avait jamais eu de jouets pour neko, elle se considérait plus comme un humain puisqu'elle avait vécu comme un. Elle n'était jamais sorti pour jouer et elle ignorait tout de son instinct animal. Sa maîtresse lui avait seulement dit que c'était mal vue de le laisser prendre le dessus. La jeune neko continua de regarder les autres articles qu'elle avait si souvent scruté de ses yeux roses. Elle regarda la poche d'herbe. Elle ignorait que cette poche contenait une herbe qui rendait les félins fous, elle croyait que c'était un autre objet stupide qui servait a faire courir un neko dès qu'on le lance.

* Si les humains veule à ce point avoir d'animaux de compagnie, ils devraient s'acheter des chats et nous laisser en paix...*

Elle soupira et ne pu retenir un bâillement. Elle n'était pas fatigué, loin de là! Elle ne faisait que ca, dormir car les vendeurs ne laissait pas le neko se dégourdir les jambes. Mali déplia ses genoux et s'étira. Elle avait tellement envie de sortir, elle aimerait être libre, mais elle avait peur. Elle avait peur de la liberté, du monde extérieur et elle avait peur d'être acheté, peur qu'elle tombe sur un maître sans pitié aucune.
Elle ferma les yeux et se détendit. Elle s'imaginait dans un bain, un bon bain chaud et relaxant. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres à cette vision. Elle aurait continuer a imaginer des conditions plaisante, mais on s'adressa à elle. Immédiatement, son sourire s’effaça et elle prit un regard lasse, contrairement au regard dur qu'elle prenait tout le temps lorsqu'un humain s'intéressait a elle.

" Bonjour, je m'appel Ashari, ça te plairait de sortir de cette cage petite néko?"

Elle ne tourna même pas la tête, mais parla d'une froid froide.

" Pas si c'est pour porter un collier et être traité comme un animal, merci."

Elle orienta ses pupilles vers l'homme et sourcilla. Il était différent des autres humains qu'elle avait vu. Bien sur, physiquement elle n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi... blanc, mais il dégageait une énergie... C'était quoi le mot déjà? Farouche? Quoiqu'il en soit il était différent, mais elle ne voulait pas baisser sa garde. Elle prit une inspiration par le nez, décidé a faire en sorte qu'il ne veuille pas d'elle.

observait plus attentivement la jeune neko, elle était jeune et ses cheveux rose devaient attirés l'attention de nombreux enfants, mais avec son comportement, il était normal qu'elle soit encore dans cette cage, personne n'adopterais une neko peu obéissante. Le jeune homme examinait la cage, elle était assez petite, heureusement que la neko n'était pas trop grande sinon elle aurait été mal a l'aise. Ashari glissa sa main dans la cage et caressa les cheveux de la neko avec un léger sourire qu'il adressait à la neko, enfin si cette dernière voulait se donner la peine de le regarder.

"-Ne t'inquiète pas pour ça, la seule fois ou je ne t'imposerais jamais le collier, je sais ce que ça fait de vivre en cage. Si tu me disais ton nom?"

Ashari retira doucement sa main de la cage mais il continuait d'observer la neko en gardant son sourire.

"-Si tu veux venir avec moi et sortir de cette cage dis-le moi, je ne vais pas te manger."

Le jeune albinos était plongé dans ses souvenirs, en particulier celui où il était en prison, il se souvenait de la cellule dans laquelle il vivait, heureusement il a réussit a s'évader car il aller être vouer a disparaitre dans cette environnement.

Elle le regardait. Lorsqu'il avança sa main vers les cheveux rose de la neko elle regardait sa main. Lorsqu'il se mit a parler pour la rassurer, elle regardait ses lèvres. Lorsqu'elle lui révéla son nom, elle le regardait dans les yeux. Ca l'intéressait vraiment? Elle croyait que lorsqu'un humain voulait acheter un neko il lui donnait un nouveau nom... Quoiqu'il en soit, elle murmura son nom, assez fort pour qu'il entende, mais seulement lui, pas les autres.

''Mali''.

