Encore une nuit sans rêve...

Ce matin, je m'étais enfin décidée à me trouver un neko. Il faut dire que vivre seule dans une si grande maison, n'était pas toujours facile. En plus, si je pouvais permettre à un petit neko d'avoir une vie (plus ou moins) heureuse. C'était toujours ça. Ce qui m'avais vraiment empêché d'en prendre un plus tôt, c'était que Tami était encore plus présente, et que je pouvais encore moins la contrôler que maintenant, et, vu qu'elle vient de moins en moins souvent, il est temps que j'invite une boule de poil à vivre dans des conditions respectable. Donc, m'étant réveillée de bonne heure, je m'habillais, pris mon petit déjeuner, et ensuite, après avoir fermé la maison à clé, et démarrer la voiture, me dirigeait vers l'animalerie. Elle était réputée pour avoir dans son magasin des nekos en bonne santé. C'était ce qui importait. Le fait qu'ils soient martirisés était obligatoire, malheureusement. Mais les personnes qui ouvraient des animaleries détestaient les neko ou autres hybrides. Je n'avais jamais compris pourquoi mais c'était un fait, et personne ne pouvait en changer. Je n'habitais pas très loin de ce lieu maudit. Quelques minutes en voiture. Quand je suis arrivée, j'ai pu me garer en face du magasin. Je sortis de la voiture et franchi le seuil de la porte. Il y avait déjà des gens. Une dizaine de personnes tout au plus. La plupart entraient et ne prenaient même pas le temps de réfléchir. Ils ressortaient avant même que j'ai eu le temps de poser les yeux sur un des neko. Moi par contre, j'étais bien décidée à rester quelques minutes. Je savais pourtant ce que je voulais. Un ou une neko de préférence, assez docile si possible, mais sinon, je saurais l'apprivoiser et faire en sorte qu'il (ou elle de préférence) m'apprécie, ou me supporte. Il faudrait qu'elle puisse faire les tâches ménagèrent sans être trop maladroite. Evidemment, elle pourra courir dans le jardin plusieurs fois par jour s'il le faut. Et je devrai aussi lui expliquer pour Tami.... Ce ne sera pas une mince affaire, mais elle s'habituera sûrement. Il le faudra bien. Le dresseur ne s'approcha pas de moi parce qu'il y avait beaucoup trop de monde. Heureusement. Je déteste les gens qui nous suivent comme des petits chiens dans l'espoir qu'on leur demanderas d'user de leur savoir immense. Si j'en ai besoin, c'est moi qui doit aller vers lui, et pas le contraire.

Il était maintenant temps de regarder à l'intérieur des cages. Je m'avançais d'abord vers une neko aux yeux rouges sangs qui se rua vers moi dés le premier instant, certainement pour me faire fuir mais je ne bougeais pas d'un centimètre. Ca parrut l'étonner vu qu'elle retourna au fond de la cage en grognant. Je m'attaquais donc aux autres cages. Toutes pareilles, maigres, aggressives, ou même à moitié mortes...

*En bonne santé hein !* pensais-je tristement

Et puis, après avoir encore arppenté des cages et des cages, mon regard se plongea sur une grille reculée, et apparemment, plus sécurisée que les autres. J'avançais donc et je vis une jeune neko aux cheveux et aux yeux bleus.Elle semblait triste, non, pas vraiment plutôt ennuyée par la routine. Effectivement, le premier mot que j'avais utilisé pour la décrire était extrêmement vagues, vu que tous les nekos étaient tristes ici. Je m'approchais encore et la regardait avec compassion. Elle était très belle et semblait très gentille. Enfin, qui suis-je pour juger les gens sur les apparences. Et je suis la première à le savoir. De plus, si ça cage était plus surveillée que les autres, elle devait donner du fil à retordre. Je me tournai donc vers le dirigeant et dis :

"votre neko ici, pourquoi est-elle dans une cage plus suveillée ?"

"C'est parce qu'elle a souvent tenté de s'enfuir, mais, rassurez-vous, elle n'est pas aggressive. En plus, elle supporte bien les coups de fouet. Je pourrais même vous en..."

"Stop ! je vous arrête tout de suite, j'ai juste demandé pourquoi est était dans une cage plus protégée, je ne veux pas de vos saleté de fouet vous avez compris !"

Je l'avais coupé net. Je le savais, je savais qu'il voudrait encore me dévoiler son savoir et me vendre je ne sais quoi en plus. Il restait derrière moi. Je le sentais. En un mouvement, je me tournai et lui fit un geste de la main pour lui dire de partir. Je me reconcentrais donc sur la neko.

"Tu as sûrement un prénom non ? Je pourrais le connaître ?"

La jeune neko m'avait répondu avaec difficulté, comme si elle n'avait plus parlé depuis des années. Je le regardait d'un air réconfortant. Son nom était Aiko. Un bien joli nom... Elle ne semblait pas vouloir en dire beaucoup plus. Il y eut un silence, et puis, la neko à fait un geste de la tête pour que je regarde le panneau de la cage. Je regardai et pu lire :

«Aiko
Age : 17 ans
Comportement : Rarement agressive – Ne pas la laisser seule, sous peine de fugue – Sait faire la cuisine, le ménage et toutes sortes de tâches différentes.»

Je hocha la tête et sourit. Cette neko m'intéressait de plus en plus. Elle ne voulait pas abandonner mais savait qu'il y avait des limites à tout ! Elle était assez mignonne avec un regard à tomber. Mais ce qui m'importait était qu'elle sache faire les tâches ménagères. Après un long silence, je me levai et dit :

"Bien, ça te dirait de venir avec moi ?"

Je n'attendis pas ça réponse évidemment, je me retournai vers le gardien et avança vers lui.
La plupart des gens étaient déjà repartit. Laissant place à des nouveaux locataires. Pendant que j'avançais, je sortit mon porte-feuille. Il contenait un peu de liquide et plusieurs cartes de crédit. Cette neko devait coûter dans les 90.000 yens. (un peu moins de 850€) Un prix assez élevé, mais ça devait valoir le coût. Elle semblait faible. C'est vrai. Mais elle devrait vite reprendre des forces. Comparé à certains hybrides ici... Dé qu'il qu'il me vit, le gardien avança vers moi avec sûreté. Il allait commencer à parler pour me vendre des fouet, laisses, ou autre babioles, mais je le coupai pour ne pas à avoir entendre tout cela.

"re-bonjour, je suis intéressée par votre neko. Aiko. Je voudrais savoir si elle est libre, et à combien vous me la vendriez. "

Encore une fois, je précisais :

"Juste ça. Je ne veux pas de vos offres, je veux juste des réponses à mes questions compris !"

Cela faisait deux fois qu'il était coupé net, gardant la bouche ouverte comme un poisson qui sort sa tête de l'eau et donc, cette fois, il attendit quelques secondes pour ne pas se faire encore couper la parole.

"Non, elle n'est pas encore vendue. Elle sera à vous pour 93.500 Yens. Un pris, certe, élevé, mais vous ne serai pas déçue."

J'hocha la tête. J'avais raison pour son prix et jeta un bref regard à la neko avant d'avancer vers le comptoir pour payer. Il fallait juste passer la carte dans la machine, et inserer mon code, et Aiko serait à moi. Quand tu les papiers furent enfin lus et signés, je m'approcha d'elle et ouvrit la porte de la cage avec la clé. En lui souriant et la regardant dans les yeux, je lui dit :

"Sors de là, tu viens avec moi"