C’est le moment ! Sa vie lui sembla des plus convenable et, malgré son jeune âge, il avait réussis à tirer son épingle du jeu. Il ne lui reste plus qu’une petite chose pour être satisfait. Il avait mis pour l’occasion une robe qu’il affectionnait particulièrement! C’était une robe jaune avec comme motif de petit carré dont les arêtes était noir. A la taille apparait un énorme nœud papillon rose qui s’allie très bien à l’ensemble jaune. Sur la partie basse était brodé de la dentelle rose. Elle avait par-dessus une blouse blanche classique manche longue dont l’extrémité des manches était plus large que de coutume. Comme d’habitude, il avait utilisé une forte dose de maquillage et de parfum, pour forcer ses traits féminins. Il avait prit soin de mettre sur ses ongle du vernis jaune. Il avait choisis le jaune assortie à cette robe parmi toute une palette de jaune chez le vendeur, ce qui avait su l’occuper durant une bonne heure. Enfin, il avait sur la tête un bonnet blanc classique à la lolita accompagné d’une fausse rose brodé.
Il était tellement excité. Sa démarche enjouée fit retourner les passants plus que d’habitude. Déjà qu’il n’avait pas pour habitude d’être discret. Il avait décidé de laisser tomber ses garde du corps pour une fois, ce moment se doit d’être intime et ses agents effraierais les petit Nekos. Ceux-là se sauraient sans doute proposé pour aller le chercher à sa place, ce qui n’était bien entendu pas conservable dans son esprit. Cet instant, il l’avait imaginé toute sa vie.
Il était maintenant face au la boutique, levant la tête pour distinguer l’enseigne. Il allait donc ouvrir la porte, d’ici peu. Pris d’excitation, il couru ouvrir les portes et était déjà à l’intérieur, le sourire aux lèvres. Bridget ne se rendis pas compte que les autres passant, devenu client depuis son entré dans le magasin, le regardait bizarrement. C’était maintenant clair, il ne retiendra plus sa joie aujourd’hui. Parmi les curieux, un homme corpulent s’avança vers moi.
«C’est pour adopter c’est ca ? »
Il répondit que oui. Le vendeur a surement pensé qu’une femme habillée en robe luxueuse dépenserait sans compter et qu’il fallait absolument qu’elle achète dans sa boutique. D’une certaine façon, il n’avait pas tord. Bridget n’avait pas réfléchis à la somme dépensé mais il était certain qu’il n’y prêtera que peu d’attention. Il lui indiqua là où il trouvera les nekos en levant péniblement le bras droit tout en se grattant le ventre de l’autre. Un peu dégouté par le vendeur, il se pressa devant la cage. Il resta quelques minutes complètement ébahie. Muet, la jeune femme qu’il se devait d’être n’avait plus rien de sa fierté habituelle. Les émotions avaient déjà à plusieurs reprises atteintes un seuil record. Il n’y avait que les robes qui pouvaient lui donner les mêmes sensations, ou bien la magnifique pièce-montée lors de la soirée mondaine ou il dévoilait ses dernières créations à une vingtaine de privilégié trié sur le volet. Mais son esprit était bien loin de cet éternel jeu de scène.
Son regard se perdit dans la cage. Il se faufilait entre tous ces petits êtres à priori innocents. Le petit visage de ces créatures fragiles émerveillait Bridget. Le travesti tourna autour de la cage tout excité. Mais elles étaient trop nombreuses. Impossible de se décider face à autant de créature plus proche des anges que des humains. Il voyait en eux la beauté la plus parfaite, bien plus belle que n’importe lequel des mannequins de sa marque. Embaucher des Nekos semble une bonne idée. Mais là, il devait adopter, choisir parmi cette foule. Il s’était penché sur la cage qu’il ne la quitta plus pendant dix minutes.
C’est alors que quelque chose le gêna. Une sensation étrange sous sa robe. Des frottements, des caresses venues de plus bas. Le teint de son visage prit une couleur rosée et il resta plusieurs minutes droites, totalement immobiles. Puis, il entendit un miaulement à ses pieds qui réveilla son cerveau évaluant la situation. Le son de l’animale était absolument exquis aux oreilles du jeune garçon en robe, comme un douce musique qu’elle connaissait déjà. Puis elle pencha la tête pour voir qui fut l’auteur de cette symphonie envoutante.
C’était le plus mignon de tout les Neko qu’il ai vu jusqu’à présent. Une petite bouille ornée de rose bonbon totalement surréaliste, un peu comme ces personnage d’animé. Les deux regards ne se détournèrent pas et le petit Neko ouvrit grand la bouche.
« Maitreeeeee »
Il fut tout de suite attendri mais aussi terriblement choqué. Son maquillage était-il défaillant ? Le chaton avait-il des difficultés avec le vocabulaire ? Il n’avait pas pris le temps de s’interroger d’avantage et répliqua sèchement.
« Maitresse ? Tu veux dire maitresse n’est-ce pas ? »
C’était dit. Je me considérais déjà comme maitre. Il semble évident maintenant que son choix était fais. Il appela alors le vendeur d’un geste de la main. Celui-ci ne compris pas tout de suite mais finis par venir lentement en grommelant. Puis, il regardais intensément le petit hybride.
« Dis moi, quel est donc ton nom ? »