Elle ne s'était pas dégagé sous la caresse de l'humain parce qu'elle voulait lui montrer qu'elle n'avait pas peur et on sentit un moment d'hésitation avant qu'elle prononce son nom, elle restait méfiante. Mais son sourire la fit hésiter et ses paroles également! Il savait ce que c'était de vivre en cage? Mali promena ses yeux sur les humains dans le magasin en pensant. Son ancienne maîtresse lui parlait de ces endroits où les humains enfermait leurs semblables. Elle disait que souvent, c'était les gentils qui s'y retrouvaient et que les méchants échappaient a la justice des humains... quels cons ces humains! Mali ramena son regard rosé sur lui, car si Mali se fiait a ses impressions, il était différent des autres humains. Devait-elle le laisser partir? C'était sûrement sa seule chance de sortir de cette cage avec un humain qui serait le moindrement compatissant, non? Elle pencha légèrement ses oreilles vers l'arrière sous la pression qu'elle ressentait et hocha de la tête pour réponse affirmative. Elle déplaça sa queue devant elle et la caressa avec angoisse.

'' Je...J-je veux bien''.

Ashari souriait a Mali, c'était un très joli nom d'ailleurs. Il posa sa main une nouvelle fois sur la tête de la neko et il se mur a lui gratouiller entre les oreilles, les chats aimaient ça les nekos allait peut-être aimaient aussi. Ashari posa son autre main sur la serrure de la cage, de léger bruits métaliques étaient a peine audible. Lorsqu'il retira sa main de la serrure et l'autre de la tête de la neko, il lui sourit une nouvelle fois.

"-Je reviens je vais parler au vendeur. Pas la peine de t'angoisser, je ne te ferais aucun mal."

L'albinos se redressa et se dirigea vers le vendeur, il discuta un peu avec lui en donnant quelques liaces de billets, Ashari semblait décidé a acheter Mali. Après quelques minutes Ashari se retourna et s'appuya avec ses coudes sur le comptoir, il fessait également signe au vendeur de ne pas bouger.

"-Mali, tu peux venir me rejoindre j'ai ouvert ta cage tout a l'heure."

Le vendeur était surpris, mais crocheter une serrure était un jeu d'enfant pour Ashari, son passé de criminel lui a permis d'acquerrir de nombreuses compétences en matière de cambrioleur mais surtout comme tueur a gage ou homme de main.

Lorsqu'Ashari gratta la tête de la neko, Mali fut surprise. Surprise, non pas du contact, mais de la sensation que ca lui procurait. Ce n'était pas comme quand elle se grattait elle-même le cuir chevelu, elle senti même un petit picotement sur sa nuque. Inconsciemment, elle pencha un peu la tête vers la droite et son oreille droite suivit le mouvement. Cette sensation nouvelle - qui lui plaisait beaucoup - lui fit oublier. Elle lui fit oublier qu'elle était dans une cage, elle lui fit oublier la méfiance qu'elle devait tenir à l'écart de l'homme. Le bruit métallique lui rappela qu'elle était dans une cage, qu'un humain lui grattouillait la tête et qu'il.. qu'il venait de débarrer la serrure? Les oreilles de Mali se redressèrent. Allait-elle vraiment sortir, est-ce que cet homme allait vraiment lui donner une liberté quelconque une fois sortie de cette enfer pour nekos? Elle n'osait pas poser la question. Son futur maître lui sourit et la rassura avant d'aller parler au vendeur. Il ne lui ferrait pas de mal, avait-il dit. Ca rappela a Mali que plutôt il lui avait dit ne pas vouloir la manger. C'était une expression, mais ca elle l'ignorait. Elle se demanda donc si les autres humains mangeaient les nekos et eu un frisson a cette idée. Elle rapporta son attention sur lui. Il donnait de l'argent au vendeur. La neko se demanda si elle coutait cher, car elle n'avait pas porté attention à la couleur ni au nombres de billets qu'il avait donné.

Elle entendit son nom et porta son regard à l'homme qui l'avait prononcé. Eh oui! Il avait bel et bien débarré la serrure et il lui demandait maintenant d'aller le rejoindre. Elle prit un regard mauvais et pencha ses oreilles vers l'arrière alors qu'elle poussa lentement du bout des doigts la porte à barreaux. Elle était nerveuse et ca se voyait. Elle posa lentement ses pieds nues sur le sol froid et marcha lentement, sans cesser de promener ses yeux sur ce qui bougeait dans la pièce. Lorsqu'elle fut à deux mètres de son nouveau maître, elle fit deux bonds et se retrouva à quelques centimètres de lui. Après deux bref coup d'oeil dans son dos, elle tourna sa tête vers le vendeur.

