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 Il est l'heure (PV: Taemi Miroko)

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AuteurMessage
Nagatsu
Neko Rebelle
Neko Rebelle
Nagatsu


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MessageSujet: Il est l'heure (PV: Taemi Miroko)   Il est l'heure (PV: Taemi Miroko) EmptyVen 27 Déc - 22:06

« Fais ça vite, on a pas toute la journée »

Je ne regardais même pas la femme qui m'avais annoncé ça, je me contentais d'obéir. L'obéissance est le seul droit qu'une créature comme moi puisse avoir, et mon destin était d'être l'esclave des humains, moi, un néko. Les mains dans l'eau, je frottais, frottais les quelques assiettes en porcelaine de Chine encore sales, ainsi que les couverts en argent, les verres en cristal. Le tout était rangé dans un casier en plastique, le temps de sécher. La routine ne faisait que commencer.
Une fois terminé, comme le règlement l'exigeait, me voilà à quatre pattes, avançant, à la recherche de la maîtresse de maison. Celle-ci se trouvait à la porte d'entrée, raccompagnons ses invités. Comme un brave chien, je restais à l'écart, pour ne pas déranger la race supérieure. Mon regard partit alors vers la pendule affichant l'heure, et la date : Deux heures et cinq minutes, le trente avril.
Le bruit de la porte me remit à la raison.

« Esclave ? »

Le mot que prononçait beaucoup cette femme. Guidé par sa voix, toujours à quatre pattes, j'avançais vers elle. C'était l'une des première fois que je levais les yeux pour apercevoir son visage et son physique : malgré les ordres cruels et sa voix autoritaire, cette femme était très jeune, blonde, mais aussi très belle. Des vêtements toujours soignés, le menton bien haut, sa poitrine sortit, des collants foncés. En quelques secondes, je connaissais enfin la personne que j'appelais « Maîtresse ». Elle, me dévisagea, et je baissa les yeux, n'apercevant alors que deux chaussures à talon, rose et noir.

A cette heure, et comme à son habitude, elle m'apporta une chaîne à mettre autour du cou, puis, à l'aide d'une laisse, me promena dans la maison pour finalement finir sur le canapé, l'endroit où je passais le plus de temps, toujours ou presque à quatre pattes. Le fouet était toujours présent sur la table non loin du fauteuil où la femme s'installait.
Pendant de longues heures, je devais servir de repose pieds, puis l'heure du massage quotidien arrivait, avec à chaque fois, la même phrase :

« Voilà ta vraie place esclave, à mes pieds. »

« Oui, maîtresse. »

Elle m'avait apprit à toujours finir mes phrases par maîtresse. Cette fois ci, le fouet n'est venue que tardivement, une fois mon corps projeté par terre, à l'aide de ses pieds. Tantôt des coups de pieds, tantôt des coups de fouet, et pouvait même s'amuser avec moi comme si mon corps se transformé en trampoline, toujours avec ses talons.

Après de longues minutes de tortures quotidiennes, me revoilà dans la cuisine, pour ranger la vaisselle nettoyée quelques heures plus tôt par la même créature, toujours inférieure à l'humain, qui dominait encore le monde. La cuisine devait également être faite avant huit heures, et comme chaque soir, je préparais à la femme son plat préféré. Elle aimait beaucoup la viande hachée mélangé à une sauce tomate, enfermées dans de fine lamelles de pâtes.
Je mangeais comme tous mes repas, sous la table, dans une grande assiette métallique, toujours la même nourriture, des petits biscuits ronds marrons, verts, ou oranges selon les jours.

La vaisselle était de nouveau à faire, mais pour le lendemain matin, à cette heure, il était temps de dormir un peu. Je n'avais pas ma propre chambre, et dormait dans une cage, dans la chambre de la femme, qui fermait la porte, et laissait les clefs, juste au dessus, inaccessible, en général.

___________________________________________________________________________________


Un mur noir, et crasseux. J'ouvris enfin les yeux pour la première fois depuis vingt heures. J'étais trempé, et mon cœur s'affolait. Mon passé était revenue dans cet horrible cauchemar, et ma première question était « pourquoi aujourd'hui ? » Sans doute une coïncidence, et quelques minutes plus tard, cette histoire était oubliée. Il était temps pour moi de partir d'ici, de cette pièce abandonnée depuis des mois. Je n'avais aucune affaire à prendre, et discrètement, me faufilant entre d'autres nékos, je sortis de l'entrepôt, situé dans un quartier de la ville ou je rôdais à la recherche de nourriture.
Le ciel était bleu, les oiseaux chantaient. Puis, tournant sur moi même, je vis un groupe de personne , visages cachés ? Ils devaient être vingt, peut-être plus. Certains rentrés dans l’entrepôt, pendant que d'autres se dirigeaient vers moi, et d'autres nékos présents à mes côtés.

« Ils ont l'air louches. Vous connaissez ? »

« Oh merde, chasseurs »

Chasseurs. Le temps d'entendre la première détonation, je mettais déjà caché en haut d'un arbre, pour observer la scène. Les humains alignés les nékos contre un mur, puis une série de détonations arriva à mes oreilles, et je vis les braves nékos tomber les uns après les autres. Aucune larmes ne sortit de mes yeux, probablement parce que trop avaient déjà coulées dans le passé. Les chasseurs, commençaient à rentrer dans le petit bois où je me trouvais, il était temps pour moi de partir, et assez rapidement.

Le parc est un endroit sur, probablement parce qu'il est grand. Il était à cinq minutes environ de ma position actuelle. En prenant certains chemins étroits, je rentrai enfin dans le parc, presque désert. J'avais quelques beaux souvenirs ici avec une jolie néko, qui commençait vraiment à me manquer.

Je m'installa sur le premier banc trouvé, en pensant à de bons souvenirs. Je repris mes esprits vers midi, l'heure ou l'estomac commence à crier. Je regarda autour de moi, pour finalement me lever, et sortir par l'entrée quatre du parc. Les gens commençaient à arriver, et voir un néko seul pouvait être suspect. Ma capuche cachait partiellement mes oreilles, et ma queue était dans mon pantalon, je me fit discret.

« En voilà un, chef ! »

Le temps de me retourner, j'étais déjà sur l'herbe, ne pouvant pas bouger, juste observer. Cinq hommes et une femme se tenaient autour de moi, chacun portaient une armes à feu. La femme la pointa sur moi.

« Tu es sauvage toi, n'est-ce pas ? »

Mes yeux se fermèrent et ma tête se pencha. J'ouvris mes yeux, attendant la mort, venant d'un chasseur tant redouté. Une personne néanmoins avançait vers nous, une chaîne ou un objet ressemblant dans sa main droite.
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