'' Je veux mes effets personnels. ''

On pouvait très bien distinguer le méprit dans sa voix et la phrase qu'elle avait prononcé était formulé tel un ordre. Elle continua de regarder nerveusement les quatre coins de la pièces, puis un truc la frappa ; Le nom. Elle ne se souvenait pas du nom de nom nouveau maître! Elle n'y avait pas porté attention parce qu'elle ne croyait pas qu'elle... Elle regarda la cage ouverte, d'où elle venait de sortir. Ses yeux faisaient la navette entre la porte de sortie et la cage. Dehors, elle ignorait comment c'était. Et la cage, elle s'y était habitué après tout... Et comme on dit, on a peur de l'inconnu, du changement non? L'idée de retourner dans la cage lui traversa brièvement l'esprit, mais elle la chassa. Elle regardait partout, sauf en direction de son maître.

Ashari souriait en voyant sa neko se baladait avant de le rejoindre, il voyait qu'elle était mal a l'aise et nerveuse a l'idée de retrouvait une liberté. Lorsque Mali avait presque formuler un ordre au vendeur, Ashari eu un rire amusée, une neko qui donnait un ordre a un humain était assez drôle. Juste avant que le vendeur ne fasse quoi que se soit, l'albinos attrapa l'homme par le vol en prenant un air neutre.

"-Va chercher ses affaires, sauf si tu veux que je te refasse le portrait ou pire? Alors dépêche toi!"

Ashari lâcha le vendeur qui partit cherché les affaires de la neko, pendant ce temps Ashari regardait sa neko et s'accroupir pour se mettre a sa hauteur en gratouillant une nouvelle fois entre les oreilles de Mali.

"-Alors Mali, tu veux qu'on rentre directement a ta nouvelle maison où tu préfères qu'on t'achetes des choses en plus? On peux toujours rentrer, te faire visiter l'appartement et après acheter des choses, pour décorer ta chambre par exemple, qu'en penses-tu?"

Ashari continuait ses gratouilles sur la tête de sa neko, après tous si elle aimait ça pourquoi ne pas lui en faire profiter. Soudain une idée lui vient a l'esprit et il ne manqua pas d'en parler a sa neko.

"-Si tu as faim, dis le moi, on iras manger dans un restaurant sauf si tu préfère que je te fasse la cuisine?"

Mali fut surprise de la réaction de son maître. Mali oubliait souvent que les nekos sont considérés comme étant inférieurs aux humains puisqu'elle avait été élevé comme une humaine. Mali ne le quitta pas des yeux. Quand il lâcha le vendeur, elle se racla la gorge. Lorsqu'il contourna le comptoir pour revenir du coté des clients, elle tourna son tourna son corps en sa direction et lorsqu'il s’accroupit, elle eu un mouvement de recule, mais s'arrêta au dernier moment. C'était des réflexes, mais il semblait gentil et elle ne devait pas fuir devant un maître potentiellement gentil. Comme on lui avait dit, si tu trouve un bon maître, ne le laisse pas partir. Encore une fois, il grattouilla entre les oreilles de la neko et encore une fois elle en oublia sa nervosité. Elle regarda son maître dans les yeux alors qu'il parlait.
Lui acheter de nouveaux trucs? Mali tourna a tête vers l'étagère de jouets a Nekos, ce qui fut totalement inutile puisqu'elle savait déjà ce qui s'y trouvait. Puis elle regarda les poches de son maître et son visage. Elle aurait bien voulut connaitre ce qu'était cette poche bizarre, mais elle ce serait l'homme qui paierais et elle ne le voulait pas. Elle fit donc un simple ''non'' de la tête. Le vendeur revint avec un sac rempli de ses effets. Elle le vérifia et tout y était : Son ourson en peluche, ses deux kimonos et ses souliers. Elle enfila ces derniers pendant que son maître lui posa a nouveau une question. Restaurant? Mais c'était quoi un restaurant? Mali l'ignorait et ne s'éternisa pas sur le sujet. Si elle lui posait des questions ils allaient rester encore plus longtemps ici et elle voulait savoir c'était quoi, sa nouvelle maison. Elle eu un sourire bref et parla d'un air pressé.

- Vous cuisinerez.